Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

vendredi 6 janvier 2012


Ce héros qui est en chacun de nous

Dans ce nouveau livre, l'écrivain Laureline Amanieux donne des clés pour accomplir sa vie personnelle et collective à partir de la pensée du célèbre professeur américain Joseph Campbell, spécialiste des mythologies comparées.
Il y a un héros tapi au fond de nous-mêmes et nous en ignorons l'existence. Campbell nous invite à le trouver. Sa pensée compare les mythologies du monde entier et effectue librement des associations pour déterminer un récit universel qui guide chacune de nos vies. c'est ce qu'il nomme le « monomythe », terme qu'il emprunte au romancier James Joyce, et qu'il expose dans son essai Le Héros aux mille et un visages. Campbell affirme que tous les mythes suivent un même scénario alors même qu'ils sont apparus dans des lieux éloignés les uns des autres, et que les histoires semblent différentes en apparence. Son ambition est alors de rassembler les hommes autour d'une identité commune, et non de mettre l'accent sur leurs divergences.

Voici le scénario de ce monomythe : un héros quitte le monde ordinaire après avoir reçu un mystérieux appel, part à l'aventure, traverse le seuil d'un monde extraordinaire, affronte le gardien de ce seuil et, au-delà, rencontre des alliés et des ennemis. Après des épreuves où il risque sa vie, doit souvent vaincre un tyran, il effectue le sacrifice de son ego et reçoit un élixir pour régénérer la société d'où il vient. Alors le héros retourne dans son monde ordinaire auquel il rapporte l'élixir. Ses peines ne s'arrêtent pas là pour autant. Que ce soit un sérum guérisseur ou une vision spirituelle, l'élixir est rarement compris et accepté par le monde ordinaire. Le héros, d'aventurier, devient alors un pédagogue qui essaie d'apprendre à la société l'importance de cet élixir et la manière de s'en servir. Tous les héros suivent un parcours comprenant au moins plusieurs étapes de ce scénario.
Ce héros, c'est chacun de nous. Joseph Campbell accentue la fonction psychologique de ce monomythe : il en extrait d'abord une lecture de notre nature humaine, et voit surtout le mythe comme un scénario pour nous permettre de devenir des individus accomplis. Il se demande en effet pourquoi cette quête héroïque existe. Ce qu'elle signifie. Ce qu'elle nous apporte. Pour Campbell, chacun de nous s'aventure dans la vie comme dans une forêt dépourvue de chemin et pour en revenir avec un apport inédit afin d'épanouir toute la société. Chacun peut tendre vers cette réalisation, même si le risque d'échec existe. Campbell cela notre « quête héroïque » ou notre « mythe personnel ». Aussi allons-nous observer en détail la quête du héros dans les mythes et les contes de fées pour mieux comprendre quelle est la nôtre.


Les différents types de héros


Le héros possède des milliers de visages différents à travers les cultures, les sociétés, les époques, mais il s'agit d'un même personnage qui accomplit un parcours dont on peut retracer les étapes identiques dans chaque mythologie. Le héros peut avoir tous les âges, être de n'importe quel sexe, n'importe quelle origine ou nationalité, être un homme divin, riche ou pauvre, roi ou de simple condition. Il réalise une aventure qu'aucun autre n'aurait pu réaliser. Le terme « héros » est également générique : il ne recouvre aucune idéologie, aucune moralité ni nationalité en particulier. Il a pu être utilisé dans l'Histoire (et l'être encore) de manière malhonnête afin d'endoctriner des troupes et leur faire accomplir des actes monstrueux, nous en parlerons à la fin de ce chapitre, mais se méfier de l'héroïsme en raison des dérives qu'il entraîne, c'est se priver de ce qu'il y a de plus noble en l'être humain. j'entends avec Joseph Campbell que tout héros accomplit un acte régénérateur pour lui-même, mais surtout pour autrui : c'est sa dynamique et c'est ce que chacun de nous peut accomplir.


l'appel de l'aventure : quitter le monde ordinaire


La première étape consiste à partir. Un choix volontaire... ou pas. Selon Campbell, l'aventure du héros ne commence pas par une naissance extraordinaire ou privilégiée, même si éventuellement le héros peut avoir été révélé dès sa venue au monde. l'aventure commence par un appel qui peut intervenir à tout moment de la vie. En général, au début d'un récit, quelque chose a été dérobé ou manque dans les expériences permises par la société. Le héros part alors vivre toute une série d'épreuves hors de la vie ordinaire pour retrouver ce qui a été perdu ou découvrir un élixir qui lui donnera une meilleure existence.
Tout héros reçoit ce que Campbell nomme l'« appel de l'aventure ». Il est d'abord présenté dans son monde quotidien, quand un messager arrive pour lui annoncer son destin. Cela peut être une grenouille dans les contes de fées, un animal qui échappe au chasseur dans les récits européens médiévaux et l'entraîne dans une partie inconnue de la forêt où il rencontre une fée, quelque chose d'inattendu. La plupart des héros partent en quête de quelque chose, mais ils ne savent pas toujours de quoi. Les héros chevaliers des mythologies celtiques, le plus souvent, n'ont pas de but déterminé : ils errent dans la forêt en quête de gloire et de damoiselles à secourir ; c'est lorsqu'ils s'enfoncent dans l'obscurité que l'aventure se révèle à eux.
Extrait du livre : Ce héros qui est en chacun de nous (Albin Michel)