(Stéphan ALLIX)
Être voyant et /ou médium en 2024.
De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.
Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,
L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.
De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.
Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.
Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .
Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider
dimanche 11 août 2013
samedi 24 novembre 2012
LES GENS QUI RACONTENT L 'AU-DELÀ :
«Il faut écouter les gens qui racontent l'au-delà
Jean-Jacques Charbonier et Philippe Presles répondent aux questions du Figaro Magazine. photos :
INTERVIEW - Médecin anesthésiste-réanimateur, Jean-Jacques Charbonier publie Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delà . Philippe Presles, médecin, auteur de Tout ce qui n'intéressait pas Freud , est un spécialiste de la conscience.
Jean-Jacques Charbonier - Ce qui m'interpelle le plus, ce sont les cas de personnes en état de mort clinique capables de percevoir ce qui se passe autour d'elles et même à distance, alors que dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque il n'y a plus d'activité électrique du cerveau décelable au niveau de l'électroencéphalogramme. Il faut se poser une question: la conscience peut-elle survivre à la mort de notre cerveau? Et si oui, d'où viennent ces informations que ramènent ceux qui ont vécu des EMI.
Philippe Presles - Il existe des situations proches de celles des EMI, ce sont les expériences d'hyperconscience. Dans ces moments précis de nos vies, le temps se ralentit, le bruit s'estompe, la perception de soi peut disparaître alors que l'on acquiert une faculté de vision très détaillée de son environnement. On peut aussi entendre une voix. Cela arrive dans des accidents de la route. Mais ces situations d'hyperconscience sont aussi vécues par les soldats au combat, les sportifs de haut niveau ou les concertistes en phase de concentration intense. J'ai pu recueillir des témoignages assez fort et troublants sur ce point.
Les EMI ne seraient-elles qu'une interprétation différente d'informations contenues dans notre cerveau?
J.-J. Charbonier - Je ne crois pas. L'information ne vient pas toujours de notre cerveau. Prenons l'histoire de Pierre Jovanovic. Il est sur une route à Los Angeles et, brusquement, il entend une voix qui lui dit: «Il faut plonger en avant.» Il le fait et une balle traverse le pare-brise et vient se loger dans son siège. Il existe des centaines de témoignages similaires. Et je ne compte pas les gens qui n'osent pas les raconter de peur de passer pour des hurluberlus.
P. Presles - La perception d'une voix se produit aussi en état d'hyperconscience. Cela m'est arrivé alors que je m'électrocutais. J'ai entendu ma voix me disant: «Tes jambes fonctionnent, cours dans la pièce à côté.» Ça m'a sauvé la vie. L'aptitude de faire vivre en soi un autre soi-même est propre à la conscience. Ensuite, certains témoignages ne s'expliquent pas encore, notamment les phénomènes de prémonition.
La science refuserait-elle d'admettre qu'elle se trompe quand elle affirme que notre conscience meurt avec nous?
P. Presles - Il est faux de dire que la science ne s'intéresse pas à ces phénomènes. On a découvert, par exemple, qu'en stimulant une zone du cerveau temporo-pariétal, on peut provoquer des vécus de décorporation (sortie de son propre corps, ndlr), ce qui correspond souvent à la première phase des EMI. Les témoignages d'expériences extraordinaires sont recueillis et étudiés de plus en plus sérieusement.
J.-J. Charbonier - La majorité des scientifiques sont curieux, mais dès qu'un phénomène les dérange, ils l'écartent. La théorie qui consiste à dire que le cerveau est un organe qui fabrique de la conscience n'est pas valable à mes yeux car elle n'intègre pas les expériences de mort provisoire et les phénomènes connexes, la médiumnité, la prémonition, la télépathie, les intuitions... Je propose une théorie, celle d'une conscience analytique reliée à nos cinq sens qui nous permet de nous situer dans le temps et dans l'espace. Mais cette conscience analytique fait un tel bruit qu'elle empêche notre conscience intuitive de nous parler... La conscience analytique s'efface avec la mort de notre cerveau et cela débloque tout.
Mais soyons clair, cette conscience intuitive qui survivrait à la mort et ferait partie d'un tout, ça s'appelle l'âme, et ce tout, l'au-delà. C'est un discours religieux?
J.-J. Charbonier - Je crois qu'il ne faut pas confondre avec le religieux. Je pense qu'il existe des champs de conscience universelle, composés de consciences ayant existé sur cette planète et venant de l'au-delà, et puis nos consciences intuitives que nous sommes rarement capables d'entendre.
P. Presles - N'allons pas trop vite. Si quelqu'un est effectivement mort cliniquement et qu'il «ressuscite», il y a deux hypothèses. La première, que la personne a effectivement ressuscité, et nous sommes dans le spirituel. La seconde, qu'elle n'était pas vraiment morte, que ces cellules ont continués à fonctionner suivant un mode que nous ne sommes pas encore capables de mesurer. A ce stade, il faut rester ouvert mais rigoureux.
Tout cela s'expliquerait-il par une grande méconnaissance du fonctionnement de notre cerveau?
P. Presles - Cette connaissance augmente mais reste faible par rapport à son immensité. Aujourd'hui, on peut dire que la complexité du cerveau humain est comparable à celle de l'Univers et ce que nous savons de l'Univers est formidable mais très limité.
J.-J. Charbonier - Je suis d'accord. Mais je persiste à dire que des témoignages prouvent que l'information n'est pas toujours stockée dans le cerveau. Le cas de Pamela Reynolds est très intéressant. Cette femme se fait opérer d'un anévrisme du cerveau. Les médecins arrêtent sa circulation cérébrale pendant plusieurs minutes et refroidissent son cerveau à 15,5 °C, température à laquelle aucun échange biochimique entre deux neurones n'est possible. Tous les temps opératoires sont rigoureusement notés pendant l'opération. À son réveil, Pamela Reynolds décrit toute son intervention, raconte les conversations, décrit les instruments du chirurgien... Elle n'a pas pu enregistrer ça avec son cerveau puisqu'il ne fonctionnait plus. Nous avons là une preuve scientifique, me semble-t-il.
P. Presles - En pratique, le cerveau de Pamela Reynolds a toujours été vivant et il n'a jamais arrêté de fonctionner. L'hypothèse qu'à cette température le cerveau fonctionne d'une manière différente ne peut pas être écartée. Une expérience japonaise avec une guenon chimpanzé est assez intéressante sur les niveaux de conscience. On lui présente dix chiffres, qu'elle voit quelques dizaines de secondes. On efface les dix chiffres et elle doit les repositionner. Etrangement, elle le fait sans erreur.
Des enfants qu'on soumet au même test n'arrivent à retrouver que quelques chiffres et les adultes sont très vites bloqués. Cela illustre que la conscience est une véritable surcouche de traitement d'informations. Cette surcouche nous permet d'analyser, d'approfondir, de nous projeter dans le passé et dans l'avenir, mais cela nous coupe aussi de beaucoup de perceptions. Dans les situations extrêmes, cette surcouche pourrait être amoindrie, nous ouvrant à nouveau à des perceptions intuitives, comme celles des animaux, par exemple.
La science, un jour, pourra- t-elle prouver l'existence d'un au-delà?
J.-J. Charbonier - Peut-être. A condition qu'on dépasse la science matérialiste qui domine aujourd'hui le débat scientifique.
P. Presles - Je réponds aussi peut-être, mais je n'aime pas opposer le matérialisme à une autre forme de science. J'aime l'approche de Descartes, le réductionnisme. Tant qu'on ne comprend pas un phénomène global, on le divise en sous-phénomènes jusqu'à ce qu'on en cerne un. Et ainsi de suite. Face aux questions que nous avons évoquées, il faut recueillir le maximum d'informations et définir rigoureusement les expériences pour espérer y voir clair un jour.
LIRE AUSSI:
» Paul Broca, pionnier de l'exploration du cerveau -Source facebook
mercredi 17 octobre 2012
LE VIE APRÈS LA VIE (Raymond MOODY).
La vie après la vie :
les découvertes de Raymond Moody
« En ce temps, je n’avais pas encore entamé mes études supérieures, j’avais grandi dans une toute petite ville parmi des gens assez étroits d’esprit, d’ailleurs, je n’étais pas très différente d’eux. J’étais le type de la chipie en plein âge ingrat, un rien snob par-dessus le marché. Mais après ce qui m’est arrivé, j’ai commencé à avoir envie d’en savoir plus long. Pourtant, à cette époque, je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir des gens ayant des connaissances là-dessus ; je n’étais jamais sortie de mon petit monde clos. Je n’avais aucune notion de psychologie ni de quoi que ce soit de ce genre. Tout ce que je savais, c’est que, à la suite de cette affaire, j’avais brusquement mûri ; un monde tout nouveau pour moi venait de s’ouvrir, dont je ne savais même pas qu’il put exister. Je me répétais sans arrêt : « Il y a donc tant de choses à découvrir encore ! » En d’autres termes, la vie ne se borne pas au cinéma du vendredi soir et aux matches de football ; il y a, dans ma propre vie, beaucoup plus que ce que j’en connais moi-même. Et j’ai commencé à me poser des questions sur les limites de l’humain et de la conscience. Tout un univers inconnu s’offrait à mes recherches. »
Autre déclaration : « Depuis lors, je n’ai plus cessé de m’interroger sur ce que j’ai fait de ma vie, sur ce que je vais faire de ma vie. Ma vie passée, je n’ai pas à m’en plaindre ; je ne crois pas que le monde me doive grand-chose puisque j’ai vraiment pu faire ce que je voulais, et comme je le voulais, et que je suis toujours en vie, et que je peux encore faire davantage. Mais depuis ma « mort », à la suite de mon expérience, j’ai brusquement commencé à me demander si ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que c’était bien, ou seulement parce que c’était bon pour moi. Auparavant, j’agissais sous le coup d’impulsions ; maintenant je réfléchis d’abord aux choses, calmement, lentement. Il faut que tout passe d’abord par ma conscience et soit bien digéré d’abord. Je m’efforce de faire en sorte que mes actes prennent un sens, et mon âme et ma conscience ne s’en portent que mieux. J’essaye d’éviter les préjugés, de ne jamais porter de jugements sur les autres. Je cherche à faire ce qui est bien, parce que c’est bien et non parce que c’est bon pour moi. Et il me semble que ma compréhension des choses s’est infiniment améliorée. Je ressens tout cela à cause de ce qui m’est arrivé, à cause des lieux que j’ai visités et de tout ce que j’y ai vu. »
D’autres font état d’un changement d’attitude envers la vie physique qui leur a été rendue. Une femme, par exemple, dit très simplement : « La vie m’est devenue bien plus précieuse depuis lors. »
Un autre sujet précise : « Ce fut une autre bénédiction. Car avant ma crise cardiaque, j’étais perpétuellement centré sur les projets d’avenir de mes enfants, et obnubilé par le passé ; si bien que je me gâchais toutes les joies du présent. Maintenant, j’ai complètement changé d’attitude. »
Certains attestent que leur expérience a profondément modifié leur manière de concevoir l’importance relative du corps physique par rapport à l’esprit. C’est ce qui ressort de façon particulièrement significative des expressions utilisées par cette femme, qui s’était vue séparée de son corps tandis qu’elle allait « mourir » :
« A partir de ce moment, j’ai été plus consciente de posséder un esprit que je ne l’avais été d’avoir un corps physique. C’est l’esprit qui est devenu pour moi la partie la plus essentielle de moi-même, au lieu de la forme de mon corps. Auparavant toute ma vie, cela avait été le contraire : je portais toute mon attention sur mon corps ; quant à ce qui se passait dans ma pensée, eh bien, cela allait de soi, sans plus. Maintenant, c’est mon esprit qui se situe au centre de mes préoccupations, tandis que mon corps a pris la seconde place, celle d’un véhicule pour la pensée. Je ne me suis plus souciée d’avoir ou de ne pas avoir de corps : cela n’a plus présenté d’intérêt dès lors que, à l’égard de toutes choses, c’était mon esprit qui importait le plus. »
Dans un très petit nombre de cas, certains m’ont affirmé qu’à la suite de l’expérience il leur semblait avoir acquis, ou simplement remarqué eux-mêmes, des facultés d’intuition voisines de la médiumnité.
1. « A la suite de ces évènements, j’ai presque eu l’impression d’être remplie d’un esprit nouveau. Depuis lors, on m’a souvent fait remarquer que je produisais un effet calmant sur les gens, agissant de façon immédiate lorsqu’ils se sentent soucieux. Et je me sens mieux accordée avec l’entourage, il me semble que j’arrive à deviner les gens beaucoup plus vite qu’avant. »
2. « Un don que je crois avoir reçu à la suite de ma « mort » est que j’arrive pleinement à deviner les besoins des autres ; souvent, par exemple, quand je me trouve avec d’autres personnes dans l’ascenseur de l’immeuble où je travaille, j’ai presque le sentiment de pouvoir lire leurs pensées sur leur visage, je sens qu’ils ont besoin d’aide, et quelle sorte d’aide. Il m’est souvent arrivé de parler à des gens dans ces conditions, et de les emmener avec moi dans mon bureau avec moi afin de leur proposer mes conseils. »
3. « Depuis mon accident, j’ai souvent l’impression de déchiffrer les pensées et les vibrations qui émanent des gens ; je perçois aussi leurs ressentiments. J’ai souvent été capable de savoir d’avance ce que les gens vont dire avant qu’ils n’ouvrent la bouche. On aura du mal à me croire, mais il m’est arrivé des choses bizarres, très bizarres, depuis lors. Un soir, chez des amis, je devinais les pensées des invités, et quelques personnes qui étaient là et qui ne me connaissaient se sont levées pour partir ; elles m’avaient pris pour un sorcier, je leur avais fait peur. Je ne sais pas du tout si c’est quelque chose qui m’a été donné pendant que j’étais mort, ou si je possédais déjà ce don sans le savoir et ne m’en étais jamais servi jusqu’à ces évènements. »
Une unanimité remarquable se manifeste quant aux « leçons », si je puis dire, rapportées de ces voyages aux abords de la mort. Presque tous les témoignages mettent l’accent sur l’importance, en cette vie, de l’amour du prochain, un amour d’une qualité unique et profonde. Un homme, à sa rencontre avec l’être de lumière, s’est senti totalement aimé et accepté, alors même que toute sa vie se déroulait en un panorama destiné à être vu de l’entité. Il lui semblait que la « question » posée par celle-ci équivalait à lui demander s’il se sentait capable d’aimer les autres avec la même intensité. Il pense maintenant que sa mission sur terre consiste à s’efforcer d’apprendre à aimer ainsi.
En outre, bien d’autres insistent sur l’importance de la recherche de la connaissance. Pendant leur expérience, il leur a été suggéré que l’acquisition de la connaissance se poursuit même dans l’après-vie. Une femme, entre autres, à la suite de sa « mort », n’a plus laissé échapper la moindre occasion de s’instruire. Un homme transmet ce conseil : « Quel que soit votre âge, continuez à apprendre, car c’est, je crois bien, une activité qui ne cesse jamais, même dans l’éternité. »
Éditions J'ai Lu (Novembre 2003 ; 189 pages)
Source INREES
mardi 16 octobre 2012
QUAND NOS CROYANCES BASCULENT.
Au-delà :
Quand nos croyances basculent
L’au-delà, la preuve par l’expérience ?
Si les nombreuses références religieuses évoquant les notions de Paradis et de réincarnation font partie de notre culture et de notre système de croyances, d’autres éléments beaucoup plus troublants persuadent définitivement certaines personnes de l’existence d’un au-delà, comme les expériences de mort imminente (EMI). Ce phénomène peut survenir lorsqu’une personne frôle la mort comme lors d’un accident de voiture, d’une opération, d’une maladie grave, d’un arrêt cardiaque, mais pas seulement. Un danger psychique ou physique, une chute ou une peur conséquente n’entraînant pas de conséquence physique peuvent également déclencher une EMI.Pendant quelques instants, ces personnes accèdent à un autre monde, une autre réalité. C’est ce qui est arrivé à Martha. En 1974, au cours d’une sortie en ski nautique, s’étant accroché le bras à la corde, Martha a été traînée sous l’eau et a bien failli se noyer « Je me suis retrouvée dans un tunnel obscur. Il y avait des fleurs magnifiques et des couleurs que l’on ne voit pas sur Terre. J’avais toujours un corps, mais ce n’était pas mon corps physique. C’était comme un corps de lumière. Je me suis retrouvée dans l’Univers au milieu des étoiles et des galaxies et cela m’a paru normal, comme si j’étais chez moi. Et puis, je me suis retrouvée dans mon corps. Je n’ai pas eu de discussion, ni d’argument avec qui que ce soit. Je n’ai pas eu le choix. Je ne savais pas du tout comment réagir à cette expérience. Cela s’est passé un an avant que ne soient publiés les premiers ouvrages sur les EMI. Je ne savais pas ce que c’était et quand je l’ai dit à ma famille, ils ont refusé de croire que j’avais vécu ça. Ça leur faisait peur et ils ne voulaient pas l’entendre. » Cette expérience, profondément marquante, modifie souvent la façon de percevoir la mort et les croyances à son sujet. Comme l’explique Martha : « Ce qui ressort de mon expérience d’EMI, c’est que, depuis, je me sens beaucoup plus en phase avec ce qu’il y a de l’autre côté, avec le ciel, avec cette énergie là. Je n’ai absolument plus peur de la mort. » Plusieurs études indiquent qu’en moyenne, 4% de la population vivrait ce genre d’expériences. Pour la France, cela concernerait environ 2, 5 millions de personnes. Qui sont-elles ? Comment les croire et surtout quels éléments permettent de penser que ces expériences ne sont pas le fruit d’hallucinations ?
Quand le corps médical se confronte à la question
Des médecins s’intéressent au sujet depuis de nombreuses années, à l’image du Dr Jeffrey Long, co-auteur du livre « preuve d’une vie après la mort » et à l’initiative de la création de la fondation sur les expériences de mort imminente. Il a recueilli des milliers de témoignages à travers le monde et dans toutes cultures afin de les analyser et de noter leurs similitudes. Les personnes qui vivent une expérience de mort imminente évoquent généralement les mêmes souvenirs : le tunnel, la lumière, le sentiment de calme et de paix, la rencontre avec des êtres chers décédés et/ou avec des guides spirituels, la sensation de baigner dans un amour absolu, la vision de paysages magnifiques, le passage en revue de la vie. Chaque expérience est différente et ne comporte pas forcément l’ensemble de ces éléments. Pour le Dr Jeffrey Long « Depuis des milliers d’années, les grandes religions, ou d’autres cultes ou philosophies nous ont dit d’avoir foi en la vie éternelle, de croire qu’il y a autre chose que ce que l’on voit et que ce que l’on vit durant notre expérience terrestre, que l’on est plus que cela, que l’on est des êtres magnifiques, que l’on continue à vivre après la mort. Le plus incroyable, c’est que ce message de foi spirituelle, affirmé dans d’innombrables cultures depuis des milliers d’années peut être prouvé.»D’après ce médecin, l’un des éléments les plus flagrant prouvant qu’il existe une vie après la mort, est la sortie hors du corps vécue par près de la moitié de ceux et celles qui vivent un expérience de mort imminente. Alors qu’ils sont entre la vie et la mort, ils voient et entendent tout ce qu’il se passe au dessus de leur corps et sont capables, une fois revenus à la vie, de restituer chaque parole prononcée par les chirurgiens et infirmières. C’est ce qui est arrivé à Lupita Kirckland. Après avoir traversé une baie vitrée qu’elle n’avait pas vu, elle s’est retrouvée avec de multiples coupures sur tout le corps et avec de nombreuses veines sectionnées : « J’ai compris que j’allais mourir. J’ai vu mon corps de loin, je flottais dans la pièce et j’ai vu ma mère aller chercher le médecin. Elle hurlait, elle pleurait et elle m’a fait de la peine. Je voulais la consoler, lui dire que j’allais bien. Même si j’ai eu peur au début quand je me suis détachée de mon corps, une sensation incroyable de paix m’a envahi. Et j’ai su que tout irait bien et que je retournais dans un endroit qui était chez moi. Je voulais partager tout cela avec mes parents, leur dire que tout allait bien, mais je ne pouvais plus leur parler et je voyais mon cadavre sur le lit. C’est là que le médecin est arrivé, je me souviens qu’il a dit Oh mon Dieu, elle va y passer. J’ai vu le tunnel, il semblait être fait de nuages sombres. Au bout du tunnel, il y avait de la lumière et dans cette lumière, j’ai vu l’image de ce que j’ai pensé être la Vierge Marie. J’ai revu ma vie avec elle. On a parlé de ma mission dans cette vie. Ensuite, on a décidé qu’il fallait que je revienne. J’ai compris que je n’avais pas rempli ma mission. J’ai été aspirée comme ça. En tout cas, j’ai senti que mon âme rentrait dans mon corps avec force. J’ai compris que le médecin m’opérait. J’ai senti une douleur intense dans la poitrine. Toute cette douleur physique est revenue dans mon corps. J’essayais d’aspirer le plus d’air possible dans mes poumons. Il me fallait de plus en plus d’air. Puis le médecin a dit Elle est sauvée ! Elle est sauvée !
Le Dr Raymond Moody, médecin et docteur en philosophie est mondialement connu pour être le premier à avoir étudié en détail les témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente. Dans le documentaire « After Life », il aborde une des autres similitudes fréquemment citées : « Bon nombre de personnes qui sont passées par ces expériences en reviennent profondément transformées, le changement le plus flagrant s’observe chez ceux qui ont recherché toute leur vie la connaissance, la célébrité, le pouvoir ou l’argent et tout ce genre de choses. Lorsqu’ils reviennent, ils déclarent qu’à leurs yeux, la chose la plus importante est d’apprendre à aimer. » Lupita Kirckland, déclare par exemple : « Quand je suis revenue, je n’étais plus la même. J’étais quelqu’un d’autre, plus spirituelle, avec plus de compassion pour les autres. J’étais plus à l’écoute des autres et j’avais plus d’amour à donner. » Lorsqu’elle était adolescente, Jenny Somers a fait une chute de quatre mètres. Son expérience de mort imminente a profondément modifié sa façon de voir la vie « Il s’agit de se reconnecter avec la personne que l’on est vraiment. Il faut se reconnecter à un esprit universel qui est là. Mais nous sommes souvent séparés de notre source. Alors on essaie de se connecter à d’autres gens, aux objets. Cette personne là va me rendre heureuse, cette voiture là va me combler. Nous essayons de nous ressourcer auprès des autres dans cette dimension ci. Mais si, on se reconnecte à la source, là on est épanoui. Maintenant, je réalise que je n’avais pas besoin de toutes ces choses extérieures, mais que je peux être cette lumière, cette mémoire, cette énergie qui nous rappelle de ne pas nous connecter entre nous, mais à la source elle-même. »
Enfin la plupart des personnes témoignant de leur expérience évoquent également le fait de ne plus avoir peur de la mort. Pour le Dr Raymond Moody : « Nous pouvons affirmer aux gens qu’ils n’ont plus de raison d’avoir peur de la mort. Nous pouvons travailler sur cette peur grâce aux informations solides dont nous disposons, qui sont porteuses d’espoir pour les gens qui ont perdu des proches. Perdre un être aimé est l’une des expériences les plus douloureuses de la vie terrestre, et c’est un réconfort de savoir qu’il y a un autre monde dans l’au-delà, dans lequel nous retrouvons les êtres aimés et continuons la relation avec eux. »
S’il est difficile de prouver scientifiquement qu’il existe une vie après la mort, ces personnes ayant vécu une expérience de mort imminente nous interrogent sur nos modèles de croyance. Et si ces questions sur la mort et sur l'au-delà nous invitaient finalement à vivre différemment, ici et maintenant ?
Le DVD du documentaire After Life est disponible sur le site Jupiter-Films »
et sera également en vente dans les réseaux de distribution classiques dès le 5 février 2013.
Réalisé par Paul Perry
Jupiter Communications (Octobre 2012)