Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

jeudi 25 octobre 2012

LE MANUEL .

Un manuel pour écouter l'extraordinaire

La première soirée de l’automne 2010 fut un instant émouvant pour tous les membres et toute l'équipe de l'INREES. Nous avions dans les mains l’aboutissement de près de deux années d’effort : un livre d’un peu plus de 400 pages, un travail collectif ayant rassemblé plus de trente personnes, un ouvrage important, tant pour la suite de l’action de l’INREES que pour toutes celles et ceux qui y trouveront des éclaircissements sur ce qu’ils pensent traverser.
En tant que directeurs de l’ouvrage, Paul Bernstein et moi avons présenté ce travail, son objectif qui est celui de poser les bases d’une vraie réflexion pratique autour de l’extraordinaire : « Nous souhaitons que ce Manuel soit un outil de ressources pour les gens, afin que chacun de vous puisse aller chercher des informations au sein du livre sur ce qui l'intéresse particulièrement, comme dans une encyclopédie. »

Nous avons ensuite détaillé un peu plus l’architecture de l'ouvrage, qui est composé de 11 chapitres, dont deux chapitres introductifs et neuf concernant des catégories d’expériences extraordinaires. A ce sujet, nous avons expliqué « combien il nous a été difficile de catégoriser ce qui porte bien souvent sur des phénomènes indicibles ».

Le premier chapitre explique ce que nous entendons par extraordinaire. Le second, plus technique, offre des clés et des outils pour aider le soignant à dissocier dans un comportement ou un récit, ce qui serait de l’ordre du trouble de ce qui ne l’est pas.
Paul a insisté sur le fait que cet ouvrage ne présente pas de « recettes magiques », pas plus qu’il n’offre de vision simpliste des phénomènes, mais au contraire permet d’approcher ces expériences avec toute la subtilité requise. La question du diagnostic différentiel est d’ailleurs également développée dans ce chapitre 2, mais aussi au sein de chaque chapitre, en fonction du type d’expérience présentée. Les neufs chapitres portant sur des expériences sont construit sur une même intention. Nous avons ainsi expliqué que dans chacun d’eux, nous retrouvons une première section se penchant sur les caractéristiques humaines et cliniques de l’expérience, une seconde sur les hypothèses et explications scientifiques (quand elles sont disponibles), une troisième sur les conséquences pour l’expérienceur, et une autre encore sur les propositions de réponse et d’accompagnement, sur les approches thérapeutiques possibles.

Après cette première partie, plusieurs des rédacteurs ont offert une brève introduction sur leurs chapitres respectifs. Evelyn Elsaesser-Valarino d’abord, puis Erik Pigani, et enfin Isabelle de Kochko ont abordé succinctement certaines questions qu’ils abordent en profondeur dans leur texte. « En tant que thérapeute, je n'ai pas à trouver de réponse ou d'explication sur ces phénomènes, mon objectif est d'accueillir, écouter et accompagner le témoin, avec la même neutralité qu'elle que soit l'histoire qui est présentée » précisa Isabelle de Kochko.

A l’issue de la soirée, Bernard Castells, co-fondateur de l'INREES et nouvellement désigné Vice président, a annoncé ce qui constitue la seconde phase de l’action de l’INREES : la création d’un réseau national d’accueil et d’écoute de l’extraordinaire. Ce réseau est ouvert à toutes et à tous. Une commission scientifique, qui vient d’être créée au sein de l’INREES sous la direction de Bernard Castells, aura pour objectif de définir un cadre et de mettre au point un référentiel permettant la sélection et l’intégration des intervenants à ce réseau. Parallèlement, un travail va être engagé dans le développement de formations, notamment par la mise en place de formats nouveaux.

Cet automne, l’INREES entre donc dans une phase active. Grace à ce Manuel qui vient d’être salué dans un dossier du mensuel Psychologies magazine, nous proposons enfin une structure d’accueil à toutes celles et ceux qui souhaiteraient nous rejoindre dans un cadre alliant esprit d’ouverture et méthode. La salle de l’Institut Océanographique ne pouvait accueillir plus de monde, plus de 500 personnes ont tenu à être présentes pour ce moment symbolique.
Manuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod - InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)