Expérimenter la voyance
et développer son 6e sens
Avec Alexis Tournier
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Comment
Xavier Péron, originaire de Bretagne, est-il venu à faire de la défense
de la cause Maasaï l’œuvre de sa vie ? Tout commence avec une
expérience extraordinaire... Après s’être presque noyé enfant, il rêvera
pendant des années d’un homme noir drapé de rouge, qu’il rencontrera
adulte en la personne de Kenny Matampash lors d’un séjour chez les
Maasaï au Kenya. 
Le
rôle des professionnels de santé qui interviennent dans le cadre de
cette mission de l’INREES est d’offrir un espace d’accueil et d’écoute
de l’extraordinaire. Le cadre permet ainsi l’expression de récits
d’expériences sans qu’un jugement préétabli ne soit immédiatement posé.
Le scepticisme auquel les témoins sont souvent confrontés est
injustifié, et non sans conséquences cliniques mais aussi morales.
Le « Remote Viewing » est une technique développée pour mieux exploiter notre 6e sens. Le terme désigne la « vision à distance ». C’est aux Etats-Unis que la méthode a été mise au point et fut utilisée notamment dans le domaine de l’archéologie par Stephan Schwartz. Mais c’est son usage militaire qui l’a faite entrer dans l‘histoire. Dans le climat de guerre froide des années 70, les agences de renseignements américaines ont recruté au sein de l’armée des « espions psi » chargés de recueillir des renseignements… à distance. Créé sous la houlette de la CIA, puis repris par la DIA (Defense Intelligence Agency), le programme fut rebaptisé «Star Gate» en 1991 avant d’être arrêté et partiellement déclassifié en 1996. Mais dans ce climat où se mêlent fascination et scepticisme, on perd de vue l’essentiel : avant d’être un ingrédient de scénario hollywoodien, le Remote Viewing est un protocole de travail strict et rigoureux, destiné à produire une information pertinente, méthode qui permet également d’entraîner son intuition en faisant l’expérience de capacités dites extra-sensorielles, ou, comme les qualifient plus précisément Stephan Schwartz et Alexis Champion : de capacités de perceptions non-locales. 
Rencontre avec un homme au parcours surprenant. Pierre Yonas a été abandonné à la naissance. Très tôt, dès l’âge de trois ans, l’enfant solitaire perçoit des êtres dans sa chambre, êtres qu’il est le seul à voir. Il observe également des couleurs ou de la lumière autour des gens. 
On disait de lui : « ce petit, il a quelque chose. » A quatre ans, alors que ses parents adoptifs d’origine paysanne lui font découvrir la ferme tous les weekends et que chaque animal avec lequel il joue semble se porter mieux après — le chien qui avait la gale, la chèvre qui boitait, etc. — les gens du coin remarquent en outre que ce petit garçon pourtant hyperactif les apaise. Pierre Yonas, lui, il joue, c’est tout. Mais l’histoire du petit Pierre commence à faire le tour du coin, et on lui amène de plus en plus d’animaux pour jouer. Même si depuis aussi loin qu’il se souvienne il a toujours vu des choses qu’il semblait être le seul à voir — des « personnes » dans sa chambre, des couleurs autour des gens — il ne sait pas que ses talents de magnétiseur sont déjà actifs. Ça ne va aller qu’en grandissant. Pierre a été abandonné par sa maman à 26 jours. Il passe son enfance dans des familles d’accueil. « La souffrance a sans doute aidé à l’émergence de mes ressentis. Je m’interroge beaucoup sur ça. ». 
Le maître spirituel est-il un thérapeute ? Et le psychothérapeute est-il un guide spirituel ? La voie spirituelle peut-elle soigner ? La souffrance — un deuil, un accident de la vie, une maladie, etc. — incite parfois celui qui la traverse à s’engager dans une recherche spirituelle. En Occident, celui dont on attend qu’il soigne la souffrance est le plus souvent le psychothérapeute. Mais psychothérapie et recherche spirituelle sont-elles solubles ?
Première partie : Qu’est ce qui différencie le maître spirituel d’un thérapeute ? Le thérapeute peut-il s’engager dans une guidance spirituelle auprès de son patient sans risquer un « mélange des genres » ? Dans notre société laïque, la souffrance — un deuil, un accident de la vie, une maladie, etc. — incite parfois celui qui la traverse à s’engager dans une recherche spirituelle. En Occident, celui dont on attend qu’il soigne la souffrance est le plus souvent le psychothérapeute. Mais les questions fondamentales que la souffrance fait parfois jaillir en nous sont-elles de son ressort ? Pourquoi vit-on ? Quel est le sens de l’existence ? Pourquoi dois-je endurer cette souffrance ? Pourquoi la mort ? etc. Comment répondre ? Et qui répond ? Psychologie ou spiritualité ? Pour se pencher sur cette grande question d’actualité, Jacques Vigne, psychiatre français engagé dans la tradition hindouiste depuis plus de vingt ans, se propose de nous faire partager son expérience, à la fois de médecin, et de méditant. 
Mon appartement est-il Feng Shui ? Pour Marie-Pierre Dillenseger, Maître Feng Shui, ce type de demande « de confort » est révélateur de la méconnaissance profonde de ce qu’est le Feng Shui. Car la pensée classique chinoise est globale, et ne sépare pas l’individu du contexte spatio-temporel dans lequel il évolue. Aussi, le Feng Shui, qui vise d’abord à l’équilibre et à l’optimisation des potentiels plutôt qu’à l’esthétique, est-il une technique alliant astrologie et architecture, beaucoup plus complexe et subtile qu’il n’y paraît. 