Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

samedi 28 avril 2012

LES GRANDS MEDIUMS DE L'HISTOIRE.


La Pythie de Delphes

La Pythie était une grande prêtresse d’Apollon qui prononçait oracles, sentences et prophéties émanant du Dieu, dans son sanctuaire de Delphes.
Son nom lui vient du serpent Python, qui nichait là auparavant.
Selon la légende, Apollon aurait tué le monstrueux serpent, gardien de l’antre de la déesse Gaia, et aurait chassé celle-ci du sanctuaire pour s’y installer avec Dionysos, dieu du vin, de la fécondité et de la végétation.
C’est au milieu du IIe siècle av. J.-C. que Delphes devient alors un sanctuaire où les Grecs célébraient le culte d’Apollon.
Les prêtres delphiques y développaient un rituel élaboré, autour d’une prêtresse principale appelée « Pythie ».
La Pythie était une femme d’une cinquantaine d’années qui, dès qu’elle entrait au service du dieu, abandonnait mari et enfants. Elle était vêtue de blanc, malgré son âge, et sa vie était régie par certaines règles sacrées.
Pour procéder au choix d’une Pythie, certaines conditions étaient de rigueur: la prétendante devait être issue d’une famille honnête et respectable et devait avoir mené une vie irréprochable.
A l’origine, il y avait une seule Pythie mais, devant l’accroissement de popularité de l’oracle et du nombre de ses consultants, il y en eut ensuite trois.

Au début, les oracles n’étaient rendus qu’une fois par an, le septième jour du mois de Bysios (février mars), vraisemblablement lors d’une célébration commémorant l’anniversaire d'Apollon.
A partir du VIème siècle avant J.-C., comme les consultants devenaient de plus en plus nombreux, l’oracle fonctionna le septième jour de chaque mois.
Déroulement de l’Oracle
Celui qui venait consulter devait d’abord payer une taxe, appelée le pélanos, puis devait amener des animaux pour les sacrifices et le banquet sacré. Suivait alors un processus de tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage.
Le matin du jour où elle devait prophétiser, la Pythie se rendait dès l’aurore à la source Castalie pour s’y purifier ; elle buvait alors de l’eau de  source sacrée et mâchait des feuilles de laurier.
Après s’être également purifiés, un prophète et plusieurs prêtres, devaient conduire la Pythie en procession jusqu’au temple d’Apollon, où se trouvait le trépied sacré, soit le trône d’Apollon. La Pythie s’asseyait dessus, prenant ainsi la place du dieu.
Le consultant, à son tour, était amené en procession et placé à un endroit d’où il ne voyait pas la Pythie, séparée de lui par une tenture.
Entre-temps, les prêtres avaient préparé la victime sacrificielle et allumé le feu sur le grand autel.
Les délégués des cités et les particuliers se réunissaient, dans une atmosphère de recueillement et de vénération, à l’extérieur du temple, et attendaient leur tour. Les Delphiens passaient toujours les premiers. Suivaient les représentants des cités, qui avaient le droit de promantie - c’est-à-dire, celui de passer en premier lors de la divination -, et enfin les autres, dans l’ordre déterminé par le tirage au sort.
Les consultants formulaient leur demande oralement ou par écrit à l’un des prophètes, qui en donnait lecture à la Pythie.
Celle-ci, invisible de tous, hypnotisée par la mastication des feuilles de laurier, l’encens et les effluves de souffre de la faille, répondait à l’aide de mots inarticulés et de cris incompréhensibles. L’interprétation des paroles de la Pythie était alors transcrite en vers par le prophète, et c’est cette réponse écrite que le consultant emportait avec lui.
La plupart du temps, c’était une réponse obscure et ambiguë, que les fidèles interprétaient à leur convenance.
Et c’est seulement lorsque le sort venait les contredire qu’ils comprenaient le vrai sens de la prophétie.
Influence de la Pythie
Les hommes politiques grecs ont souvent eu recours à la Pythie pour confirmer leurs décisions. L’influence du temple de Delphes a été primordiale dans les arbitrages politiques.
La Pythie connut son apogée entre 700 et 400 av. J.-C.
Ensuite pillé par les Romains lors de la conquête de la Grèce, le temple connut un court renouveau de prospérité durant les règnes de Domitien et d’Hadrien.
Mais finalement, l’activité de la Pythie et celle du temple cessèrent vers la fin du IVe siècle après. J.-C., sans doute du fait de l’expansion du christianisme.