Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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lundi 23 juillet 2012

SEUL AU BOUT DU MONDE.

Seul au bout du monde
avec Sylvain Tesson

Dans un monde en crise, en mutation profonde, le mieux n’est-il pas de partir s’installer en solitaire dans une cabane au bord du lac Baïkal, loin des hommes et de leur tumulte ? Exploration de la fuite avec un écrivain voyageur en mouvement constant, dont le dernier livre a été récompensé par un Prix Médicis.
© Thomas Goisque
Ce désir de tout plaquer pour aller se retrouver seul dans la nature, que vous réveillez chez moi et probablement chez beaucoup de lecteurs, pose la question de la difficulté à vivre en société. La solution résiderait-elle dans le fait de quitter la société et de partir vivre en solitaire ?
La cabane est, en quelque sorte, la résolution radicale de cette contradiction. Je me sens un être profondément contradictoire, ou plus exactement : traversé de contradictions. Avoir à choisir entre le nomadisme et la sédentarité, entre le confort d’une vie agréable, stable, et une vie d’imprévus et d’accidents m'est impossible…
Ces paradoxes, assez banals, fondent la nature humaine, le solfège même de la vie. L’envie radicale de coupure, de silence, de solitude, bref la tentation de l’ermite que vous évoquez – qui est un rejet, une fuite – je l’ai eue à un tel point que j’ai voulu un jour en faire l’expérience.
Le fait que ce livre ait été bien accueilli correspond probablement à une vraie tentation, même si elle est profondément enfouie. Nous vivons dans une culture de la ville, de la prévoyance, de la construction, une culture européenne où l’on nous explique que vivre, c’est réaliser son destin, c’est construire, bâtir, fructifier, transmettre un héritage… Ces valeurs-là sont exaltées. À l’inverse, il existe des gens qui professent les valeurs de la jouissance immédiate, du désencombrement, de l’allègement de sa vie ; mais ces valeurs-là, on les laisse à quelques saltimbanques, aux ermites, aux artistes, aux marginaux, bref à des gens que l’on regarde avec le mépris accordé à ceux qui ont décidé de ne laisser aucune trace. Cette tentation a également été enfouie car pour survivre économiquement dans une société moderne très violente, complexe et dure, il faut prévoir, mettre de côté, épargner (surtout avec les tourments économiques que l’on traverse en ce moment). Donc la figure de référence est plutôt celle de l’écureuil – l’animal totem de la Caisse d’épargne. Cette figure-là est plus exaltée que celle du chien de talus, ou du loup, qui consomme ce qu’il a au moment où il l’a, qui s’en trouve en pleine jouissance, qui ne fait aucune provision, même si demain il aura faim, mais peu importe puisqu’il aura joui pendant un moment…
Alors oui, cette tentation de tout envoyer balader demeure. Peut-être que des expériences comme la mienne, montrant que c’est au fond très facile – il suffit de le vouloir, une cabane cela ne coûte pas cher, on se met dans les bois, on s’enferme, et puis on vit selon cette réalité de l’érémitisme – est ce qui a réveillé l’envie chez les gens. C’est ainsi en tout cas que j’analyse le succès un peu bizarre avec lequel a été accueilli ce livre, qui pourtant n’avait rien d’évident...
Source INREES