Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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mercredi 13 juin 2012

LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE .

Jeanne d’Arc dite La pucelle d’Orléans ou Sainte Jeanne d’Arc

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Jeanne d’Arc
Née vers le 6 janvier 1412 dans le Barrois à Domrémy, morte le 30 mai 1431 à Rouen, Jeanne d’Arc est la fille de Jacques Darc (ou Tarc ou Dare, l’orthographe d’Arc apparaît pour la première fois dans un poème en 1576) et d’Isabelle Romée, paysans aisés.
De son enfance on connaît ce qu’elle-même et certains témoins en ont évoquée aux procès : sa dévotion, marquée par l’enseignement des ordres mendiants (confession et communion fréquentes, pratique des œuvres de miséricorde, culte spécial à certains saints et surtout à la Vierge et au nom de Jésus qu’elle prononcera sur le bûcher).
Selon différents témoignages, elle entendit des voix célestes à l’âge de treize ans, celles de saint Michel et des martyres sainte Catherine et sainte Marguerite qui lui enjoignaient de libérer le royaume de France de l’occupation anglaise et de faire sacrer le dauphin futur Charles VII roi de France à Reims.
En mai 1428 elle va trouver le représentant du roi à Vaucouleurs, le capitaine Robert de Baudricourt, qui la traite de folle et la renvoie chez elle. Le 12 février 1429, elle fait une nouvelle tentative auprès de Baudricourt. Sous la pression de partisans de Jeanne, après une séance d’exorcisme d’où elle sort victorieuse, Baudricourt cède. Il lui accorde une escorte armée. En onze jours la petite troupe, partie le 13 février de Vaucouleurs par la porte de France, arrive à Chinon, résidence du Dauphin.

Jeanne d’Arc ne connaît pas le Dauphin, quand elle entre dans la salle du château il y a de nombreux gentilshommes. Charles VII est parmi eux sans aucun signe distinctif. Le comte de Clermont qui a pour mission de se faire passer pour le Dauphin s’avance, Jeanne l’ignore et va directement s’agenouiller devant Charles en lui disant :
« Voilà le roi ! En nom Dieu gentil prince, c’est vous et non un autre ! Je te le dis de la part du Messire, tu es vrai héritier de France et fils de roi, et il m’a envoyé à toi pour te conduire à Reims, pour que tu reçoives ton couronnement et ta consécration, si tu le veux. »
Pendant une heure ils vont s’entretenir à l’écart des autres, ce qu’ils se sont dit nul ne le sais. Charles a les yeux embués de larmes et précise qu’elle vient de lui confier un secret que personne ne connaissait et ne pouvait connaître, si ce n’est Dieu.
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Jeanne d’Arc
Jeanne doit alors se soumettre à une enquête menée par les maîtres de l’Université à Poitiers afin de prouver qu’elle n’était pas sorcière. Elle passe l’épreuve avec succès et adresse au roi d’Angleterre et au duc de Bedford, le 22 mars 1429, une lettre [1] dans laquelle elle se déclare « envoyée de par Dieu, le roi du ciel », pour combattre les Anglais et les « bouter hors de France ».
Charles VII offre à Jeanne une armure. Son épée, marquée de cinq croix, fait l’objet d’une histoire particulière. Jeanne la désigne après une révélation, située derrière l’autel de l’église Sainte-Catherine de Fierbois (près de Chinon). La rouille qui la couvrait tomba sans effort... Jeanne la conservera jusqu’en avril 1430, sans jamais s’en servir car elle ne répandit jamais le sang.
Jeanne fait confectionner l’étendard qui l’accompagnera tout au long de son aventure : blanc, le Christ au jugement, avec un ange tenant une fleur de lys, l’inscription « Jesus Maria ».
A la tête des troupes royales Jeanne d’Arc entre dans Orléans en avril. Après quelques assauts, les Anglais lèvent le siège le 8 mai 1429. Cette victoire apparaît comme le signe de l’intervention divine, d’autant que Jeanne avait prédit la mort de Glasdale, l’un des chefs anglais ; sa popularité devint alors immense. Jeanne rejoint le roi à Loches le 11 mai et le persuade de partir pour Reims : Charles est couronné et sacré le 17 juillet dans la cathédrale, comme ses ancêtres et selon le même rituel. Jeanne se trouve au premier rang, tenant fièrement son étendard : « Il avait été à la peine, c’était bien raison qu’il fût à l’honneur », répondra-t-elle aux juges qui s’étonnaient qu’elle, petite paysanne, tînt ce jour-là une place plus éminente que d’autres capitaines plus prestigieux.
Charles VII, décidé à mener désormais la politique de son choix, négocie la paix du royaume et l’entente avec Philippe de Bourgogne. Jeanne ne pouvant se résoudre à l’inaction poursuivit la guérilla : à Saint-Pierre-le-Moûtier, à La Charité-sur-Loire. En tentant de prendre Paris aux Anglo-Bourguignons, elle est blessée à la porte Saint-Honoré le 8 septembre 1429, puis, après s’être repliée, échoue à la Charité-sur-Loire.
Appelée à l’aide par les habitants de Compiègne assiégée, elle est capturée par les Bourguignons le 23 mai 1430 et leur chef, Jean de Luxembourg-Ligny, la livre aux Anglais contre rançon. Ces derniers la remettent à la justice d’Église, tout en déclarant qu’ils la reprendraient si elle n’était pas déclarée hérétique.
Le tribunal
Un tribunal ecclésiastique est constitué, par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, diocèse sur le territoire duquel Jeanne avait été prise ; son diocèse étant aux mains des Français. Cet universitaire parisien, devenu une créature des Anglais, était replié à Rouen. Depuis longtemps gagné aux Bourguignons, il était l’un des rédacteurs de l’ordonnance « progressiste » de 1413, dite ordonnance « cabochienne » [2]. Il s’adjoignit, malgré les réticences de celui-ci, un dominicain, frère Jean le Maître, vicaire de l’inquisiteur de France à Rouen. Ce furent les deux seuls juges de Jeanne, entourés d’un certain nombre de conseillers et d’assesseurs à titre consultatif.
Les charges
  • Port de vêtements d’homme, qui tombait sous le coup d’une interdiction canonique.
  • Tentative de suicide qui n’était en fait qu’une tentative d’évasion lorsqu’elle se jeta du haut d’une tour du château de Beaulieu-en-Vermandois.
  • Ses visions considérées comme une imposture et un signe de sorcellerie.
  • Refus de soumission à l’Église militante, et divers griefs mineurs.
Le procès
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Jeanne d’Arc au bûcher
Peinture visible au Panthéon
Le procès s’ouvre à Rouen le 9 janvier 1431. Malgré quelques entorses aux règlements, il est conforme à la légalité inquisitoriale. La partialité se manifestera surtout dans la façon de conduire les interrogatoires et d’abuser de l’ignorance de Jeanne. L’Université de Paris a qui sont confiées les déclarations de Jeanne d’Arc déclare solennellement le 14 mai 1431 qu’elle est idolâtre, invocatrice de démons, schismatique et apostate. Cette même institution lui offrira deux choix possibles : elle abjurera publiquement ses erreurs, ou elle sera abandonnée au bras séculier.
Jeanne, qui a résisté aux menaces de torture, « abjure » le 24 mai au cimetière de Saint-Ouen. Elle se ressaisit bientôt et, en signe de fidélité envers ses voix et Dieu, elle reprend le 27 mai ses habits d’homme. Un nouveau procès est expédié et, le 30 mai 1431, Jeanne hérétique et relapse, est brûlée sur le bûcher sur la place du Vieux-Marché de Rouen.
La réhabilitation
Suivant la troisième prophétie de Jeanne, les troupes de Charles VII reprennent Paris en 1437. Le 15 février 1450 Charles VII fait procéder à une enquête sur la façon dont s’était déroulé le procès de Jeanne...il n’y aura pas de suite.
En 1452 le cardinal d’Estouteville, légat pontifical, fait rouvrir l’enquête sans plus de résultat
C’est en 1455, à la demande de la mère de Jeanne que débute un nouveau procès d’inquisition. Le Dominicain Jean Bréhal, grand inquisiteur de France se dépense sans compter en la faveur de la mémoire de Jeanne d’Arc. Le 7 juillet 1456, dans la grande salle du palais archiépiscopal de Rouen, les commissaires pontificaux, sous la présidence de Jean Juvénal des Ursins, archevêque de Reims, déclarèrent le procès de condamnation de Jeanne et la sentence « entachés de vol, de calomnie, d’iniquité, de contradiction, d’erreur manifeste en fait et en droit y compris l’abjuration, les exécutions et toutes leurs conséquences » et, par suite, « nuls, invalides, sans valeur et sans autorité ». Cette décision est publiée solennellement dans les principales villes du royaume.
Elle sera ensuite béatifiée en 1909 et canonisée en 1920 par le pape Benoît XV.
par Webmaster

[1] Extrait de la lettre de Jeanne aux anglais « Faites raison au Roi du Ciel ; rendez à la Pucelle qui est envoyée par Dieu, le Roi du Ciel, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Allez-vous-en en votre pays, de par Dieu, et si ainsi ne le faites, attendez les nouvelles de la Pucelle, qui vous ira voir brièvement à vos bien grands dommages. Je suis envoyée de par Dieu, le Roi du Ciel, pour vous bouter hors de toute France. Si vous lui faites raison, encore pourrez venir en sa compagnie, là où les Français feront le plus bel fait que oncques fut fait pour la chrétienté ».
[2] Sous le règne de Charles VI, parti populaire parisien, dirigé par le boucher Simon Caboche, qui soutenait la faction des Bourguignons contre celle des Armagnacs. Ces derniers exterminèrent, en 1414, les cabochiens, dont les violences avaient exaspéré les Parisiens.

LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE .

Jeanne d’Arc dite La pucelle d’Orléans ou Sainte Jeanne d’Arc

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Jeanne d’Arc
Née vers le 6 janvier 1412 dans le Barrois à Domrémy, morte le 30 mai 1431 à Rouen, Jeanne d’Arc est la fille de Jacques Darc (ou Tarc ou Dare, l’orthographe d’Arc apparaît pour la première fois dans un poème en 1576) et d’Isabelle Romée, paysans aisés.
De son enfance on connaît ce qu’elle-même et certains témoins en ont évoquée aux procès : sa dévotion, marquée par l’enseignement des ordres mendiants (confession et communion fréquentes, pratique des œuvres de miséricorde, culte spécial à certains saints et surtout à la Vierge et au nom de Jésus qu’elle prononcera sur le bûcher).
Selon différents témoignages, elle entendit des voix célestes à l’âge de treize ans, celles de saint Michel et des martyres sainte Catherine et sainte Marguerite qui lui enjoignaient de libérer le royaume de France de l’occupation anglaise et de faire sacrer le dauphin futur Charles VII roi de France à Reims.
En mai 1428 elle va trouver le représentant du roi à Vaucouleurs, le capitaine Robert de Baudricourt, qui la traite de folle et la renvoie chez elle. Le 12 février 1429, elle fait une nouvelle tentative auprès de Baudricourt. Sous la pression de partisans de Jeanne, après une séance d’exorcisme d’où elle sort victorieuse, Baudricourt cède. Il lui accorde une escorte armée. En onze jours la petite troupe, partie le 13 février de Vaucouleurs par la porte de France, arrive à Chinon, résidence du Dauphin.

dimanche 20 mai 2012

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


Michael Scott


Sir Michaël Scott est un peu le Merlin écossais.
Linguiste, scientifique et philosophe, il fut l'astrologue de Frédéric II, maître du Saint Empire romain germanique. Son implication dans l'alchimie, l'astrologie et l'astronomie lui a donné une réputation de "magicien" dans la mythologie écossaise.
Beaucoup de légendes courent à son sujet : il aurait créé une rivière en une nuit, ou encore il aurait guéri des blessés …
Michael Scott a fait des études à Oxford et dans une université parisienne. 
Au début du XIIIe, à Tolède, il acquiert une connaissance suffisante de la langue arabe pour traduire les œuvres d'Aristote. 

Il se rend ensuite en Sicile et devint très connu des milieux pontificaux. 
À ce moment là, Michaël Scott est également connu pour ses travaux en astrologie, alchimie et médecine. Certains prétendent même qu’il a été capable de guérir certaines maladies de l'Empereur et ses théories sur l'astrologie ont été d'un grand intérêt pour Frederick II.  Il avait notamment prédit avec succès l'issue de la guerre de Lombardie.
Mais comme l’Empereur doutait toujours de ses dons de magicien, il décida de le mettre au défi. Scott devait mesurer la distance entre le sommet d'un clocher et le ciel. Une tâche dûment accomplie par le magicien. Épaté, l'Empereur décida alors d’enlever secrètement quelques pouces du sommet de la tour et a demandé une autre mesure.  Mais Scott devina le stratagème et déclara que "le ciel s'était éloigné de la tour" lors de cette seconde mesure.
Grâce à sa réputation de magicien, Michaël Scott est entré dans les mythes et les légendes d’Europe. Le magicien a même fasciné de nombreux écrivains, comme Dante et de James Hogg.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


Michael Scott


Sir Michaël Scott est un peu le Merlin écossais.
Linguiste, scientifique et philosophe, il fut l'astrologue de Frédéric II, maître du Saint Empire romain germanique. Son implication dans l'alchimie, l'astrologie et l'astronomie lui a donné une réputation de "magicien" dans la mythologie écossaise.
Beaucoup de légendes courent à son sujet : il aurait créé une rivière en une nuit, ou encore il aurait guéri des blessés …
Michael Scott a fait des études à Oxford et dans une université parisienne. 
Au début du XIIIe, à Tolède, il acquiert une connaissance suffisante de la langue arabe pour traduire les œuvres d'Aristote. 

samedi 19 mai 2012

LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE

GORDON MICHAEL SCALLION.






LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE

GORDON MICHAEL SCALLION.






LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE


Michael Scallion


Gordon Michael Scallion, né le 26 septembre 1942, est un voyant américain qui a eu une série de visions en 1979 et en 1991.
Il en a fait des prophéties et les a communiquées au monde entier par de nombreux médias.
En 1979, Scallion est hospitalisé. Pendant la nuit, il aperçoit une lumière entrer dans sa chambre. Ce halo lumineux prend l’apparence d’une femme qui se met à lui parler. Elle lui raconte ce qui va se passer dans les prochains mois de sa vie.

Elle prédit également des événements majeurs du XXe siècle comme le tremblement de terre de Mexico de 1984, l’élection du Président Bush en 1985, le krach boursier de 1987, une série de tremblements de terre majeurs de Californie, et divers tremblements de terre volcanique et des perturbations au Japon.
Profondément troublé par l'ensemble de l'expérience, Scallion a, dans un premier temps, tenté de tout rejeter. Mais les visions de l'avenir se sont avérées exactes et ne se sont pas arrêtées.
Scallion a fini par accepter ce qui lui est arrivé et a découvert qu'il pouvait utiliser ses nouveaux dons pour aider les autres à guérir.
En 1989, une inquiétante série de rêves est intervenue dans sa vie.  Pendant 29 nuits consécutives, ses visions sont revenues sous la forme de rêves. Scallion a ainsi écrit les rêves et puis a enregistré les messages dans un bulletin d'information qu’il a envoyé à quelques amis proches.  Ce fut le début du «Rapport de la Terre ». Sur les 43 événements prévus par Scallion, 33 se sont en effet produits.

LES GRANDS MEDIUMS DE L 'HISTOIRE


Michael Scallion


Gordon Michael Scallion, né le 26 septembre 1942, est un voyant américain qui a eu une série de visions en 1979 et en 1991.
Il en a fait des prophéties et les a communiquées au monde entier par de nombreux médias.
En 1979, Scallion est hospitalisé. Pendant la nuit, il aperçoit une lumière entrer dans sa chambre. Ce halo lumineux prend l’apparence d’une femme qui se met à lui parler. Elle lui raconte ce qui va se passer dans les prochains mois de sa vie.

samedi 5 mai 2012

MADEMOISELLE LENORMAND au 05.........


MADEMOISELLE LENORMAND
5, rue de Tournon
Cette petite rue parisienne pleine de charme, s'élevant avec grâce de la rue de Seine jusqu'au Palais du Luxembourg, abrite une vieille demeure mystérieuse qui hébergea tour à tour, au cours de sa longue histoire, quelques personnages pittoresques :
Le célèbre mage Cagliostro, mêlé à toutes les intrigues de la Cour, y trouva à plusieurs reprises un discret refuge, au cours des années 1780, durant lesquelles on le soupçonna d'être mêlé à la sordide affaire du "Collier de la Reine".
On dit que ce fut là, dans les souterrains qui reliaient le ci-devant hôtel Concini, (devenu Maréchal d'Ancre) au Palais du Luxembourg et à celui des princes de Condé, que le mage rencontra le comte de Saint-Germain et Franz Anton Mesmer avec qui il noua une mystérieuse et secrète alliance occulte.
Le journaliste Jacques Hébert, l'un des personnages les plus sinistres de la révolution, qui dirigea le redoutable "Père Duchesne", y résida jusqu'en 1792. Puis de 1797 jusqu'en 1840, ce fut au tour de la célèbre extralucide Marie-Anne Adélaïde Lenormand d'en occuper le rez-de-chaussée, après avoir quelque temps habité au N° 9 de la même rue.
Jacques Yonnet précise qu'elle ne choisit pas cette demeure au hasard. Ce fut la découverte, à l'aide d'un pendule, d'un passage secret reliant la cave du N° 5 de la rue de Tournon au fantastique réseau de galeries souterraines des anciennes carrières, permettant d'échapper en ces temps troublés, aux dangers révolutionnaires ou aux recherches de la police, qui la décida à s'installer dans cet immeuble.
Marie-Anne Adélaïde Lenormand

L'histoire de Mlle Lenormand, fille d'un drapier d'Alençon, est étonnante à plus d'un titre. Née en 1772, elle entra toute gamine à l'Abbaye Royale des Dames bénédictines de sa ville natale, où elle se fit remarquer dès le plus jeune âge par une ardente imagination et un curieux talent de prophétesse. Âgée de sept ans, elle disait déjà la bonne aventure aux sœurs et, lorsque l'abbesse du couvent fut destituée, la petite Marie-Anne annonça que ce serait une dame de Livardie que l'on nommerait à sa place.
Cette prédiction fut bientôt confirmée par une nomination que le roi entérina! Vers 1787, placée en ville comme apprentie couturière, l'adolescente commença à tirer les cartes autour d'elle et s'attira une gentille renommée.
Ne tenant pas en place, consciente de son charme et de son talent, l'adolescente monta sur Paris où elle arriva à la fin des années 80. Elle se plaça comme vendeuse dans un magasin de frivolités de la rue Honoré-Chevalier, reprit ses prédictions et ses tours de cartes. Remarquée par Amerval de la Saussotte, un bel aristocrate amateur de frais minois, la jeune fille s'empressa de se mettre sous sa protection.
Elle demeura quelque temps auprès de lui et, pour faire taire les médisances, elle occupa officiellement la fonction de "lectrice". 

Pendant la Terreur
Mais en 1793, en pleine "Terreur", les Sans-Culottes vinrent arrêter son protecteur pour le guillotiner. Marie-Anne s'enfuit, échappant de justesse à la rafle, trouva refuge dans un garni proche du Palais-Royal, où elle rencontra dame Gilbert, une habile tireuse de cartes acoquinée à un certain Flammermont, un garçon boulanger qui n'avait pas froid aux yeux.
A eux trois, ils associèrent leurs talents. Déguisée en pythonisse tour à tour italienne, bohémienne ou gitane, la jolie Marie-Anne disait l'avenir, la Gilbert tirait les cartes cependant que Flammermont allait distribuer des prospectus et faire de la réclame auprès des commerçants du quartier.
Les ficelles du métier

En quelques mois, Mlle Lenormand apprit toutes les ficelles du métier et, se sentant plus douée que ses compagnons, elle reprend sa liberté et s'installe à son compte, ouvrant un cabinet d'écrivain public, pour servir de couverture à ses activités en marge.
D'abord locataire au 9 de la rue de Tournon, puis au 5 , elle y résida durant près d'un demi-siècle, accueillant une clientèle nombreuse. En quelques années, Marie-Anne attira là tout ce qui comptait dans la capitale, à commencer par le gratin révolutionnaire et la classe de nouveaux riches qui se formait autour du naissant pouvoir. Elle reçut le peintre David, Robespierre, Saint-Just, Marat, Tallien, Talma, Garat et bien d'autres, ainsi que leurs égéries ou leurs compagnes.
Confidente de Joséphine

Mais sa vraie fortune débuta lorsqu'elle s'attacha la ravissante Joséphine Tascher de la Pagerie, comtesse de Beauharnais, qui ne pouvait bientôt plus se passer d'elle et la consultait à tout propos.
Très habile, d'une rouerie consommée, usant à merveille de son instinct de devineresse, sans négliger les armes de la séduction ou de la galanterie, Mlle Lenormand sut profiter de toutes les confidences glanées sur l'oreiller et devant son "guéridon". La naïveté et la crédulité de ses célèbres consultants lui permirent aisément d'en séduire d'autres et de convaincre de nouvelles pratiques de ses dons de clairvoyance. Surdouée et cultivée, elle joua sur tous les registres, usant de toutes les techniques de la divination, inventant au besoin de nouvelles mancies. Elle assimila les méthodes du sieur Alliette, étudia les anciens grimoires, fréquenta la Bontemps et Mlle de Cruzols, maniant les cartes avec adresse, lisant dans les lignes de la main ou le marc de café, jetant les aiguilles, consultant le plomb fondu, le vif argent, les blancs d'oeufs jetés dans l'eau claire, les miroirs brisés, le cristal de roche ou les cendres soufflées !
Le cabinet de consultation

L'entrée de son appartement donnait sur la cour de l'immeuble, et l'on y accédait par un perron de trois marches. Après l'antichambre, on découvrait un salon orné de colonnades de stuc avec quatre bustes représentant Jupiter, Saturne, Mars et Mercure. Il était décoré d'un grand nombre de gravures et de tableaux, parmi lesquels "les Adieux de Louis XVI à sa famille" ainsi qu'un portrait en pied de la sibylle peint par David. C'est dans ce salon que les consultants attendaient leur tour, avant d'être introduits par ordre de préséance, dans la chambre à coucher de la voyante. D'une pièce voisine, séparée du salon par une glace sans tain, une confidente de Mlle Lenormand observait et écoutait les bavardages, lui rapportant tous les petits potins qui pouvaient aider ses dons de voyance. Ce salon, où régnait une sorte de désordre artistique assez remarquable, avec des vases de porcelaine de grand prix côtoyant d'exquis bibelots offerts par ses riches clientes, voyait défiler tour à tour, hommes politiques, banquiers, duchesses, femmes du monde ou du demi-monde, actrices en vogue disposés à payer très cher les paroles sibyllines qu'elle distillait avec parcimonie.
Oracle du "Tout-paris"

Mais elle travaillait pour toutes les bourses, disant la bonne aventure à de simples domestiques, valets, femme de chambres, habilleuses, midinettes ou cousettes, qui payaient vingt sous ses oracles de quatre sous et lui procuraient en échange de cet honneur insigne, des "tuyaux" inestimables sur les grands de ce monde au service desquels ils se trouvaient. Assise dans un vaste fauteuil, devant un guéridon chargé de jeux de cartes et de lames de tarots, les mains couvertes de bagues, la tête coiffée d'une sorte de turban oriental, la pythonisse rendait ses oracles au TOUT-PARIS de l'époque. Un témoin fidèle, l'académicien Étienne
  de Jouÿ, nous rapporte dans une description colorée, le cérémonial des visites au cabinet de la rue de Tournon : "Vingt équipages, plus brillants les uns que les autres, stationnaient dans la rue, faisant sa renommée. On était reçu par un valet de pied, à qui l'on donnait son nom. Comme il y avait beaucoup de monde, ce n'était généralement qu'à la deuxième ou la troisième visite qu'on obtenait séance. Pendant ce temps, Mademoiselle Lenormand avait le loisir de prendre quelques renseignements... et de mauvaises langues chuchotaient que sa "police" valait celle de Monsieur Fouché !" Isidore- Joséphin de la Porte, auteur des curieux "Mémoires d'un valet de chambre fripon" publié sous le manteau en Hollande, vers 1810, avoue avoir été à la fois au service de Joséphine de Beauharnais et de Mlle Lenormand, émargeant à leurs deux bourses, racontant à la seconde les faits et gestes observés dans l'entourage de la première, narrant par le menu les disputes, incidents ou potins, survenus et entendus dans les coulisses de ses maîtres.
Un réseau d'espionnage

Il nous parle aussi des amants de la grande demoiselle, de ses relations privilégiées avec Fouché, Talleyrand à qui elle fournissait des "demoiselles de bouche" . Il nous dévoile son astucieux système de renseignement qui tissait un véritable réseau d'espions, à travers la capitale: concierges, valets, danseuses, laquais, courtisanes, cochers et grisettes, habilement soudoyés, lui faisaient parvenir au jour le jour des rapports confidentiels venant étayer et conforter ses "voyances". Mlle Lenormand était certainement, avec Fouché, la personne la mieux informée de Paris. Un rapport de police (datant du 6 vendémiaire an XIII) nous dit que: "Mlle Lenormand, se disant cousine de Charlotte Corday, habitant rue de Tournon, tenant un bureau d'écrivain public pour couvrir ses manoeuvres, fait métier de tireuse de cartes.  Les imbéciles de première classe (sic) vont la consulter en voiture; les femmes surtout y affluent. J'ai entendu faire des plaintes en escroquerie à son sujet: on assure que la femme du premier capitaine de la gendarmerie d'élite y a été "faite" de plus de 4000 francs depuis dix-huit mois; cette femme faisait tellement de dettes à l'insu de son mari qu'elle est morte de chagrin en quatre jours. On a porté plainte au général Savary."
Robespierre, Marat, Saint-Just

Dans ses mémoires, qui ne comportent pas moins de trois volumes, Mlle Lenormand rapporte elle aussi quelques piquantes anecdotes sur tous ces grands hommes qui terrorisaient la France et venaient, humbles et tremblants entendre les sentences prophétiques qu'elle leur distillait au compte-gouttes devant son guéridon. Du terrible Robespierre, elle dit par exemple : "J'ai vu de bien près le farouche Maximilien et j'ai pu le juger, livré à lui-même. C'était un homme sans caractère. Superstitieux à l'excès, il se croyait envoyé par le Ciel pour coopérer à une entière régénération de la société. Je l'ai vu, en me consultant, fermer les yeux pour toucher les cartes, frissonner même à la vue d'un neuf de pique... J'ai fait trembler ce monstre, mais peu s'en fallut que je ne devinsse sa victime..."
En effet, elle fut emprisonnée par lui durant quelques jours. Selon ses dires, elle aurait prédit à Marat, Robespierre et Saint-Just qu'ils mourraient de mort violente, mais l'Abbé Migne qui semble bien informé, prétend que tous ses récits ne sont qu'affabulation, écrits après coup pour les besoins de la cause.
Ce qui reste établi c'est qu'elle reçut à son cabinet tous les grands révolutionnaires, qu'elle conseilla Fouché, Barras, Mme de Staël, Talleyrand et Talma, que Joséphine et Napoléon Bonaparte la consultèrent à plusieurs reprises.
Joséphine de Beauharnais

La Duchesse d'Abrantès dans ses mémoires, le confirme :
"On connaît le goût ou plutôt la passion insensée de Joséphine pour les tireuses de cartes. Napoléon s'en est d'abord amusé, puis moqué et enfin il avait compris que rien n'était plus en opposition avec la majesté que ces petitesses d'esprit et de jugement des êtres si bas et si vils que vous rougissez de les admettre dans votre salon, même pour n'y faire que leur métier. Mais Joséphine, tout en promettant de ne plus faire venir Mlle Lenormand, l'admettait toujours chez elle, dans son intimité, et la comblait de présents." La voyante, affirmait que dans l'intimité, Napoléon ne se moquait pas du tout des arts divinatoires. Il lui arrivait même de pratiquer l'astrologie de salon ou la chiromancie :
Regardant un jour la main de Talleyrand, Napoléon se serait exclamé le plus sérieusement du monde : "Mon génie étonné tremble devant le sien !" Il est vrai que cette phrase fut si souvent attribuée à de grands personnages qu'il est de fortes chances qu'elle soit apocryphe !  La devineresse poursuit: "La veille d'une bataille, il cherchait à découvrir la marche des planètes dans le ciel; nouveau Mahomet, il prétendait y lire l'issue des combats."
Napoléon

Un de nos correspondants - voir nos témoignages sur les porte-bonheur - nous rapporte que Napoléon, très superstitieux, se méfiait du chiffre 13 comme de la peste. On prétend qu'il retarda son coup d'Etat prévu pour le 17 Brumaire, quand il se rendit compte que ce jour coïncidait avec un vendredi 13 dans le calendrier grégorien. A ceux qui ironisaient devant lui de cette pusillanimité superstitieuse, il rétorquait : "Je n'aime pas les esprits forts, il n'y a que les sots qui défient l'inconnu !"
Dans une lettre, Las Cases affirme que Napoléon aurait rendu un hommage tardif à la perspicacité de la voyante, en lui confiant que : "Elle m'a fait le dessin de cette île sur la boiserie d'un appartement qui doit encore exister à Paris, rue de Tournon; elle m'a décrit Longwood et montré Hudson Lowe... Je savais tout cela étant encore au faîte de la puissance, mais je n'y attachai nullement foi."
La complicité de Fouché et de Mlle Lenormand

Fouché comprit très tôt l'intérêt qu'il pouvait tirer des rapports intimes qu'il entretenait avec Mlle Lenormand. Aussi, exerça-t-il un chantage permanent sur l'extralucide, grâce à qui il apprit beaucoup plus de petits secrets sur ses administrés que des rapports de ses limiers. Certains documents tendraient même à prouver que la voyante et le ministre étaient de mèche voire complices dans nombre de petites intrigues ourdies dans l'ombre.
Connaissant l'influence de la voyante sur Joséphine, Fouché lui aurait dicté plusieurs soi-disant secrets que l'Impératrice se chargea innocemment de souffler à l'oreille de son auguste époux ! Mlle Lenormand ne se vantera jamais de cela dans les nombreux ouvrages qu'elle écrira. Même dans ses fameux "Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine", parus en 1827 où elle nous dévoile les mystères de la main de l'Empereur et de l'Impératrice elle ne parlera guère de ses relations intimes avec le ministre de la Police.
Procès et prisons

Malgré toutes ces hautes protections, elle connut la prison à plusieurs reprises, d'abord sous Robespierre, puis fin 1803, lorsqu'elle fut accusée d'avoir prédit une conspiration.
De la prison des Madelonnettes où elle fut incarcérée, elle adressa au préfet de police, le premier de l'an 1804, un petit quatrain qu'elle voulut prophétique et eut pour effet sa libération immédiate:

"Si le préfet voulait, dans ce moment,
Par un bienfait commencer cette année,
Donner congé de mon appartement...
Je lui prédis d'heureuses destinées!"

 
En 1809, quelques jours avant la séparation des époux impériaux, Mlle Lenormand rencontra secrètement Joséphine malgré l'interdiction de l'Empereur qui redoutait l'influence de l'extralucide. Il la fit arrêter et emprisonner et donna l'ordre de ne la relâcher qu'après le divorce. Le récit de cette arrestation est resté dans les annales :
"Le 11 décembre 1809, le commissaire, accompagné de quatre agents de police, perquisitionna rue de Tournon : il emporta les jeux de cartes, les tarots, les baguettes, les cartons, les dossiers et les fiches des clients. Arrivée à la Préfecture de police, ce fut le préfet en personne qui interrogea la suspecte:
- Mademoiselle, vous qui prétendez prédire l'avenir, vous auriez bien pu prévoir ce qui vous arrive ce matin!
- Je le savais, Monsieur le Préfet. Mon horoscope se trouve dans l'un des cartons que vous avez saisis chez moi. Vous pouvez vous en assurer. Le Préfet fit rechercher le carton en question, brisa les scellés et lut l'horoscope: l'arrestation était effectivement décrite sans aucune ambiguïté." Il est vrai que cette version, donnée par Mlle Lenormand dans ses mémoires, plus de 15 ans après l'événement, ne fut confirmée par aucun témoin.
Cent Jours et la Restauration

Sous les Cent Jours et la Restauration, le succès de la voyante ne se démentit pas. Le retour des Émigrés développa encore sa clientèle. La vieille noblesse royaliste rescapée du naufrage, accourut rue de Tournon où elle remplaça celle de l'Empire. Talleyrand et Fouché ayant une fois encore tourné leur veste puisèrent dans ses fichiers nombre de petits secrets d'alcôve pouvant les aider à gouverner ! Avec la Restauration, la devineresse étendit son empire, parcourut toute l'Europe non sans connaître ici et là quelques démêlés avec la justice.
En 1818 elle fut arrêtée en Belgique sous la prévention d'escroquerie. Elle s'en tira à son honneur avec une modeste amende de 15 F pour exercice du métier de devin et une renommée intacte. En 1921, à Louvain, on l'arrêta à nouveau, pour être en possession d'une loupe magique, d'une flèche des "Abacts" et "autres talismans de sorcière". L'accusation précisa en outre que "la susdite demoiselle avait des entretiens particuliers avec un génie nommé Ariel". La Cour croyant faire bonne justice en réprimant ces pratiques de magie, condamna la prévenue à un an d'emprisonnement, un rude jugement qui fut heureusement cassé en appel par la Cour suprême de Bruxelles.
La plus grande "voyante" de tous les temps

Elle reprit alors ses activités avec un égal succès dans toutes les villes où elle exerça son art, saluée comme la plus grande "voyante" de tous les temps. On la retrouve à Vienne, Genève, Saint-Pétersbourg et Venise. Mlle Lenormand très sûre d'elle prédit qu'elle vivrait 124 ans et qu'elle mourrait en l'an de grâce 1896, à l'âge de 124 ans. Mais le ciel ne tint pas compte de sa prédiction. Elle s'éteignit en toute simplicité en 1843, à 71 ans, confite en dévotions, ayant abjuré ses pratiques magiques et reconnu, - abbé Migne dixit, - la vanité de ses travaux.
Elle laissa derrière elle une œuvre importante qui comprend, outre les ouvrages déjà mentionnées,l' Oracle sibyllin, Les Souvenirs prophétiques d'une Sibylle, l'Ange protecteur de la France au tombeau de Louis XVIII, Le petit Homme rouge au Château des Tuileries, etc.
Un neveu, officier à l'Armée d'Afrique, hérita de ses biens, estimés au total à près d'un million de francs. Sous le Second Empire, une prophétesse et grande prêtresse de la FRANC-MAÇONNERIE succéda à Mlle Lenormand dans cette maison de la rue de Tournon où mourut, en 1888, le doux poète Charles Cros, inventeur du phonographe.
Source Jacques HILLAIRE

MADEMOISELLE LENORMAND au 05.........


MADEMOISELLE LENORMAND
5, rue de Tournon
Cette petite rue parisienne pleine de charme, s'élevant avec grâce de la rue de Seine jusqu'au Palais du Luxembourg, abrite une vieille demeure mystérieuse qui hébergea tour à tour, au cours de sa longue histoire, quelques personnages pittoresques :
Le célèbre mage Cagliostro, mêlé à toutes les intrigues de la Cour, y trouva à plusieurs reprises un discret refuge, au cours des années 1780, durant lesquelles on le soupçonna d'être mêlé à la sordide affaire du "Collier de la Reine".
On dit que ce fut là, dans les souterrains qui reliaient le ci-devant hôtel Concini, (devenu Maréchal d'Ancre) au Palais du Luxembourg et à celui des princes de Condé, que le mage rencontra le comte de Saint-Germain et Franz Anton Mesmer avec qui il noua une mystérieuse et secrète alliance occulte.
Le journaliste Jacques Hébert, l'un des personnages les plus sinistres de la révolution, qui dirigea le redoutable "Père Duchesne", y résida jusqu'en 1792. Puis de 1797 jusqu'en 1840, ce fut au tour de la célèbre extralucide Marie-Anne Adélaïde Lenormand d'en occuper le rez-de-chaussée, après avoir quelque temps habité au N° 9 de la même rue.

samedi 28 avril 2012

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.

 Madame Fraya


Valentine Dencausse, connue sous le pseudonyme de Madame Fraya, est une voyante française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Chiromancienne renommée, Madame Fraya a lu dans les mains de toutes les célébrités de la Belle Époque et des années folles, de Sarah Bernhardt, à Jean Jaurès, en passant par Marcel Proust ou les barons de Rothshild.
A partir de ce moment là, les journaux d’époque relatent les dons de cette « étrange et ravissante jeune femme au mystérieux pseudonyme ». Fraya étant le nom d’une déesse germanique.

Fait unique et historique, elle acquit sa réputation au début de la Belle Époque en annonçant que l'Allemagne déclencherait une guerre mondiale qu'elle finirait par perdre, l'empereur Guillaume II finissant ses jours en exil. Cette annonce préfigurait la première Guerre Mondiale où l'Allemagne fut effectivement vaincue.
C'est lors de ce conflit que Madame Fraya fut convoquée au ministère de la guerre. Devant Aristide Briand, Albert Sarraut et Théophile Delcassé, elle annonça que les Allemands qui se trouvaient à moins de 100 kilomètres de Paris n'investiraient pas la capitale, car ils seraient repoussés in extremis au delà de l'Aisne.
Ce fut chose faite. Contre toute attente, l'armée allemande fut repoussée de cent kilomètres en six jours, ce qui mettait effectivement fin à son plan d'invasion rapide.
Interrogée par Alexandre Millerand, ministre de la guerre de l’époque, quant aux raisons de sa prédiction, madame Fraya déclara "Dans un rêve que j'ai eu la nuit dernière, j'ai vu les Allemands reculer. Une date, en gros plan, s'imposait à moi. Le 10 septembre. Et j'entendis cette phrase : "A partir du 10 septembre, le vent va tourner... Dieu va sauver la France."
Cette vision, qui ne manqua pas de surprendre, s'avéra parfaitement exacte.
Autre prédiction réalisée : au début de l'année 1914, elle annonça au Prince Félix Youssoupoff, membre de la haute aristocratie russe, "qu'il assassinerait quelqu'un et qu'il aurait l'impression de faire une bonne action." Le 16 décembre 1916 à Moscou, Youssoupov tua Raspoutine, le conseiller occulte de Nicolas II. Youssoupov lui-même, une fois en exil à Paris, avoua la prédiction de Madame Fraya.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.

 Madame Fraya


Valentine Dencausse, connue sous le pseudonyme de Madame Fraya, est une voyante française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Chiromancienne renommée, Madame Fraya a lu dans les mains de toutes les célébrités de la Belle Époque et des années folles, de Sarah Bernhardt, à Jean Jaurès, en passant par Marcel Proust ou les barons de Rothshild.
A partir de ce moment là, les journaux d’époque relatent les dons de cette « étrange et ravissante jeune femme au mystérieux pseudonyme ». Fraya étant le nom d’une déesse germanique.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


La Pythie de Delphes

La Pythie était une grande prêtresse d’Apollon qui prononçait oracles, sentences et prophéties émanant du Dieu, dans son sanctuaire de Delphes.
Son nom lui vient du serpent Python, qui nichait là auparavant.
Selon la légende, Apollon aurait tué le monstrueux serpent, gardien de l’antre de la déesse Gaia, et aurait chassé celle-ci du sanctuaire pour s’y installer avec Dionysos, dieu du vin, de la fécondité et de la végétation.
C’est au milieu du IIe siècle av. J.-C. que Delphes devient alors un sanctuaire où les Grecs célébraient le culte d’Apollon.
Les prêtres delphiques y développaient un rituel élaboré, autour d’une prêtresse principale appelée « Pythie ».
La Pythie était une femme d’une cinquantaine d’années qui, dès qu’elle entrait au service du dieu, abandonnait mari et enfants. Elle était vêtue de blanc, malgré son âge, et sa vie était régie par certaines règles sacrées.
Pour procéder au choix d’une Pythie, certaines conditions étaient de rigueur: la prétendante devait être issue d’une famille honnête et respectable et devait avoir mené une vie irréprochable.
A l’origine, il y avait une seule Pythie mais, devant l’accroissement de popularité de l’oracle et du nombre de ses consultants, il y en eut ensuite trois.

Au début, les oracles n’étaient rendus qu’une fois par an, le septième jour du mois de Bysios (février mars), vraisemblablement lors d’une célébration commémorant l’anniversaire d'Apollon.
A partir du VIème siècle avant J.-C., comme les consultants devenaient de plus en plus nombreux, l’oracle fonctionna le septième jour de chaque mois.
Déroulement de l’Oracle
Celui qui venait consulter devait d’abord payer une taxe, appelée le pélanos, puis devait amener des animaux pour les sacrifices et le banquet sacré. Suivait alors un processus de tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage.
Le matin du jour où elle devait prophétiser, la Pythie se rendait dès l’aurore à la source Castalie pour s’y purifier ; elle buvait alors de l’eau de  source sacrée et mâchait des feuilles de laurier.
Après s’être également purifiés, un prophète et plusieurs prêtres, devaient conduire la Pythie en procession jusqu’au temple d’Apollon, où se trouvait le trépied sacré, soit le trône d’Apollon. La Pythie s’asseyait dessus, prenant ainsi la place du dieu.
Le consultant, à son tour, était amené en procession et placé à un endroit d’où il ne voyait pas la Pythie, séparée de lui par une tenture.
Entre-temps, les prêtres avaient préparé la victime sacrificielle et allumé le feu sur le grand autel.
Les délégués des cités et les particuliers se réunissaient, dans une atmosphère de recueillement et de vénération, à l’extérieur du temple, et attendaient leur tour. Les Delphiens passaient toujours les premiers. Suivaient les représentants des cités, qui avaient le droit de promantie - c’est-à-dire, celui de passer en premier lors de la divination -, et enfin les autres, dans l’ordre déterminé par le tirage au sort.
Les consultants formulaient leur demande oralement ou par écrit à l’un des prophètes, qui en donnait lecture à la Pythie.
Celle-ci, invisible de tous, hypnotisée par la mastication des feuilles de laurier, l’encens et les effluves de souffre de la faille, répondait à l’aide de mots inarticulés et de cris incompréhensibles. L’interprétation des paroles de la Pythie était alors transcrite en vers par le prophète, et c’est cette réponse écrite que le consultant emportait avec lui.
La plupart du temps, c’était une réponse obscure et ambiguë, que les fidèles interprétaient à leur convenance.
Et c’est seulement lorsque le sort venait les contredire qu’ils comprenaient le vrai sens de la prophétie.
Influence de la Pythie
Les hommes politiques grecs ont souvent eu recours à la Pythie pour confirmer leurs décisions. L’influence du temple de Delphes a été primordiale dans les arbitrages politiques.
La Pythie connut son apogée entre 700 et 400 av. J.-C.
Ensuite pillé par les Romains lors de la conquête de la Grèce, le temple connut un court renouveau de prospérité durant les règnes de Domitien et d’Hadrien.
Mais finalement, l’activité de la Pythie et celle du temple cessèrent vers la fin du IVe siècle après. J.-C., sans doute du fait de l’expansion du christianisme.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


La Pythie de Delphes

La Pythie était une grande prêtresse d’Apollon qui prononçait oracles, sentences et prophéties émanant du Dieu, dans son sanctuaire de Delphes.
Son nom lui vient du serpent Python, qui nichait là auparavant.
Selon la légende, Apollon aurait tué le monstrueux serpent, gardien de l’antre de la déesse Gaia, et aurait chassé celle-ci du sanctuaire pour s’y installer avec Dionysos, dieu du vin, de la fécondité et de la végétation.
C’est au milieu du IIe siècle av. J.-C. que Delphes devient alors un sanctuaire où les Grecs célébraient le culte d’Apollon.
Les prêtres delphiques y développaient un rituel élaboré, autour d’une prêtresse principale appelée « Pythie ».
La Pythie était une femme d’une cinquantaine d’années qui, dès qu’elle entrait au service du dieu, abandonnait mari et enfants. Elle était vêtue de blanc, malgré son âge, et sa vie était régie par certaines règles sacrées.
Pour procéder au choix d’une Pythie, certaines conditions étaient de rigueur: la prétendante devait être issue d’une famille honnête et respectable et devait avoir mené une vie irréprochable.
A l’origine, il y avait une seule Pythie mais, devant l’accroissement de popularité de l’oracle et du nombre de ses consultants, il y en eut ensuite trois.

jeudi 26 avril 2012

André Malraux, et madame Khodari-pacha.

André Malraux, Alexandre le Grand
et la médium

Ecrivain, homme politique, aventurier, André Malraux est une figure de la Ve république. Dans son livre Hôtes de passage, on découvre son intérêt pour un sujet singulier : la médiumnité.
L’histoire commence dans les premiers jours de l’année 1952 – six ans avant que Malraux, proche du général de Gaulle, ne devienne son ministre des Affaires culturelles – lorsqu’un courrier en provenance d’Iran parvient à son ami Georges Salles, directeur des musées de France. Il contient la photo d’une étoffe. La lettre vient de Souleyman Aaron, doyen des antiquaires d’Ispahan, et de son neveu Saïdi.

La missive est adressée à Georges Salles car l’antiquaire perse juge que le Louvre pourrait acquérir cette étoffe ancienne. Elle se trouve pour l’heure à Bagdad, mais un mystère entoure son origine. Georges Salles montre la photo à Malraux, qui raconte : « Les dimensions de l’image sont celles d’une carte postale ; celles de l’original, indiquées au dos, celles d’une serviette. » Sur l’étoffe, on distingue une tache noire déchirée, avec « des ailes d’oiseau fantôme ». Elle évoque un blason. Mais à quel style le relier ? Antérieur à l’Islam ? Sassanide ? Georges Salles et lui sont frappés par la symétrie de la figure, on dirait un papillon. Une chose est certaine : l’étoffe est très ancienne : « La photo a fait le tour des départements du Louvre ; tous les conservateurs ont échoué à l’identifier, tous ont confirmé l’originalité. Mais comment proposer au Conseil l’acquisition d’une pièce non identifiée ? » Confronté à ce dilemme, Georges Salles suggère à son ami d’aller consulter une célèbre médium de l’époque, madame Khodari-pacha.

Les deux amis se rendent chez la voyante. Georges Salles est un familier, elle l’a déjà aidé à plusieurs reprises. En plus de la photo, le directeur des musées de France a obtenu de Souleyman quelques fragments du précieux tissu. Après s’être assis, « Georges Salles lui tend la photo et les lanières d’étoffe, […] Elle regarde le feu mollement et fixement, pose la photo sur la table basse et les mains sur la photo, et la parcourt des ongles de la main droite. Dans la gauche fermée, elle froisse les lanières ». Le dialogue s’engage alors entre la voyante et des deux hommes.
– Tiens ! ce n’est pas du tout en soie. C’est épais. Rugueux. C’est l’étoffe que je tiens ; le dessin n’est pas un tissage. Ce n’est pas… un motif. Pas un dessin du tout. L’étoffe a été autrefois pliée en deux ! Ce qui l’a teinte n’est pas une couleur.
– Pourtant la vraie tache n’est pas noire, dit Georges Salles. Sur la photo seulement.
– Ce n’est pas une couleur : c’est du sang.

Les deux hommes réalisent qu’à cause de la symétrie, personne n’avait pensé à une tache. Georges Salles invite progressivement madame Khodari-pacha à chercher l’origine de cette étoffe. La médium est en transe légère, ce qui permet un échange conscient entre elle est les deux hommes, bien qu’elle semble dans un état second. Les phrases de la médium se suivent avec lenteur, hésitation : « C’est très loin… Très loin dans l’espace… au moins l’Orient… Et c’est un temps très ancien. […] Il y a un champ de bataille, la nuit. On s’est battu. Un roi qui cherche parmi les morts. Derrière des porteurs de lanternes. […] Arrive la pluie, du ciel noir. Tous les jours… Elle cesse… De l’autre côté du fleuve, des feux partout… […] Il y a des blancs sur les chevaux, et des hommes de couleur sur… sur quoi ? D’énormes animaux que je ne connais pas, multicolores… des animaux disparus ?... […] L’homme que je… vois est un chef des Blancs… Rasé. Ses cheveux clairs mangent son front. […] Quand il descend de cheval, il marche très vite… Ha ! Les animaux vont charger, ils lèvent la trompe… Ce sont… je vois mieux maintenant… des éléphants peints… Tiens, il y en a qui sont dorés ! »
Sans que ni Georges Salles, ni André Malraux n’interviennent, la médium livre ses visions. Elles semblent s’attacher à un homme, un roi, dont des fragments de l’histoire surgissent dans son esprit, de manière apparemment aléatoire. « L’homme va mourir, mais plus tard… […] L’homme est en face d’un autre, dit-elle, monté sur un des éléphants peints… […] L’homme s’en va vers le désert… Pourtant c’est lui qui a gagné la bataille… Maintenant, c’est le soir, et tout le fleuve est gardé par des éléphants. (.) Il y a beaucoup de combats… contre des villes fortes sur des petits monts, devant des montagnes. »
La médium continue de parler par courtes phrases. Elle mentionne un ami que l’homme a tué ; des montagnes bleues ; la tête d’un cheval soutenue par le fer d’une lance ; une fête réunissant « tous les chefs » dont les casques sont coiffés de feuilles ; des gens dans de longs chariots bâchés : « Des tapis pendent. Dedans, des hommes, dix, quinze… […] Gesticulent, chantent. Des grands gestes au-dessus des roues… Tiens ! Ils sont ivres ! […] Il hurle en chantant… Pourtant c’est un homme très triste… »
– Distinguez-vous le visage de l’homme ? demande Georges Salles.
– Maintenant oui.
– Comment sont ses yeux ?
– Tiens, tiens ! un bleu, un noir !

Malraux écrit : « Les yeux d’Alexandre de Macédoine. Georges Salles me regarde en silence. » Pour ces deux hommes, passionnés d’art et d’histoire, les détails forts nombreux fournis par la médium évoquent en effet instantanément plusieurs épisodes important de la vie d’Alexandre le Grand : sa confrontation avec le roi Porus en Inde, la victoire qui se conclue pourtant par la décision du retour, le meurtre de Kleitos, etc. Malraux confie même que si madame Khodari-pacha avait lu, la veille, une Histoire d’Alexandre, elle n’eut pu être plus précise.

Les deux compères quittent l’atelier l’esprit troublé. Que faire de tout cela ? Il apparaît bien vite que les informations fournis par la médium ne pourront, cette fois-ci, être d’une grande utilité à Georges Salles. Il lui faut en effet présenter des éléments suffisamment convaincants au Conseil pour qu’il décide de débloquer les fonds nécessaires à l’acquisition de cette étoffe. Le mystère demeure entier, faute de pouvoir effectuer un certain nombre d’analyses. Et la somme est rondelette.

Au delà de l’anecdote, ce qui est frappant ici est de découvrir sous la plume de Malraux que le recours à des médiums, – que le directeur des musées appellent « pythonisses » – était manifestement une habitude du personnage. Georges Salles avait travaillé, dans le cadre de ses fonctions à la tête des musées de France, avec les chercheurs de l’époque, et notamment le docteur Osty, un temps président de l’Institut de Métapsychie. Cet intérêt pour les études psychiques est partagé par Malraux.
Cependant, Georges Salles ne compte pas en rester là. Malraux raconte que quelques mois plus tard « il convainc un de “nos mécènes” d’acheter l’étoffe pour son propre compte. Curieux de l’analyse (il veut emporter la pièce au laboratoire) j’écris avec lui à Souleyman. » Les deux hommes apprennent par retour du courrier que l’étoffe, « tenue pour sassanide, a été vendue à un nommé Morris. » Après un nouvel échange de correspondances, André Malraux nous apprend finalement que « Georges Salles vient de recevoir une lettre de M. Morris, à qui Souleyman a signalé (pas fou !) l’intérêt que le Louvre prenait à son acquisition. M. Morris a fait analyser la tache : c’est du sang. »

Les extraits sont tirés du recueil Hôtes de passage,écrit par André Malraux, Éditions Gallimard, 1975.
Source INRESS


André Malraux, et madame Khodari-pacha.

André Malraux, Alexandre le Grand
et la médium

Ecrivain, homme politique, aventurier, André Malraux est une figure de la Ve république. Dans son livre Hôtes de passage, on découvre son intérêt pour un sujet singulier : la médiumnité.
L’histoire commence dans les premiers jours de l’année 1952 – six ans avant que Malraux, proche du général de Gaulle, ne devienne son ministre des Affaires culturelles – lorsqu’un courrier en provenance d’Iran parvient à son ami Georges Salles, directeur des musées de France. Il contient la photo d’une étoffe. La lettre vient de Souleyman Aaron, doyen des antiquaires d’Ispahan, et de son neveu Saïdi.

La missive est adressée à Georges Salles car l’antiquaire perse juge que le Louvre pourrait acquérir cette étoffe ancienne. Elle se trouve pour l’heure à Bagdad, mais un mystère entoure son origine. Georges Salles montre la photo à Malraux, qui raconte : « Les dimensions de l’image sont celles d’une carte postale ; celles de l’original, indiquées au dos, celles d’une serviette. » Sur l’étoffe, on distingue une tache noire déchirée, avec « des ailes d’oiseau fantôme ». Elle évoque un blason. Mais à quel style le relier ? Antérieur à l’Islam ? Sassanide ? Georges Salles et lui sont frappés par la symétrie de la figure, on dirait un papillon. Une chose est certaine : l’étoffe est très ancienne : « La photo a fait le tour des départements du Louvre ; tous les conservateurs ont échoué à l’identifier, tous ont confirmé l’originalité. Mais comment proposer au Conseil l’acquisition d’une pièce non identifiée ? » Confronté à ce dilemme, Georges Salles suggère à son ami d’aller consulter une célèbre médium de l’époque, madame Khodari-pacha.

samedi 14 avril 2012

LE MYSTERE J F K .

Le Mystère JFK
La prophétie de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy
L'effet Jeane Dixon et la prophétie sur JFK

Jeane Dixon (1904-1997) est certainement l'astrologue et la voyante la plus connue de tous les temps aux États-Unis. Consultée pendant plusieurs années par le président Nixon et par Nancy Reegan, elle fut également interrogée sur de nombreux dossiers d'actualité par les médias.
Le 13 mai 1956, Jeane Dixon, annonça dans le magazine '' Parade '', l'arrivée en 1960 d'un démocrate au pouvoir mais, elle prédit surtout le décès prématuré du futur président des États-Unis.  
 La prophétie se révèle exacte le 13 mai 1956, Jeane Dixon, annonça dans le magazine « parade », l'arrivée en 1960 d'un démocrate au pouvoir mais, elle prédit surtout le décès prématuré du futur président des États-Unis. Jeane Dixon : « Il sera assassiné ou mourra au cours de son mandat, pas nécessairement le premier. » Outre ses prédictions qui se sont révélées exactes, Jeane Dixon acquit également la notoriété avec la publication de sa biographie : « Le phénomène Jeane Dixon, un don de prophétie ». Publié en 1965, ce livre fut vendu à plus de 3 millions d'exemplaires. 
  Le point de vue des sceptiques


 Pour les détracteurs de Jeane Dixon, si on ne peut pas contester que John F.Kennedy a officiellement annoncé sa candidature en 1960 (soit huit ans après la prophétie), il ne faut cependant pas minimiser certains éléments propres au contexte de l'époque : dès 1952, John F.Kennedy a acquis ses lettres de noblesse dans le parti démocrate en battant le candidat républicain.
   Âgé à l'époque de 35 ans, il était le plus jeune de tous les candidats. Celui-ci a très vite adopté un comportement qualifié de rebelle par ses camarades et ses différents soutiens politiques, une position qui fut d'ailleurs très critiquée par l'aile gauche du parti démocrate pendant plusieurs années. 
  John F.Kennedy avait donc- bien avant 1956 - une position particulière qui pouvait faire de lui le futur président des États-Unis d'Amérique. Il n'est donc pas à exclure que Jeanne Dixon ait compris, bien avant la plupart de ses concitoyens, la position de Kennedy au sein de son parti et le futur rôle qu'il allait jouer en tant que président.

Toujours selon ses détracteurs, Jeanne Dixon aurait donc fait une sorte de « coup de poker en misant sur l'élection de Kennedy en 1960 ». Elle aurait aussi déduit qu'avec ses positions peu conservatrices, il y avait un risque non négligeable que le président soit assassiné durant son mandat.   
    Quoi qu'il en soit, la prophétie de Jane Dixon n'était pas erronée, c'est la raison pour laquelle une cinquantaine d'année après les faits, on s'en souvient encore. D'ailleurs, le mathématicien américain, John Allen Paulos ne s'y est pas trompé en donnant le nom de Jeane Dixon à l'une de ses théories : ''Jeane Dixon effect ou L'effet Dixon", théorie selon laquelle, les très grandes majorités des gens ne retiennent que les prédictions correctes et non les fausses. 
  (source : besoindesavoir.com )

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


 Jeanne Dixon


Jeanne Dixon fut certainement la médium et astrologue la plus connue outre-atlantique au XXe siècle. Elle collaborait régulièrement aux rubriques astro des grands journaux américains. Fervente catholique, elle a toujours attribué ses capacités prophétiques à Dieu.

Elle fut surtout connue pour avoir prédit l'assassinat du président John F. Kennedy. Une prédiction faite en 1956 dans un numéro de Parade Magazine. Elle y affirmait que l'élection présidentielle de 1960 serait «dominé par le travail et gagné par un démocrate » qui pourrait ensuite « être assassiné, certainement lors d’un second mandat ».
Outre ses prédictions qui se sont révélées exactes, elle acquit une solide réputation grâce à la parution d’une biographie, écrite par la chroniqueuse Ruth Montgomery et intitulée « Le Phénomène Jeanne Dixon, un don de prophétie ». Publié en 1965, l’ouvrage connut un véritable succès littéraire et fut vendu à 3 millions d’exemplaires.
Forte de cette reconnaissance, elle fut fréquemment consultée par le Président Nixon et par Nancy Reagan pendant la présidence de son mari.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE .


 Girolamo Cardano


Girolamo Cardano, parfois nommé Jérôme Cardan en français, est un mathématicien, philosophe, astrologue, inventeur et un médecin italien du XVIe siècle.
Personnalité hors du commun, à multiples facettes, il fut considéré comme l'un des plus grands médecins de son temps
Enfant illégitime et non désiré, il fut élevé à la dure par un père intraitable qui le battait fréquemment. Néanmoins, remarquant l’incroyable intelligence dont fait preuve l’enfant, son père lui enseigna le latin, le grec, les mathématiques, ainsi que les sciences occultes.
A tout juste 17 ans, il intégra la prestigieuse université de Pavie, puis celle de Padoue, pour y étudier la médecine et les mathématiques.
Conscient de posséder un formidable don de divination, il se disait doté d’une clairvoyance naturelle.

Féru d’astrologie, il réalisa en 1552 un horoscope du Christ dans son « Commentaire à l'astrologie judiciaire de Ptolémée ». Il y affirmait que le Christ était soumis à l'influence des planètes, faisant du Christ  un être égal au commun des mortels. Ce texte lui valut d’être arrêté en 1570 par l’Inquisition au motif d’hérésie.
Il a écrit de nombreux ouvrages sur la physiognomonie, la chiromancie et sur la magie naturelle.
En 1557, il publia « De rerum varietate », un complément de son « De subtilitate », dans lequel il recherche l'unité du monde via l'astrologie et donc le déterminisme astral.
En 1559, il fit éditer un traité de divination par la physiognomonie, à savoir la forme des traits du visage.
Quelques semaines avant sa mort, il termina son autobiographie, De propria vita, qui rencontra une certaine notoriété.
Sa plus exacte prédiction fut sans conteste la date de sa propre mort, puisqu’il décéda à la date prévue par lui-même, soit à 75 ans moins 3 jours.

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE .


 Girolamo Cardano


Girolamo Cardano, parfois nommé Jérôme Cardan en français, est un mathématicien, philosophe, astrologue, inventeur et un médecin italien du XVIe siècle.
Personnalité hors du commun, à multiples facettes, il fut considéré comme l'un des plus grands médecins de son temps
Enfant illégitime et non désiré, il fut élevé à la dure par un père intraitable qui le battait fréquemment. Néanmoins, remarquant l’incroyable intelligence dont fait preuve l’enfant, son père lui enseigna le latin, le grec, les mathématiques, ainsi que les sciences occultes.
A tout juste 17 ans, il intégra la prestigieuse université de Pavie, puis celle de Padoue, pour y étudier la médecine et les mathématiques.
Conscient de posséder un formidable don de divination, il se disait doté d’une clairvoyance naturelle.