Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

samedi 31 mars 2012

MÉDECINES TRADITIONNELLES.


Ayahuasca : comment et pourquoi ?

Aziz Khazrai a un parcours hors du commun. Ce chirurgien, déçu par la pratique de la médecine en Occident, est parti étudier les pratiques guérisseuses du chamanisme amazonien. Comment et pourquoi en est-il venu à s’intéresser aux médecines traditionnelles  ?
Ma première rencontre avec le chamanisme amazonien et l’ayahuasca date de l’été 2005. A cette époque je traversais une phase particulièrement difficile de ma vie, mélange de déprime cognée et totalement refoulée ainsi que d’un besoin vital de réponse à des grandes questions existentielles. Jusqu’à lors j’étais un jeune chirurgien viscéral « lambda » qui faisait son boulot sans se poser trop de questions et sans en tirer de grandes satisfactions non plus. A l’instar de beaucoup de mes collègues qui pratiquent la médecine classique occidentale, je faisais mon travail de technicien de santé du mieux que je pouvais, en appliquant les connaissances apprises sur les bancs de la faculté et dans les hôpitaux, mais une sorte de malaise diffus m’empêchait de planifier une carrière ou même de m’installer. A cette époque j’étais incapable de définir ce malaise par des mots, j’étais juste conscient de son existence.

Aziz Khazrai Je décidai alors de partir en Afrique pour faire un peu de la médecine humanitaire. Ma première mission fut dans une région reculée de l’Afrique occidentale, où vivait un peuple de la forêt, qui avait su conserver sa tradition spirituelle des origines. Outre leur pratique de la sorcellerie qui m’apparaissait comme très folklorique, ils utilisaient une médecine traditionnelle assez ésotérique qui faisait une large part aux plantes. Il faut vous dire que la plupart des médecins sont conditionnés dès les premières années de fac à mépriser l’usage des plantes médicinales ainsi que de toute forme de médecine non académique qui est souvent assimilée à de la charlatanerie pure et simple. Il est vrai que j’avais les mêmes préjugés.

Pourtant au fil du temps je pus réaliser par moi-même l’efficacité réelle de cette médecine traditionnelle sur certaines maladies en particulier les affections et traumatismes des os et des articulations. Pour tout vous dire, leurs marabouts étaient tellement efficaces qu’aucun malade ne venait à l’hôpital se faire soigner d’une fracture ou autre luxation. Aucun.

Comme j’étais assez intrigué par le phénomène, je rendis visite à nombre de marabouts et autres guérisseurs, mais aucun ne consentit à partager son savoir. Ce peuple vouait au secret un culte des plus fervents, raison pour laquelle je ne donne aucune précision géographique les concernant. Seul l’un d’entre eux m’a lâché une bribe d’explication et encore à contrecœur. Pour réduire une fracture m’a-t-il dit, j’applique une certaine plante sur le membre cassé du malade. Puis je prends de cette plante et je la mange. Ensuite la plante me dit comment soigner les os, comment les immobiliser et pour combien de temps.

Aziz Khazrai Cette simple phrase m’avait sidéré. Une étrange synchronie venait de se produire. Toute ma vie j’avais été formaté par le matérialisme et la vision scientifique et rationnelle du monde. J’étais même le genre de gars à affirmer haut et fort qu’il ne croyait pas du tout à l’existence de ce truc fumeux que les psychologues appellent l’inconscient. Seuls existaient pour moi la logique et la raison que j’assimilais à la conscience. Hors de la logique (linéaire et causale) et de la raison, il n’y avait que le délire et le chaos. Du grand n’importe quoi. Je ne le savais pas à cette époque, mais ni le matérialisme ni la science ne sont capables d’apporter des réponses satisfaisantes aux grandes questions existentielles que tout homme se pose un jour ou l’autre. Qui suis-je ? Qui suis-je vraiment ? Que suis-je ? C’est quoi tout ça là autour de moi ? A quoi ça rime ? Et pourquoi tout ce bordel ? Enfin vous voyez le genre. Ces questions avaient fini par me rattraper et ne me lâchaient plus jusqu’en Afrique. Je peux vous dire que j’avais lu des tas de livres sur le sujet. Des livres de science, de philo, de religions diverses et variées. J’avais même fait l’effort pour le grand incroyant que j’étais de lire des auteurs ésotériques. Le problème était que tout avait été écrit ainsi que son contraire. Je ne savais vraiment plus qui ou quoi croire et en même temps je ne pouvais plus revenir en arrière et ne plus croire à rien. J’avais même attribué comme raison principale à mon état dépressif d’alors, ce besoin insatisfait de réponses essentielles. Cet alors qu’en l’espace de quelques jours, deux amis que presque tout oppose m’ont parlé d’expériences incroyables qu’ont vécu certains occidentaux en Amazonie en consommant le breuvage ayahuasca, un des plus puissants hallucinogènes connus. Un de ces amis m’avait laissé un petit livre intitulé « Le Serpent Cosmique », dans lequel son auteur Jeremy Narby narre ses propres expériences avec l’ayahuasca. Sa conclusion était que le breuvage fait basculer la conscience ordinaire du monde macroscopique (celui des objets à notre échelle : humains, plantes, animaux) vers celui de l’infiniment petit, le monde de la biologie moléculaire et de l’ADN (l’acide nucléique contenu dans le noyau de toutes les cellules vivantes et qui contient l’information nécessaire à leur existence). Grâce à l’ayahuasca la communication entre le sujet et l’objet se fait directement d’ADN à ADN et non plus de cerveau à cerveau. C’est ainsi que Narby explique de manière rationnelle et satisfaisante l’immense savoir botanique (et autre) des peuples indigènes.

Cette thèse des plus originales m’avait d’emblée séduit. Mon expérience Africaine acheva de me convaincre. Voici deux peuples de la forêt séparés par des milliers de kilomètres, jamais en contact les uns avec les autres, et qui pourtant utilisaient les mêmes techniques naturelles pour obtenir des connaissances pertinentes capables de soigner efficacement des malades. J’avais trouvé enfin une solution à ma quête de réponses existentielles. Je devais me rendre au Pérou à la rencontre des chamanes de la forêt. L’ayahuasca allait m’aider. Moi qui ne faisais plus confiance aux hommes ni à leurs livres j’allais interroger directement le grand ADN cosmique.

Voici l’état d’esprit dans lequel je me trouvais lorsque je goûtais pour la première fois l’ayahuasca.

L'auteur de l'article

Médecin chirurgien