Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

vendredi 18 octobre 2013

TRANSFORMER LA MATIÈRE EN LUMIÈRE

L’alchimie :
transformer la matière en lumière

Dans son livre « de la Matière à la Lumière », l’alchimiste Patrick Burensteinas révèle la véritable quête alchimique: regarder au-delà des apparences et percer la matière brute des choses, et de nous-mêmes, pour en trouver la lumière...
© Harper Collins
Avant le début il n’y a que l’Unité.
C’est-à-dire ni Lumière ni ténèbres.
Pour une raison que l’on ignore, une partie de cette Unité se met en mouvement. Dès lors, la partie agitée prend le nom de ténèbres (composée de Lumière agitée) et le reste perd le nom d’Unité pour prendre le nom de Lumière (composé de lumière immobile).
A partir de ce moment, car il y a un moment, le temps venant de naître en même temps que la matière, un mince filet de Lumière/matière s’enroule sur lui-même créant une densité plus grande que l’environnement. La matière telle que nous la connaissons est née.
Il y a donc dans notre univers beaucoup plus de Lumière que de matière. Et cette Lumière exerce en permanence une pression sur la matière.

On trouvera dans les textes occidentaux une formulation mettant en œuvre une opposition entre les ténèbres (matière) et la Lumière (énergie). Cette opposition n’est ici qu’apparente.
On peut avoir une vision de l’Univers tel un tricot ou un tissage de ce seul et unique fil créant les diverses formes. En termes d’image, ce peut être celle d’une nappe tissée d’un même fil aux motifs différents, singuliers, créant des plis. Tout y est en interrelation et dans son essence identique.
Dans ce processus, la Lumière repousse la matière rassemblant tout en un point. Au cœur de toute galaxie, il y a un trou noir, c’est l’ultime refuge de la matière.
Cette Lumière n’est pas la lumière visible qui est déjà une forme.
Pour retrouver la Lumière, c’est la quête de l’immobilité et de l’alignement. Quand vous êtes sur le chemin, vous êtes en mouvement. Quand vous êtes le chemin vous êtes immobile.
Le but de l’alchimie est de transformer la matière en Lumière (énergie), ce qui est l’inverse du mouvement de la création qui, elle, densifie la Lumière et la transforme en matière.
Finalement, c’est l’intensité du moment présent qui est la principale chose. La recherche de l’unicité, du point « comme un », cette ouverture sur le monde qui montre que tout est bon et beau. L’important est de retrouver sa faculté d’émerveillement, son âme d’enfant, et de goûter la poésie du monde.

C’est au filtre de nos émotions qui sont l’intelligence de l’ego que le monde apparaît laid. La clef de cette recherche est la persévérance, au sens littéral : percer pour voir au-delà des apparences. La souffrance en ce monde n’existe que par l’ego, c’est une souffrance intellectuelle « ce que j’attends et qui ne vient pas ». Il y a une phrase qui l’exprime : « Qu’il est dommage que les roses aient des épines », et une autre qui y répond : « Réjouis-toi que les épines aient des roses. » Tout est une question de point de vue. Il y a dans ce monde une glorification de la souffrance. Si les gens sont envieux et méchants, c’est qu’ils ont le temps, quand je suis vide, je me plains !

La quête, c’est rompre les oppositions, pardonner aux ténèbres et réciproquement, faire que les deux s’entendent.
Ceux qui ont réalisé aiment tout le monde et le vrai secret, c’est qu’il n’y en a pas ! 
 
De la Matière à la Lumière, Patrick Burensteinas



Le Mercure Dauphinois (Février 2009 ; 78 pages)