Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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mardi 27 août 2013

LES PROPHÉTIES ET LEUR FIABILITÉ


Les prophéties, les prophètes et leurs incroyables prédictions

les prophéties
Une prophétie est une projection mentale dans le futur. Le voyant fige un fragment du futur dans son esprit. Vaticination, augure, présage, pronostic sont synonymes de prophétie. Personne ne peut nier qu'il s'agit d'un don surnaturel défiant les plis du temps. Il existe deux types de prophètes, ceux dont les capacités divinatoires s'expriment sur le court terme et ceux dont les prédictions concernent des siècles.

dimanche 20 mai 2012

LES GRANDS PROPHETES DU MONDE.


 

RASPOUTINE ET LE MUSÉE DE 

L' ÉROTISME.

Le monstrueux service trois pièces du moine aurait été précieusement conservé dans du formol après son assassinat en 1916. Depuis, la question reste ouverte, s'agit-il du vrai, est-ce un faux ?
D’abord aux mains d’un groupe de femmes russes expatriées à Paris, qui le vénéraient comme symbole de fertilité, il fut finalement récupéré par la fille de Raspoutine et racheté à sa mort par un certain Michael Augustine. Mais cet Augustine joua un vilain tour au fameux pénis en essayant d’y substituer un vulgaire concombre de mer lors d’une vente aux enchères…
Vestige d’un temps révolu ou l’on pouvait voir les bites de moines, il a été vendu pour la modique somme de 6600 euros par un collectionneur d’antiquités, finissant sa folle course au sein de la collection du musée de l’érotisme de Saint Saint-Pétersbourg.

Fièrement érigé, baignant dans un liquide jaunâtre, il pose maintenant aux côtés d’une blonde, rendue rêveuse par sa  taille. 

LES GRANDS PROPHETES DU MONDE.


GRIGORI EFIMOVITCH RASPOUTINE
(1872-1916)


ÉMINENCE GRISE DE LA FAMILLE IMPÉRIALE

 
Grigori Efimovitch Raspoutine, l'une des figures les plus controversées de l'histoire russe, naquit vers 1872 à Pokrovskoïé en Sibérie, au sein d'une famille paysanne.
Cette bourgade est située sur les berges escarpées de la rive gauche de la Toura près de son confluent avec le Tobol, dans la région de Tobolsk. C'était, à la fin du XIXe siècle, un village de caractère, aux maisons anciennes, qui respirait l'aisance.


 La jeunesse de Raspoutine et même le début de sa vie d'adulte, appartiennent davantage à la légende qu'à l'Histoire. Les témoignages nombreux sont le plus souvent contradictoires.

Adulé par les uns, haï par les autres, le "staretz" ne laissait personne indifférent. Les Sibériens étaient alors souvent descendants de forçats ou de déserteurs arrivés là les fers aux pieds. Hommes simples, aux mœurs rudes, durs à la tâche, honnêtes à leur manière et audacieux. Ils se passaient volontiers des tribunaux pour punir sur le champ les délinquants et les voleurs pris sur le fait.

Le "varnak", le voleur de chevaux, notamment ne trouvait aucune circonstance atténuante aux yeux d'un Sibérien. Il n'y avait pas de plus mortelle injure. Or, les détracteurs du starets affirmaient que Grigori Raspoutine et son père avant lui se livraient à cette pratique honteuse. Que le nom même de Raspoutine signifiait vaurien. (De raspoutsvodébauche).

Efim, le père, tenant l'instruction pour une œuvre du diable, n'incita guère le jeune Gricha à fréquenter l'école.

Selon les témoignages de ses ennemis, le jeune Grigori se livrait dès son plus jeune âge à la boisson et à la débauche. Mais en même temps, il aurait possédé un ascendant exceptionnel sur les hommes et les bêtes dont il usait parfois pour le bien mais surtout pour le mal.
 
Pour d'autres témoins, admirateurs inconditionnels du "starets" le jeune Gricha se serait révélé dès l'enfance comme un être à la sensibilité délicate, de tempérament fragile, mais d'une force spirituelle hors du commun.

Doué d'un charisme extraordinaire, il séduisait les êtres qu'il côtoyait par son étrange regard fixe. Il étonnait son entourage par son don inné de clairvoyance, prédisant avec justesse et précision les événements à venir, qu'ils soient fastes ou néfastes.

On parlait aussi à mots couverts de son surprenant pouvoir de séduction sur les femmes (elles succombaient toutes à son charme) et sur le temps. En effet, de très loin à la ronde, lors des fêtes villageoises, on invitait le jeune Grigori pour jouer de la balalaïka, chanter et danser, car il avait la réputation de chasser les nuages et d'éloigner l'orage et la pluie.


 
Raspoutine le Vagabond

A cette époque, d'innombrables vagabonds parcouraient l'immense empire, vivant de l'hospitalité de ses habitants. Parmi eux des moines errants, des illuminés, des saints véritables. Il arrivait qu'Efim Raspoutine en reçût à sa table et les hébergeât pour la nuit, friand de leurs récits extraordinaires.

Ces aventuriers de passage et leurs histoires fabuleuses eurent une grande influence sur l'esprit du jeune Grigori. A l'âge de quinze ans, il effectua une première fugue dans le sillage de l'un de ces stranniki, tentant de gagner en sa compagnie le monastère de Verkhotourié, à cinq cents verstes de son village. Son père partit à sa recherche, le rattrapa, le corrigea sévèrement et tenta de le remettre au travail.

Mais Grigori était devenu incontrôlable. Il devint paresseux, voleur, ivrogne, trousseur de filles, pilier de cabaret où ses indéniables qualités de boute-entrain, chanteur et danseur forcené, faisaient merveille.

De temps à autre, il disparaissait de son village pour plusieurs semaines et les rumeurs les plus diverses circulaient sur le but de ses vagabondages. Durant une de ses fugues, le bruit courut qu'il s'était réfugié dans un endroit solitaire où il vivait en anachorète. En fait, il semble qu'il ait trouvé refuge quelque temps dans un monastère où les autorités ecclésiastiques exilaient pour les remettre dans le droit chemin des prêtres dévoyés, pervers, criminels, ou encore trop exaltés et s'étant livrés à des activités sectaires.

Voyant et thaumaturge

Ce serait au contact d'une telle communauté de moines, en observant son mode de vie, ses règles et ses rites, que le jeune Grigori aurait acquis le vernis nécessaire pour se faire passer pour "starets". Cette voie lui sembla plus lucrative que celle de voleur de chevaux. Aussi, pour être admis dans ce cercle, Grigori sut-il dompter son caractère violent, sa férocité native, en se faisant humble, soumis, obéissant, refoulant au plus profond de lui ses pulsions maladives.

La nature l'ayant doté d'une mémoire prodigieuse et d'une excellente faculté d'observation, d'une force physique et d'une volonté extraordinaires, son dynamisme ne manqua pas d'attirer l'attention sur lui au sein de la communauté qui l'hébergeait.
En effet, excessif en toutes choses, Grigori étonna les moines qu'il côtoyait par ses pouvoirs de persuasion et de séduction, son indomptable volonté. Il apprenait par cœur des chapitres entiers des Saintes Écritures, pouvait réciter durant des heures des préceptes moraux, prêcher avec autorité et conviction. Il pouvait se priver de nourriture et de sommeil durant des semaines, rester à genoux à marmonner des prières pendant des nuits entières. Cette conduite ascétique considérée par son entourage comme celle d'un saint homme lui valurent dans ce milieu pieux une très flatteuse renommée.
  Il étonna également son pieux entourage par ses surprenantes guérisons et ses étonnantes prophéties.
  Ainsi, en 1889, cinq ans avant son avènement, il prédit à des intimes que le prochain tzar mourrait assassiné. A d'autres, il prophétisa "la fin de l'Empire russe pour dans 100 ans". (Lettre d'Hermogène de Saratov).

En quelques mois, les prêtres "redressés" ayant été relâchés dans la nature et ayant retrouvé leurs amis au sein des innombrables sectes actives à travers l'Empire, parlèrent avec éloge de cet étonnant "staretz".

Marié et père de famille

A l'âge de 19 ans, Grigori épousa Praskovia Doubrovina une jeune fille rencontrée à la fête du monastère d'Abalak. Le mariage l'assagit. Il courut moins les tavernes et se remit au travail aux côtés de son père, puis aussi comme voiturier, transportant voyageurs et marchandises. Mais le décès de son fils l'affligea profondément et, abandonnant sa jeune femme, il repartit sur les routes.
 Il rendit visite au staretz Makari, un saint homme portant chaînes et silice, vivant misérablement dans une cabane au milieu d'une lointaine forêt des environs de Verkhotourié.
 Là, le saint ermite lui aurait dit : "Le Seigneur t'a choisi pour un grand destin. Pour affermir ton âme, va au mont Athos et prie la mère de Dieu." Raspoutine erra durant trois ans à travers la Russie, les Balkans, avant d'arriver au célèbre mont en compagnie de Dimitri Petcherkine, son meilleur ami, un être encore plus exalté que lui. "Mais les vingt monastères du mont Athos ne furent pas de son goût, car dès son arrivée il dut se mettre au travail. Et sur la presqu'île de cent kilomètres de long sur vingt de large où se trouvaient ces monastères, pas une seule femme. La continence forcée lui paraissait insupportable. Un jour qu'il se promenait dans les bois qui entourait les maisons, il eut un choc terrible : dans un fossé se trouvait un beau novice dans les bras d'un moine ! Il ne savait pas que telle chose existait et il cracha son dégoût." (Eugénie de Grèce, le tsarévich enfant martyr).


 
La vie sexuelle de Raspoutine

Durant ces années de jeunesse, Raspoutine se sentit écartelé entre son ascétisme religieux et ses besoins sexuels extravagants. Il ne parvenait pas à dominer ses pulsions. Il avait beau essayer de combattre le "diable" qu'il sentait en lui, il succombait toujours à ses appétits monstrueux. Pour exercer sa volonté dans le sens du bien il se livrait à des exercices puérils. "Il se mettait au lit avec une femme nue, en utilisant toute sa force pour vaincre le désir de la chair. Hélas ! Son appétit sexuel prenait généralement le dessus."
 
  A ce moment de sa vie, il rencontra deux personnes qui le marquèrent profondément. La première, le père Andréï Golovine, un prêtre orthodoxe défroqué qui vivait en patriarche au sein d'une secte de la mouvance de ce que l'on appelait alors le "khlistovsko". Les adeptes de cette secte aux innombrables ramifications vivaient en communautés, n'obéissaient à aucun pontife, rejetaient l'autorité de l'Église, de ses prêtres, de sa morale, de ses dogmes. Ils avaient pour doctrine une sorte de syncrétisme entre la foi chrétienne, le spiritisme, et une mystique sexuelle orgiaque. Ils prétendaient que c'est à l'instant de l'orgasme, de l'excitation physique la plus intense, que le Saint-Esprit descend sur le croyant. Ils estimaient que la jouissance qui survenait lorsque l'union débridée des sexes atteignait son paroxysme constituait l'effet de la grâce divine.
  Les stupéfiantes cérémonies des "khlistys" apparaissent comme une étrange parodie des messes solennelles de l'Église orthodoxe. Dans des lieux de culte désaffectés, éclairés par des centaines de cierges, les adeptes des deux sexes, en voiles transparents, s'adonnaient à des danses lentes et lascives qui dégénéraient, au rythme accéléré de musiques sacrées détournées, en un tournoiement insensé se terminant dans une sauvage orgie amoureuse. Grigori excellait dans ces exercices de piété.
  Pourtant, selon certains auteurs, les "khlistys" n'auraient jamais brisé leurs relations avec l'Église orthodoxe, dont ils pratiquaient officiellement les rites pour prévenir les poursuites. Ils assistaient à la messe, reconnaissaient les sacrements et s'approchaient très souvent de la Sainte-Table, cherchant dans la communion une force toute particulière pour "évoquer le Saint-Esprit".
 
Raspoutine "staretz"

Raspoutine fréquenta assidument quelques-unes de ces communautés au cours de ses vagabondages. Après des années d'absence et après avoir parcouru des milliers de kilomètres, Grigori finit par rentrer chez lui. Sa femme et sa famille le reçurent comme l'enfant prodigue.


 
En 1896, à sa famille réunie et à quelques voisins venus le saluer, il affirma : "Maintenant je suis un staretz ! Le débauché s'autoproclama "homme de Dieu" ! A partir de là, ses dons de guérison et de voyance lui attirèrent la sympathie de certains de ses compatriotes malgré l'anathème porté contre lui par le pope du village.


 
On raconta au cours des veillées mille exploits attribués au saint homme : comment il guérit des animaux de ferme tombés malades, calma des chevaux fous, rendit la vue à un aveugle, permit à une femmes stérile d'enfanter deux beaux enfants.
  Entre 1896 et 1900, Grigori vécut dans sa famille sans trop de turbulences. Praskovia lui donna trois enfants, Matriona, Dimitri et Varvara. Mais il ne cessa de fréquenter les cercles sulfureux des adeptes du khlysty.

Sur plaintes répétées du pope, une enquête fut ouverte à son encontre. Craignant des poursuites, Raspoutine entreprit un nouveau pèlerinage. Il passa à Kazan où il séjourna plusieurs mois, durant lesquels il fit la connaissance de dignitaires influents de l'Église, avant de se rendre à Kiev.
  Partout où il passait, le jeune staretz menait une double vie. Le jour, il étonnait ses interlocuteurs par son langage simple mais enthousiaste, ses propos imagés, ses idées originales. Ses yeux vifs et expressifs semblaient avoir le pouvoir de mettre à nu le cœur de la personne prise dans le faisceau de son regard magnétique. Raspoutine mettait littéralement les êtres sous influence hypnotique. La nuit par contre, il se livrait à toutes les débauches imaginables, s'enivrant en mauvaise compagnie dans des bouges immondes et les cabarets mal famés, profitant de l'énorme pouvoir de séduction qu'il exerçait sur les femmes. Quelques clercs fascinés par son charisme le mirent à l'épreuve, lui posant des questions insidieuses auxquelles il répondait généralement à leur entière satisfaction.
  Ce qui les étonnait le plus en lui était son étonnante faculté de thaumaturge et de visionnaire lorsqu'il se mettait en état de transe. Si le staretz parvenait à séduire la plupart des religieux, certains ne furent pas dupes. L'évêque Antonyi de Volhynie par exemple avait parfaitement percé à jour la duplicité et l'hypocrisie de sa conduite et tenta de mettre en garde ses pairs.

  Prédicateur itinérant

Au début du vingtième siècle, armé d'un vernis ecclésiastique acquis au sein des congrégations qu'ils fréquenta, Raspoutine reprit quelque temps son existence vagabonde en tant que prédicateur itinérant.


 
Ce fut au cours de ces voyages qu'il rencontra le second personnage qui exerça une profonde influence sur son destin : Andreï Barsov. C'était un moine érudit, discret, aux mœurs irréprochables, d'une grande douceur, d'une foi intense et d'une immense bonté. Homme d'une parfaite moralité, d'un caractère à la fois paisible et bien trempé, Andreï apparut au colérique, paillard et intempérant Grigori comme un exemple lumineux.
  Ce religieux confiant et naïf admirait la vigueur, l'enthousiasme, le dynamisme du "staretz" tout en ignorant ses débauches et ses frasques, Grigori admirait chez son ami Andreï sa vertu, ses connaissances encyclopédiques, sa foi inébranlable, sa volonté intransigeante vouée au service du bien.
  Raspoutine tenta bien d'imiter la conduite exemplaire de son ami, d'acquérir sa foi, mais à la première tentation, il retombait dans le vice, le stupre et la fornication



 
Fin 1902, Grigori fut de retour pour quelques mois dans sa famille à Pokrovskoie. Mais déjà sa renommée était parvenue à Saint-Pétersbourg et l'Académie de la capitale annonça «qu'en Sibérie était apparu un prophète, un homme d'une clairvoyance divine, un parfait ascète, un faiseur de miracles du nom de Grigori».

  Dans la capitale

L'évêque Théophane, inspecteur de l'Académie de la capitale était un prélat d'une grande bonté et d'une extrême érudition aimé de tous. Surpris dans sa bonne foi par l'apparente sainteté du jeune staretz dont tous les correspondants vantaient les mérites, il s'intéressa à ce moine obscur, l'accueillit chez lui à bras ouverts et l'aida par des lettres de recommandation, à approcher quelques personnes influentes de l'Église et de la bonne société.
  En quelques mois Grigori Raspoutine devint la coqueluche des salons du Tout-Saint-Pétersbourg. Cette société élégante et oisive, vivant en vase clos, se passionnait pour les sciences occultes, la communication avec les esprits, les tables tournantes, les extralucides, les thaumaturges de tout acabit. Les femmes auxquelles il était présenté tombaient toutes sous le charme de son regard pénétrant. Grâce à elles, il se fit très vite quelques relations dont l'appui lui permit de se pousser plus avant dans le grand monde.

  Il succédait d'ailleurs à d'autres mages un temps à la mode dans la capitale, tel Papus, Maître Philippe de Lyon, le moine Iliodore et quelques autres. Le jeune prédicateur vagabond à l'aspect fruste, aux mœurs dévoyées, au langage cru et imagé, au regard magnétique possédant un énorme pouvoir de fascination, fit des ravages dans les rangs des jeunes filles de la noblesse auxquelles il fut présenté.
  L'évêque Théophane amena un jour son protégé à une réception des grandes-duchesses Militza et Anastasia "les Monténégrines", qui l'introduisirent à la cour.
  Il soulage le tzarévitch

Raspoutine survient au bon moment. La naissance en 1904 du tzarévitch Alexis fut pour la Russie, le tzar Nicolas II et son épouse une époque heureuse et faste à laquelle succédèrent très vite la douleur et le drame. La guerre russo-japonaise entraîna l'imprévisible défaite des forces impériales, à laquelle succédèrent les troubles révolutionnaires qui agitèrent l'empire. Enfin, l'apparition chez Alexis des premiers symptômes de l'hémophilie, la maladie des rois, qui mettait en danger la vie même de l'héritier du trône attrista les souverains.
  Fragilisé par la tragédie de la défaite de l'Empire et sa tragédie familiale, le couple impérial se laissa subjuguer par Grigori Raspoutine qui parvint en peu de temps à exercer une influence incroyable sur le tzar et surtout sur son épouse.
  Les promesses de guérison de leur fils et les premières améliorations constatées chez l'enfant redonnèrent l'espoir aux monarques. En quelques mois, Raspoutine sut se rendre indispensable à la famille impériale. Jouissant de la plus totale confiance de la tzarine, l'étrange moujik put aller et venir à sa guise dans la demeure, accéder librement aux chambres des jeunes grandes-duchesses et à celle du tzarévitch dont il soulagea à plusieurs reprises les douleurs, séduire les suivantes et lutiner les bonnes.


 
Persuadée que le saint homme pourrait sauver son fils de la terrible maladie, convaincue de la réalité de ses dons de thaumaturge et de voyance, certaine de pureté de ses mœurs et de ses intentions, la tzarine lui accorda toute sa confiance. L'interrogeant souvent sur l'avenir du pays, sur la politique à suivre, sur la valeur ou la loyauté des serviteurs de l'État, Alexandra Féodorovna le laissera peu à peu s'immiscer dans les affaires de l'État et le défendra contre les détracteurs de plus en plus nombreux de ce fascinant personnage.
  Mais en 1908, le vent semble tourner. Des rapports effrayants émanant de l'Okhrana, la police secrète, circulent dans les plus hautes sphères de l'État, alertant le général Dédiouline, commandant du palais. Le président du conseil, Stolypine ordonne une enquête et prévient l'empereur de son résultat. Nicolas II ne prend pas l'avertissement au sérieux.

La nurse d'Alexis, Maria Vichniakova se plaint pourtant un jour que le moine avait voulu la violer. Alexandra Féodorovna la traitera de mythomane et l'éloignera. Mais les incidents de ce genre se multiplient et le scandale semble inévitable. Afin d'éviter toute équivoque, Nicolas II donne des instructions pour que le staretz n'entre plus dans les chambres des grandes-duchesses, ne fréquente plus le palais sans nécessité absolue. Les rencontres entre la tzarine et Raspoutine auront lieu désormais dans la maison d'Anna Viroubova, dame d'honneur et confidente, située près de là. La "vache" comme l'appelle Alexis est une grosse femme exaltée. Une parfaite illuminée. Adepte fanatique du staretz et des sciences divinatoires, son influence sur l'impératrice est immense.
  Raspoutine est au courant de tous les potins du palais

Grâce à sa complicité active, le moine est au courant de tous les potins du palais et des affaires les plus intimes du couple impérial ce qui lui permet, lors des consultations en tête à tête avec Alexandra, de lui révéler des choses tellement précises que la naïve impératrice accepte comme des preuves irréfutables de ses dons de voyance.
  La tzarine ira jusqu'à commettre l'imprudence d'adresser des lettres au grossier moine indiscret qui les exhibera lors de séances de beuveries. Peu à peu, tous ceux qui, à un moment donné, ont cru dans la sincérité, la sainteté et les charismes du staretz, se rendent compte qu'ils se sont trompés sur son compte.
  L'évêque Théophane parle de la corruption morale de son ancien protégé ce qui lui coûte son poste de recteur de l'Académie de théologie de Saint-Pétersbourg et sa place de confesseur de Leurs Majestés. Jusqu'aux grandes-duchesses Anastasie et Militza qui regrettèrent amèrement de l'avoir présenté aux souverains. Les journaux s'emparent de l'affaire et brocardent allègrement les frasques du saint homme ridiculisant du même coup la famille impériale.
  Mais la Tzarine refuse obstinément de lui retirer sa confiance. Elle croit fermement à ses pouvoirs surnaturels, à ses dons de guérison et de voyance, persuadée que lui seul peut sauver la vie du tzarévitch.
  En 1911, comme la rumeur publique sur les turpitudes de Raspoutine enfle, le tzar se décide à confier à l'un de ses aides de camp, Alexis Nicolaievitch Mandryko, le soin d'effectuer une enquête approfondie sur le moine contesté.
  Le rapport de son envoyé est accablant. Malgré les supplications de son épouse, le tzar donne l'ordre au staretz de ne plus réapparaître au palais ni dans la capitale. Le rusé moujik estimant qu'il est vaut peut-être mieux s'éloigner pour quelque temps, se rend en pèlerinage à Kiev, au Mont-Athos puis à Jérusalem.
  Un télégramme angoissé d'Alexandra le rappellera en Russie. Le tzarévitchest au plus mal. Les soins attentifs des meilleurs médecins d'Europe accourus au chevet du malade lui sont prodigués. Les soins attentifs de la médecine officielle alliés aux prières et aux impositions des mains du staretz remettent l'enfant sur pied et le moine en selle.
  Mais cette fois Raspoutine souhaite s'implanter durablement dans la place. Au cours d'une nuit de beuverie chez les tziganes, il profère à l'égard des souverains une prédiction menaçante :


 
"Dieu a placé la famille impériale et la Russie sous ma seule sauvegarde. Si je venais à disparaître prématurément, le tzar, la tzarine et leurs cinq enfants périraient à leur tour dans la douleur et l'opprobre."
  Ses amis prirent cela pour une fanfaronnade d'ivrogne.
  La guerre et la chute de la monarchie

La guerre mondiale (qu'il n'a apparemment pas prévue) offre un nouveau tremplin aux ambitions démesurées du staretz. Désormais, c'est Raspoutine qui fait et défait les ministres et impose au tzar tout puissant mais de caractère faible et hésitant, la conduite des affaires de l'État, malgré la réprobation générale de son gouvernement.   
Devant cette situation incroyable d'un monarque omnipotent, maître de l'un des plus puissants empires de la terre, manipulés par un charlatan qui conduit le pays au désastre, quelques personnes se réunissent autour du jeune prince Félix Youssoupoff et décident secrètement de l'éliminer physiquement.


 
Dans la nuit du 29 décembre 1916 les cinq conjurés amateurs réussissent non sans d'incroyables difficultés, à tuer Grigori Raspoutine et à jeter son corps dans la Néva.
 La nation soulagée applaudit. Mais la guerre se poursuit, de plus en plus meurtrière, affamant et ruinant le pays, et cet acte de bravoure de quelques héroïques patriotes pour libérer la famille impériale du joug de son ange noir ne la sauvera pas de la révolution qui gronde.
 Au cours des mois qui suivent, alors que le pays court au désastre, la révolution éclate, Lénine s'empare du pouvoir, et la sinistre prédiction de Raspoutine s'accomplira dans toute son horreur : dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à Iekaterinbourg, la famille de Nicolas II tout entière, le tzar, la tzarine, leurs cinq enfants et quelques proches périront sauvagement assassinés par les bolchéviks.

 
Le sexe de Raspoutine exposé dans un musée



Selon un curieux article d'Isabelle Hontebeyrie paru dans L’internaute actualité(www.linternaute.com/afp/depeche/ins/), l'appareil génital du staretz serait présenté au public dans un musée privé de Saint-Petersbourg, situé dans la clinique d'urologie du Dr Igor Knyazkin.
 Devenu l'attraction de ce musée consacré à l'érotisme, l'organe exposé à la curiosité populaire conservé dans du formol dans un bocal, ne mesurerait "plus que" 28,5 cm!
 Le bruit ayant couru que de fixer le membre imposant de Raspoutine pouvait améliorer les performances amoureuses voire guérir de l'impuissance, de nombreux Russes passent une heure ou deux à contempler l'organe !
 Le docteur Knyazkin a déclaré avoir acquis cet objet d'un antiquaire français pour la somme de 6 600 euros avec des lettres manuscrites de l'ancien confident des Romanov.
  Sources et Ouvrages de référence :
·       Laurence Gatinot-Grost : La tzarine martyre, (Atlantica) 2001.
·       Eugénie de Grèce : Le Tzarévitch, enfant martyr, (Perrin) 1990.
·       Kurt-E. Höhener : Raspoutine voyant et thaumaturge, (chez l'auteur) 1956.
·       Princesse Paley : Souvenirs de Russie, (Atlantica) 1989.
·       Alexandre Spiridovitch : Raspoutine, (Payot) 1935.
·       Prince Félix Youssoupoff : Mémoires, (V & O) 1990.
·       Prince Félix Youssoupoff : La fin de Raspoutine.

jeudi 3 mai 2012

Nostradamus, les prophéthies d'un homme de science

Portrait de Nostradamus Nostradamus figure parmi les plus célèbres astrologues, il aurait prédit certains des événements les plus marquants des 450 dernières années.

Ce prophète français a-t-il réellement pû prévoir ces catastrophes ?
Des astrologues et des historiens se penchent sur les calculs de Nostradamus afin d'essayer de décoder ces célèbres prophéties.

A en croire certain le drame du 11 septembre 2001 aurait été prédit il y a plus de 450 ans.
L'attentat des tours jumelles est un exemple d'événements récents associés à des écrits de Nostradamus. Cet astrologue, plus que prolifique, à rédigé des milliers de prédictions mais il ne doit sa renommée qu'à un seul de ces ouvrages "les prophéties".

On y trouve 942 prédictions énigmatiques. Depuis leurs publications en 1555, elles ont été attribuées à de nombreux tournants de l'histoire.

Plus loin dans le passé on trouverait des références à Napoléon ou au grand incendie de Londres. Certains pensent que Nostradamus aurait prédit la révolution française, les deux guerres mondiales, l'assassinat du président Kennedy et enfin une grande apocalypse. Mais le véritable sens de ses prophéties demeure un mystère, comme l'histoire de sa vie.
Des spécialistes tentent aujourd'hui de reconstituer le puzzle pour trouver la clé des dons prophétiques de Nostradamus.

medicis nostradamus

Il est né en 1503 dans un village du sud de la France Saint-Rémy de Provence, il est d'abord apothicaire ce qui l'amène à sillonner la campagne pour vendre ses remèdes.

Ce n'est qu'à l'approche de la cinquantaine qu'il se lance dans l'astrologie, personne ne sait pourquoi Nostradamus s'est mis à prévenir l'avenir, il semble avoir appris les rudiments du métier lorsqu'il était étudiant.
Au XVIe siècle l'astrologie est considérée comme une science exacte. Pour obtenir une prédiction fiable, il faut des calculs rigoureux et ses méthodes s'apprennent. Nostradamus a fait une partie de ses études à l'université de Montpellier.
Un document atteste qu'un certain Michel de Notre-Dame de Saint-Rémy s'est inscrit à la faculté de médecine en 1529. A l'époque la médecine et l'astrologie sont étroitement liées.
Par exemple, les gens pensaient réellement que Mars ou Vénus pouvaient influer sur leurs comportements quotidiens.

Il est probable qu'à 26 ans Nostradamus doive étudier les cartes anatomiques nommée Home zodiacaux, les médecins les comparent aux tableaux astrologiques pour doser les traitements.
On croit alors que la position du soleil, de la Lune et des planètes a une influence sur le fonctionnement du corps.
Ainsi à l'époque, on évitait d'opérer un organe positionné sous l'influence de la Lune de crainte de provoquer une hémorragie.
À Montpellier, Nostradamus reçoit l'une des meilleures formations de France en astrologie. Pourtant 20 ans plus tard, à Salon-de-Provence, il semble avoir mis ses talents au service d'une autre cause : prédire l'avenir.

Prophéties de Nostradamus

Les prophéties de Nostradamus

On sait que Nostradamus a écrit au moins 7280 prédictions dont la plupart se trouvent dans des almanachs.
Ces almanachs sont des livrets de prédictions valables pour une année donnée, il les publiera de 1550 jusqu'à sa mort en 1566.
Nostradamus en écrivait parfois deux ou trois par an, ils étaient vendus dans la rue pendant les foires.
Ces almanachs étaient vendus au grand public. Il s'agissait à l'époque, d'une nouvelle technologie, un peu comme l'informatique aujourd'hui.
Pour améliorer son ordinaire il établit également l'horoscope de certains de ses clients qui souhaitent connaître à l'avance les hauts et les bas de leur vie. A l'époque de plus en plus de gens font établir leur horoscope.
Grâce aux almanachs et à ses horoscopes Nostradamus devient une célébrité.
Les scientifiques du XVIe siècle essayent de comprendre le monde qui nous entoure, les gens croyaient que la fin du monde était proche car les maladies, la guerre et la famine faisaient rage dans toute l'Europe.

Les gens étaient dominés par la peur et par leurs croyances donc ce qui pouvait libérer de cette peur c'était de croire.
La renommée de Nostradamus finit par atteindre le sommet de l'État.
Il a fait une ou deux prédictions un peu énigmatiques en recommandant au roi d'y prêter attention, c'est ce qui l'a amené à la cour.

Une fois introduit dans la haute société, il devient le favori de nombreux membres de la famille royale, parmi eux Catherine de Médicis et son époux le roi Henri II.
Tous les jours Henri II consultait l'almanach de Nostradamus.
La crédibilité de l'astrologue est encore renforcée en l'an 1559, pendant une joute le roi reçoit un éclat de bois dans l'oeil est décédé peu après. Cela a plongé le pays dans l'anarchie, ces événements sont dus à des niveaux les prophètes de malheur, tels que Nostradamus.
Catherine de Médicis
Même s'il astrologue n'a pas détaillé les circonstances de la mort du roi, Catherine de Médicis se tourne vers lui dans l'espoir qu'ils prédisent un avenir meilleur.
Elle a une telle confiance en ses talents qu'elles se rend dans un château de Salon-de-Provence pour le consulter, elle n'est d'ailleurs pas la seule famille royale à faire appel à ses services.

Mais tout n'est pas aussi simple. De son vivant déjà, certains remettent ses capacités en question.
Il n'est pas le seul astrologue en France au XVIe siècle et sur ce marché, la concurrence est rude. D'après un mémorialiste de l'époque, Paris comptait 200 000 habitants et 30 000 astrologues en activité, c'était une profession très prisée.
Les rivaux de Nostradamus sont bien plus critiques envers lui que ses clients royaux, comme l'attestent certaines archives de la Bibliothèque nationale.
On reproche à Nostradamus d'utiliser des méthodes erronées pour faire ses prédictions, il y a une raison évidente à ces critiques : la jalousie.
Pourtant des événements historiques suggèrent que leur plainte n'était peut-être pas sans fondement.
Il s'avère que Nostradamus n'est sans doute pas allé au bout de ses études médicales et astrologiques à l'université de Montpellier. Nostradamus aurait été renvoyé, son nom étant barré sur le registre de l'université. À l'époque, le métier d'apothicaire est peut considéré et empêche souvent de devenir médecin.

A l'époque un médecin doit faire neuf ans d'études, pourtant Nostradamus consulte à 270 km de l'université, quatre ans seulement, après avoir commencé ses études.
Il y a peu de chances qu'il soit arrivé au bout de ses études à Montpellier, il a dû se former à l'astrologie sur le tas.

Révolution francaise Nostradamus

Des prédictions exactes?

Des experts analysent ses travaux dans le but d'y trouver des erreurs, il reste très peu de ses horoscopes, l'un d'eux, retranscrit dans un journal intime, peut être comparé à la vérité historique, l'horoscope d'un certain Antoine Suffren a été établi quand il était enfant.
Nostradamus prédit qu'il sera barbu, avec le dos courbé, qu'il se disputera avec ses frères et qu'il mourra à 75 ans.
Dans les faits Antoine n'a jamais porté de barbe, il avait de bonnes dents et le dos droit et pas de problèmes familiaux et il est mort à 54 ans.
En l'occurrence Nostradamus se trompe radicalement dès qu'il essaye d'être un peu précis.

Pourtant l'aura de mystère qui entoure Nostradamus depuis plus de quatre siècles est si forte que ses adeptes préfèrent ne pas le remettre en question.
Ils interprètent ses écrits de façon à ce qu'ils s'adaptent aux événements.
Une de ces prédictions est pourtant parfaitement claire parce que ça ne s'est jamais réalisé, on croit souvent qu'il a prédit une apocalypse mais ces prédictions vont jusqu'au quatrième millénaire, après plus rien.
S'il était capable de prédire l'avenir, la seule chose rassurante c'est qu'on est tranquille jusqu'en 3797.

Mais si le passé est condamné à se répéter, les révélations sur les pseudos talents prophétiques de Nostradamus n'empêcheront pas certains de continuer à croire qu'il détenait les clés de l'avenir...

mercredi 2 mai 2012

LA PROPHETIE DU WEBBOT.


LA PROPHÉTIE APOCALYPTIQUE DU WEB BOT  :  21 décembre 2012  ?




LES GRANDS PROPHETES DU MONDE.


-        LES PROPHÉTIES DE LA MÈRE SHIPTON -

(1488 - 1561)
-        La mère Shipton prédit plusieurs événements historiques qui allaient
façonner le monde moderne. Voici l'histoire d'une des plus grande
prophète de l'histoire, qui marqua à tout jamais l'histoire anglaise.
Ce n’est peut-être pas une coïncidence que les prophètes et les
visionnaires soient apparus aux époques les plus troubles, où de grands
changements survenaient. C’est aussi durant une période comme celle là,
par une nuit d’été de 1488, qu’une jeune fille donna naissance à un
bébé illégitime, dans le Yorkshire.



À sa naissance, Ursula Sondheil était infirme, mais elle n’allait pas
tarder à faire parler d’elle comme prophétesse sous le nom de la Mère
Shipton. Elle était difforme, mais elle avait l’esprit agile. Ainsi,
elle avait appris à lire et à écrire beaucoup plus rapidement que la
plupart des enfants de son âge. A 24 ans, elle épousa un charpentier
ordinaire du nom de Toby Shipton, de Spipton, près de York. Sa
réputation de voyante ne tarda pas à se répandre dans toute
l’Angleterre et en Europe. Des centaines de curieux se massaient autour
d’elle, buvant ses paroles sibyllines.

La légende dit qu’elle serait née dans les cavernes près du château de
Knaresborough. Cependant tous les détails entourant la naissance et
l’enfance de celle qui deviendra la mère Shipton ont été transmis de
bouche à oreille pendant plus de 150 ans, alors personne ne connaît les
circonstances réelles entourant ses premières années de vie.
Ce que nous savons cependant, c’est que depuis 1641, plus de cinquante
ouvrages ont été écrit à son sujet et que son histoire a marqué
l’imagination collective pendant des siècles. Les nombreux récits,
parfois peints ou même brodés, nous laisse voir l’impact qu’a eu la
mère Shipton sur son entourage.

L’histoire raconte par exemple qu’un jeune noble serait venu consulter la prophète
pour savoir quand s’achèvera la vie de son père. Ce dernier avait
besoin d’argent, et ne pouvait plus attendre de recevoir son héritage.
La mère Shipton ne lui dit rien. Le jeune homme tomba malade peu de
temps après. C’est pourquoi le père de ce dernier vint à son tour
consulter Ursula, dans l’espoir qu’elle puisse l’aide à sauver son
fils. Cette dernière répondit :

« Ceux qui patiente en espérant la mort des autres,
Leurs propres fins surviennent,
La terre qu’il a tant cherchée, bientôt il aura,
La terre de sa suffisance, dans sa tombe… »

Bientôt après la mort du jeune homme, la nouvelle des circonstances entourant
sa mort et de la prédiction de Ursula Shipton ne fit qu’augmenter la
crainte entourant cette mystérieuse femme. Cette peur était toujours
présente, même longtemps avant son mariage. On raconte en effet qu’elle
avait développé des dons de sorcellerie afin de se venger de ceux qui
la persécutaient, ceux et celles qui se moquaient de son apparence
physique. En effet, plusieurs racontaient qu’elle était la « fille du
diable », une sorcière sanguinaire qui représentait un risque pour son
village, et surtout pour les enfants.

La naissance et l’enfance de Ursula Sondheil

Selon les rumeurs, la mère d’Ursula se nommait Agatha et était une orpheline
lente d’esprit et paresseuse. Elle préférait la prostitution
occasionnelle plutôt que de travailler comme ménagère ou cuisinière. La
légende dit qu’un homme l’a séduite et qu’il avait consenti à lui
accorder un certain confort, en échange de faveurs sexuelles. Elle
tomba donc enceinte de cet homme. Les gens ont rapportés que l’homme
était aussi froid que de la glace, et qu’il ne semblait pas apprécier
la tournure des évènements.

D’ailleurs, lorsqu’elle tomba enceinte, les voisins réclamèrent qu’elle soit
poursuivie pour prostitution devant la justice locale. Elle dû avoir
beaucoup de courage, car elle n’avait que 15 ans lorsqu’elle et son
ventre énorme se retrouvèrent devant le juge. La poursuite fut
abandonnée. Son amant, avait, semble t’il, enfanté deux autres femmes
du village.

La légende raconte qu’elle naquit quelque part aux alentours du fleuve Nidd, par une
chaude nuit de juillet, alors que le tonnerre grondait. Tout près d’un
ancien site où l’eau possède des pouvoirs mystiques. La petite Ursula
vit le jour dans des conditions misérables. La sage-femme qui
l’accoucha aurait rapportée que le bébé était énorme et difforme.

La jeune mère était pauvre, mais son amant continua à subvenir à ses
besoins. Nul ne sait comment elle fit, mais elle réussit même à
convaincre un prêtre de baptisé son enfant, et ce même malgré
l’opposition locale. En effet, si il était rare à cette époque qu’un
enfant né illégitimement soit baptisé, celui-là avait également la
réputation d’être l’enfant du diable. C’est l’abbé de Beverley qui
accepta la demande de Agatha, même si cette dernière habitait à plus de
60 miles de Knaresborough.

Selon les conteurs, sa mère aurait donnée Ursula à une mère adoptive alors
qu’elle était âgée de deux ans. Agatha elle, trouvera refuse dans un
couvent près de Nottingham où elle passera le restant de sa vie.
Les légendes disent que la petite fille qu’était la mère Shipton était
intelligente et malveillante. Une fois, alors qu’elle travaillait à
l’extérieur, sa mère adoptive entendit l’enfant crier très fort. Elle
tenta d’entrer dans la maison, mais une force invisible l’en empêcha.
Elle demanda alors de l’aide de ses voisins, qui firent également
incapables de pénétrer à l’intérieur. Un prêtre qui passait par là vit
la scène. Il calma les gens et parvint à combattre la force invisible
et entra dans la maison. Le berceau était vide, car la jeune Ursula,
complètement nue, souriante, était assise devant le foyer. Il est
possible aussi que la mère adoptive ait inventée de ces histoires comme
celle là pour expliquer certaines de ses négligences.

Ursula grandit et les histoires au sujet de son adolescence et du début de sa
vie adulte ne sont qu’un éloge à sa laideur. Elle doit avoir ardemment
rêvée, comme toutes les autres jeunes filles de son âge, à un prince
charmant. Nul n’aurait pensé assister un jour à son mariage, mais
pourtant, un charpentier de métier, nommé Toby Shipton, lui demanda sa
main. Plusieurs crurent qu’il avait été ensorcelé, qu’elle avait dû
utilisée une poudre d’amour ou un élixir quelconque que pour le faire
tomber amoureux d’elle. C’est en 1512, alors qu’Ursula Sondheil était
âgée de 24 ans, qu’elle devint Ursula Shipton.

C’était une période importante pour l’Angleterre. Henry VIII, âgé de 21 ans,
venait d’être couronné roi et avait déjà conquis le cœur de son peuple.
Parmi ses conseillers se trouvait Thomas Wolsey, fils d'un boucher
d'Ipswich, futur archevêque de York et cardinal à Rome.

La vie était probablement beaucoup plus facile pour la mère Shipton
maintenant qu’elle était mariée. Elle et son mari n’avaient pas
d’enfants et vivait plutôt bien. Ce fut un mois après le mariage que,
pour la première fois, des voisins virent lui demander conseil. Une
chemise et un jupon avaient disparus et ce vol intriguait beaucoup le
voisinage car ces articles étaient plutôt dispendieux à l’époque.

Le mère Shipton déclara seulement qu’elle savait très bien qui avait volé
les vêtements, et qu’elle ferait le nécessaire pour que ces biens
soient rendus. Elle donna quelques indications à sa voisine. Cette
dernière, comme prévu, se présenta à la croix du marché dans
Knaresborough. C’est là qu’une femme se présenta, avec les vêtements
disparus.
L’inconnue se mis à danser et à chanter :
« J’ai volé mes voisins, regarder moi, je suis une voleuse et je vous le montre »
Elle rendit les vêtements, fit une révérence et s’en alla.
Plusieurs évènements mystérieux du même genre ont grandement contribués à la
réputation de la mère Shipton. À la même époque, elle prédis la chute
du clocher de l’église locale et la mort d’un seigneur en visite dans
la région. Sa réputation commença à s’étendre dans tout le Yorkshire.

C’est à cette époque que le roi Henry VIII, encouragé par Thomas Wolsey,
parti en guerre et décida d’envahir la France. L’Angleterre n’avais
alors aucune armée stable et un recrutement intensif commença dans tous
le pays. Ses troupes essuyèrent plusieurs défaites, mais le roi était
obstiné et en 1513, avec l'aide de mercenaires autrichiens fournis par
l'empereur Maximilian, il remporta sa première victoire importante,
bataille surnommée « The battle of Spurs (La guerre des dents) ». La
mère Shipton avait d’ailleurs prédit cet évènement :


De plus en plus de gens venaient consulter Ursula. Quelques fois même, des
visiteurs se présentaient sous de faux noms et la prophète savait quand
même exactement qui ils étaient.
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Un de ces visiteurs était l’abbé de Beverley, qui, maintenant devenu
vieux, commençait à craindre les réformes imposés par Wolsey aux
petites communautés. Lors de sa visite, la mère Shipton n’avait pas de
très bonnes nouvelles pour lui. Elle lui expliqua comment Wolsey allait
affamé le royaume, en particulier les communautés plus isolées, que les
pauvres et les malades ne pourrons bientôt plus trouver refuge dans
certaines églises et monastère, que plusieurs d’entre eux allaient être
privé d’éducation… et que le roi ainsi que son parlement renierai
Wolsey au cour des prochaines années et que ce dernier allait mourir
dans des conditions misérables !

Wolsey étant devenu l’homme le plus puissant et craint du royaume, plusieurs
des prophéties de la mère Shipton parlaient de ses actes futurs et de
sa chute. Celui-ci fut rapidement au courant de la réputation de cette
prophète et qu’elle prédis sa chute. Il mandata donc 3 hommes, le duc
de Suffolk, Charles Brandon, ainsi que le seigneur D'Arcy de Yorkshire
et le seigneur Percy , comte de Northumberland, d’aller rencontrer la
mère Shipton et de voir de leurs yeux si la rumeur était fondée, si
elle était une vraie sorcière.

Lorsqu’ils se présentèrent devant la maison de la prophète, cette dernière était
déjà à l’extérieur, souriante et invita les trois hommes à venir
s’asseoir à l’intérieur, devant un bon feu de foyer. Une fois à l’aise
à l’intérieur, un des hommes aurait dit :

«Vous ne seriez pas aussi accueillante si vous sauriez qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici…!»

« Je crois que les messagers ont le droit d’être bien accueillis…» répondit elle doucement en leur offrant de la bière.

« Vous savez pourquoi nous sommes ici ? Vous avez dit que le cardinal ne
pourrait jamais voir York, et il n’a pas du tout aimé cela…»

« Je n’ai jamais dit qu’il ne pourrait pas voir York, dit elle poliment, j’ai seulement dit qu’il ne l’atteindra jamais de son vivant… »

« Bien » dit le duc avec difficulté, « il a dit que la prochaine fois qu’il viendrait dans York, vous serez brûlée sur un grand bûcher.»

« On verra bien » dit alors la prophète.

Sur ses mots, elle jeta son foulard dans le foyer. Les flammes lui touchait
mais ne le brûlait pas. Elle le reprit alors et déclara :

« Non, je ne crois pas que je vais finir brûlé.»

Elle jeta un coup d'oeil sur le duc de Suffolk. Ce dernier et ses deux
acolytes transpiraient la peur, cette peur de la sorcellerie. Une des
hommes osa lui demander si elle savait ce que leur réservait leurs
futurs. Elle devint soudainement très sombre et déclara qu’elle les
voyait mort sur les routes pavées de York.

Lorsque le cardinal Wolsey fut mis au courant des dires de la mère Shipton, il
décida de partir de Londres pour se rendre à York. Ce voyage était long
et dangereux, ainsi sa vrai destination n’était pas York, mais Cawood,
une ville à 10 miles plus au sud. Wolsey avait l’intention de monter
sur la tour de Cawood, en espérant voir York à partir de cet endroit.
Peut-être qu’à la lumière du jour, il arrivait réellement à voir une
partie du territoire.

« Elle a dit que je n’arriverais jamais à voir York » ricana le cardinal.

« Respectueusement, elle n’a pas dit que vous ne parviendrez pas à voir York, elle a dit que vous ne l’atteindrez jamais. » le corrigea un de ses hommes.

« Et bien, allons y et brûlons la ! » rajouta Wolsey en regardant la bordure des forêts avoisinants York et quelques toitures de maison à peine visibles.

Mais alors qu’il s’apprêta à quitter Cawood, le cardinal aperçu le seigneur
Percy, comte de Northumberland avec quelques gardes.

« Vous êtes venu pour moi ? » interrogea Wolsey

« Effectivement mon seigneur, le roi exige que vous retourniez à Londres pour faire face à des accusations de haute trahison. »

C’est sur la route, sous bonne escorte que Wolsey entama son voyage de
retour, sans être parvenu à York. Pendant le voyage, il devint très
malade et l’escorte dut arrêter dans un monastère de Leicester pour
qu’il reçoive des soins. Il y perdra la raison et y mourra, dans des
conditions  misérable comme l’avait prédit la mère Shipton. Suite à sa
mort, la réputation de  la prophète allait prendre des dimensions
incroyables, au point d’en faire une légende vivante.

Le parlement décida aussi que l’église avait prit trop de pouvoir, et
décida de faire un ménage important. Plusieurs des fidèles de Wolsey en
payèrent le prix, dont le seigneur Percy et le seigneur d’Arcy qui se
firent tuer sur les routes du Yorkshire.

Henry VIII est mort le 28 janvier 1547, laissant derrière lui un pays changé,
très différent de celui dont il avait hérité 40 années auparavant. La
vieille puissance de l’église médiévale avait été cassée, le parlement
était maintenant la nouvelle autorité.

Le fils de Henry VIII, Edouard VI avait seulement 9 ans lorsqu’il hérita
du royaume. La prophète avait aussi des choses à dire à son sujet :
La tour de Cawood
« Pour un prince pieux doux faire de la place,
et dans chaque église préparer un balai,
car ce prince qui ne naîtra jamais rendra les têtes rasées désespérées. »

L’accouchement du jeune prince avait été brutal, et la césarienne qu’avaient pratiquée
les sages femmes avait tué sa mère, Jane Seymour. Les têtes rasés – les
moines – avaient bien raison de s’inquiétés, car le conflit entre les
églises protestantes et catholiques s’envenimait de plus en plus et les
protestants dominaient.

« Alors les gens du peuple prendrons les armes,
Et la méchanceté de femme causera beaucoup de mal.
Fierté mortelle d'Oh ! Différends détestables d'Oh !
Frères pour regarder la vie des autres.
Mais l’ambition est tellement mortelle,
Le griffon féroce perdra sa tête.
Peu après la mort du lion,
De part une douce cruauté. »

Elle prédira aussi :
« Une dame vertueuse alors mourra,
Pour être augmenté vers le haut tellement de haut,
Sa mort causera une autre joie,
À une personne qui nuira beaucoup au royaume. »

Effectivement, la population, fatigué du chaos et de l’anarchie qui régnait, prit les
armes. Des temps sombres s’annoncèrent pour l’Angleterre, les prix
montaient en flèche et la population était de plus en plus pauvre. Le
roi Edouard VI est mort alors qu’il n’avait que 16 ans, après seulement
un peu plus de 5 années de règne. Dans une première période, son oncle,
Edward Seymour, puis dans une seconde, Dudley, sont les hommes forts du
pays. Ce dernier est un homme ambitieux, qui intrigue et profite des
dissensions pour gouverner et s'enrichir. Il se fait nommer duc de
Northumberland. Ce dernier convainc Edouard que ses soeurs (Marie, la
catholique et l'aînée, et Elisabeth) sont des dangers pour la couronne
et qu'il vaut mieux les déclarer bâtardes, leur bloquant ainsi la
succession. À leur place, Jane Grey, une amie sincère du roi, est
officiellement choisie pour succéder au trône. Le duc y retrouve son
compte, car son propre fils doit ou s'est marié avec Jane.

Quand il meurt, en 1553, Jane est reconnue par le conseil de régence comme
reine. Sa famille la pousse à accepter. Mais, sans appui, neuf jours
plus tard, elle est chassée du trône (puis exécutée au début de l'année
suivante) par Marie Tudor, la soeur du défunt roi. C’était une époque
dure, la nouvelle reine étant profondément protestante, les catholiques
se font persécutés dans les rues, la population est divisé et plusieurs
se font même brûler vivant.

La mère Shipton la surnommera Alecto, et donnera cette prophétie :

« Alecto après avoir assumée la couronne ;
Et les mitres se lèveront, et les têtes tomberont,
À Smithfield le sang coulera.
L'Angleterre s'associera avec l'Espagne,
Certain tenterons de leur nuire, en vain.
Alecto alors de la vie se retirera,
Et le prêtre pontifical moura. »

Le sang coula effectivement à Smithfield, et lorsque meurt Marie Tudor un
matin de novembre 1558. Quelques heures plus tard, un cardinal polonais
important s’éteint à son tour.

La mort de Marie Tudor signe la fin d’un ère, et le début d’une autre.
L’Angleterre ne serait plus jamais la même. Mais au moins, la violence
a cessée et la vie semble vouloir reprendre son cour d’antan. Une
nouvelle reine prend le contrôle du pays et c’est alors que débute le
long règne de la reine Élizabeth I. Elle avait 25 ans lorsqu’elle prit
le pouvoir et n’allait jamais se marier. Elle règnera pendant plus de
45 ans et rapportera la paix et la fierté dans son pays.

Comelle l’avait prédit, la mère Shipton s’éteindra en 1561, à l’âge estimé
de 73 ans. Elle laissera de très nombreuses prophéties sur les années à
venir. Elle prédira la mort de la reine et le couronnement de James VI
en 1603, ainsi que des guerres, la grande peste de 1665, l’incendie de
Londres en 1666. Aujourd’hui, certaines de ses prédictions ne nous
paraissent plus si obscures. Elle avait prédit, par exemple :

« Il y aura des voitures sans chevaux et le monde connaîtra la plaie des accidents. »

Elle annonça la venue du téléphone et de la télévision :

« Les pensées feront le tour du monde en un clin d’œil. »

Lorsqu’elle avait prédit : « Les hommes marcheront au-dessus des fleuves et sous les fleuves, le fer flottera sur l’eau »,
ses contemporains avaient dû aussi se demander à quoi elle faisait
allusion. Aujourd’hui, les bateaux et les sous-marins de fer sont
choses communes, mais à l’époque…

La Mère Shipton prédit plusieurs événements historiques qui allaient façonner
le monde moderne. La défaite de l’armada espagnole, par exemple : « Et les chevaux de bois du monarque de l’Ouest seront détruits par les forces de Drake ». Dans un couplet plus élaboré, elle prophétisa que Sir Walter Raleigh ouvrirait le Nouveau Monde au commerce britannique :

« Sur une mer déchaînée et venteuse,
Un noble voguera
Qui ne manquera pas de trouver
Un pays nouveau et merveilleux
D’où il rapportera
Une herbe et une racine… »

L’herbe en question était évidemment le tabac et la racine, la pomme de terre.

Il est très probable que les dires de la mère Shipton aient été
exagérés avec le temps, interprétés… modifiés bref, mais ce que nous
savons, c’est qu’elle a sans aucun doute existée, qu’elle a marqué
l’imaginaire populaire et l’histoire de l’Angleterre à tous jamais.
Elle mérite, sans aucun doute son nom au rang des plus grands prophètes
de l’histoire.
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Extrait de « Les Phénomènes étranges du monde » de Charles Berlitz