Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

dimanche 11 novembre 2012

2012 DÉBUT D 'UNE NOUVELLE ÈRE ?

2012 : fin du monde
ou début d’une nouvelle ère ?

Doit-il se produire quelque chose le 21 décembre 2012 ? Les Mayas ont-ils réellement prédit la fin du monde ? Décryptage en compagnie d’une spécialiste de la civilisation maya.

© Élise Ferran
Qu'arrivera-t-il le 21 décembre 2012 ? La psychose entretenue autour de cette fameuse date n'a rien ou peu à voir avec notre connaissance du calendrier maya. Les Mayas n'ont jamais prédit la fin du monde, et encore moins fixé sa date. Si la date du 21 décembre 2012 fait autant parler d'elle c’est parce qu'elle correspond à la n d'un très grand cycle. Or, aucune inscription ou ancien manuscrit n'associe cette date à une prophétie apocalyptique. Je le répète pour ceux qui auraient vraiment du mal à le croire : les archéologues n'ont jamais découvert de prophétie maya qui évoquerait la date du 21 décembre 2012, ni l'annonce d'une quelconque n du monde.
Dès lors, comment expliquer un tel buzz médiatique autour d'une supposée « prophétie maya » ou « n du calendrier maya » ? Avant d'incriminer Internet et le phénomène de rumeur, je voudrais prendre le temps de revenir sur quelques notions de base du calendrier maya, qui vont nous permettre de mieux discerner où il y a eu confusion.

Les cycles mayas

Première chose, avant de parler de calendrier maya, il importe de dire à quelle époque on se situe. Car le calendrier qu'utilisent encore aujourd'hui certaines communautés mayas traditionnelles n'est plus aussi complexe que celui de l'époque classique (époque d'apogée de la civilisation maya, située environ entre 300 et 900 apr. J.-C.). Le calendrier maya qui a perduré est le Tzolkin, cycle rituel de 260 jours commun à toutes les cultures de la Mésoamérique (les Olmèques, les Zapotèques, les Aztèques, etc.). Ce cycle est la base du calendrier maya.
C’est à partir de ce cycle de 260 jours que les prêtres devins établissaient les prophéties et pouvaient connaître le destin des hommes. Chaque jour, période ou cycle était gouverné par une divinité du temps. Le caractère de cette divinité influençait les évènements susceptibles de se produire. Par exemple, le destin d'une personne née un jour Cimi(mort) n'était pas le même que celui d'une personne née un jour Oc (chien). Et une année Kan (iguane) apportait un lot de prophéties différent d'une année Ix (jaguar) ou d'une année Muluc (eau), etc.

Quel rapport avec le 21 décembre 2012 ? Toute la complexité du calendrier maya vient de l'imbrication du Tzolkin avec ce qu'on appelle le « compte long ». A l'époque Classique, les Mayas utilisaient le compte long pour enregistrer le passage du temps, en énumérant différentes périodes écoulées depuis une date d'origine mythique. Ils comptabilisaient ainsi 5 types de périodes : les jours (kin), les mois de 20 jours (uinal), les années de 360 jours (tun), les vingtaines d'années de 360 jours (katun) et les périodes de 400 fois 360 jours (baktun).
Le Compte Long était lui-même conçu comme un immense cycle de 13 baktun, soit l'équivalent d'environ 5 126 ans. Comme tout cycle, le compte long a donc un début et une fin. La date d'origine est souvent mentionnée sur les inscriptions. Selon les archéologues, il s'agirait du 11 août 3114 av. J.-C. dans notre calendrier grégorien, donc bien avant les balbutiements de la civilisation maya. Quant à la date de fin, aucune inscription n'en fait mention. C'est uniquement parce que l'on connaît la durée du compte long (13 baktun) que l'on a pu la calculer et établir que celle-ci correspond à la date du 21 décembre 2012.

Parler de « fin du calendrier maya » pour le 21 décembre 2012 ne serait donc pas une aberration ? Oui et non. Cette date marque bien la fin d'un très grand cycle. Mais cela ne veut absolument pas dire que, pour les anciens Mayas, le temps n'allait pas au-delà. Selon moi, cette confusion entre « fin d'un cycle » et « fin du temps » vient de la comparaison entre le compte long maya et notre calendrier grégorien. Or, ce sont deux manières distinctes de concevoir le temps : dans le premier, il est cyclique et, dans l'autre, il est linéaire.
Quant à la date d'origine du compte long (le 11 août 3114 av. J.-C.), elle ne correspond pas véritablement au point « zéro » du compte du temps, comme l'est pour nous la naissance de Jésus. Cette date était conçue comme une date de transition entre deux immenses cycles : la fin d'un ancien cycle de 5 126 ans (ou 13 baktun) et le début d'un nouveau d’égale durée. C'est exactement la même chose pour le 21 décembre 2012, cette date est à concevoir comme une date de passage et de transition vers un nouveau cycle, et non comme une date de fin du temps.
La date du 21 décembre 2012 n'est donc pas la « fin du calendrier maya », ni celle de la « fin du monde ». Quoi qu'il arrive, le temps ne s'arrêtera pas à cette date et les « gardiens des jours » (aj k’ij) des communautés mayas du Guatemala continueront de compter les jours comme ils le font depuis des millénaires.

Peurs apocalyptiques

Dans les médias, la question du calendrier maya et de 2012 est systématiquement abordée sous l’angle d’un « savoir ancestral maya », ignorant toute distinction culturelle ou historique. Or, comme le compte long est tombé en désuétude à la fin de l'époque classique (vers 1000 apr. J.-C.), on est en droit de se demander si, sans les déchiffrements des archéologues, le phénomène 2012 aurait existé. La date du 21 décembre 2012 aurait-elle gardé une signification particulière pour des populations mayas actuelles utilisant uniquement le Tzolkincomme calendrier ? Il est fort probable qu'au fil des siècles, la mémoire de cette date de fin de cycle ait été perdue comme l'usage du compte long, faisant du 21 décembre 2012 une date de solstice d’hiver parmi d'autres...

On en arrive alors à la question de fond : celle de l’origine du phénomène 2012. Phénomène de société qui n’a finalement rien ou très peu à voir avec le monde maya. Il puise ses racines dans la culture occidentale, mêlant sans complexe discours pseudo-scientifiques et ésotériques. N'avez-vous donc pas entendu parler de l'imminence de l'inversion des pôles magnétiques ? D'éruptions solaires exceptionnelles ? De la planète X ou Nibiru qui se rapproche dangereusement de la Terre ? Sans oublier la précession des équinoxes qui clôturerait un cycle de 26 000 ans ? Tout cela, bien évidemment, pour le 21 décembre 2012...

Après les peurs millénaristes du passage à l'an 2000, cette nouvelle date nourrit quantité de prophéties et d’annonces catastrophistes ! Sur le web tout le monde y va de son point de vue. Chacun apporte sa contribution à la rumeur. Effet papillon qui, en quelques années, a pris une ampleur inimaginable. Devant la force des croyances et des peurs cristallisées autour de 2012, je dois avouer que bien souvent mon discours de scientifique pèse peu dans la balance. Car pour un convaincu, peu importe que les Mayas aient prédit ou non la fin du monde finalement, l'éventail des « preuves » en faveur d'un scénario catastrophe reste suffisamment large pour étayer les hypothèses les plus farfelues.
Un reportage récent d'Envoyé spécial diffusé sur France 2 montre comment, aux États-Unis, certains vont même jusqu'à construire des abris souterrains pour survivre au cataclysme. Ils ont étudié la question de près, veillant à accumuler la quantité de provisions nécessaires pour tenir pendant plusieurs années, le temps que le calme et la paix reviennent... Un vrai scénario apocalyptique, qui prévoit que seuls des élus (battants, pieux et/ou privilégiés selon les cas) survivront.

Vers une nouvelle ère

Mais à quoi faut-il réellement se préparer ? Qu'est-ce qui nous attend le 21 décembre 2012 ? Dieu seul le sait... Pas très scientifique comme réponse, me direz-vous. À cela, je répondrai que ce ne sont ni les Mayas, ni les mouvements des astres qui créeront les événements qui auront lieu le 21 décembre 2012, mais bel et bien les hommes qui auront choisi de les vivre. Chacun est libre de croire ce qu'il veut et de construire le futur qu'il souhaite, même s'il s'agit du pire.
Toute cette question de 2012 nous renvoie finalement à notre propre rapport au temps et aux peurs que l'on entretient face à l'avenir. Les Mayas, eux, avaient choisi de penser le temps comme l'imbrication de cycles se répétant à l'infini. Une manière ingénieuse de contrôler et de structurer le temps, tout en apaisant l’angoisse de l’inconnu. Leur parfaite connaissance des cycles passés leur permettait de prédire ainsi ce que leur réservait les cycles futurs.
Mais nous qui vivons en Occident à l'aube du XXIe siècle, quelle prise avons-nous sur notre avenir ? Quelle marge de manœuvre avons-nous pour éviter le pire ? Comment parer à la catastrophe, quelles stratégies adopter pour veiller à ce que la transition amorcée par cette fin de cycle se passe le plus en douceur possible ? C'est bien de cela qu'il s'agit pour la plupart d'entre nous : de la peur de l'avenir et de notre désir plus ou moins conscient de le contrôler. Peur qui est encore plus exacerbée par la crise économique, environnementale et démographique. Dans un tel contexte, se raccrocher aux différentes prophéties existantes (celles des Mayas, de Nostradamus ou encore d'Edgard Cayce) est une manière comme une autre de donner du sens à un futur angoissant car bien trop flou.
Fort heureusement, les idées apocalyptiques véhiculées par le film 2012 de Roland Emmerich sont loin de refléter la majorité des questionnements soulevés par le phénomène 2012. Nombreux sont ceux qui ont saisi cette opportunité pour s’interroger sur l’avenir de notre société et sur l’avènement d’une nouvelle ère, dans laquelle l’humanité serait plus consciente. C’est sur cette idée de renouveau et de transformation, conforme à l'avènement d'un nouveau cycle du temps chez les Mayas, que s'appuient la plupart des discours New Age. C’était notamment l’objectif de la théorie de la « 9e onde maya » de Carl Calleman, qui s’est achevée le 28 octobre 2011. Depuis vingt ans, ce Suédois, médecin de formation, s’est consacré à l’étude du calendrier maya, en cherchant à montrer comment la « fin du calendrier maya » annonçait l’éveil de la conscience de l’humanité entière. Une humanité où les valeurs fondamentales de la vie ne seraient plus bafouées.
Pour ma part, ce n’est pas le contenu « scientifique » de sa théorie évolutionniste que je retiendrai, mais plutôt le message spirituel, optimiste et plein d’espoir pour les années à venir qu’il a voulu transmettre. Car finalement, scénarios apocalyptiques ou pas, le fait est que notre société est déjà en pleine transformation et que le monde de demain n’aura plus grand-chose à voir avec celui qu’ont bâti nos grands-parents. Une page se tourne.

Dès lors, comment envisager l’après 21 décembre 2012 ? C’est à cette question qu’il nous importe de répondre. Quel avenir choisissons-nous de construire ? Sur quelles valeurs bâtir le monde de demain ? Nous sommes tous responsables de la société dans laquelle nous vivons. Pendant cette phase de transition, plutôt que d’entretenir les peurs et de s’accrocher au passé, choisissons d’accueillir le changement pour ce qu’il est : une ouverture vers un monde nouveau où tout est en devenir. Choisissons de construire un monde dans lequel chacun se sentira libre d’exprimer ses potentiels et de prendre sa place en tant qu’individu. Être acteurs de notre vie, c’est ce que je nous souhaite à tous.
Source INREES