Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

jeudi 6 juin 2013

Les tarots et la connaissance de soi -ALEXANDRE JODOROWSKY

Tirer les tarots est un art divinatoire. S'octroyer un coup de pouce dans les difficiles choix que l'on doit faire dans la vie, chercher un clin d'oeil de notre impalpable destin. Tout est basé sur la fait que le hasard n'existe pas. Bien-sûr, tout a un sens (ou tout à une cause ?) ; et tout a une origine. Mais le tarot c'est bien plus que cela. C'est également un des grands outils de développement personnel et de connaissance de soi. Chaque lame représente un archétype universel. Et avec 22 lames majeures et 56 mireures, l'immense diversité du monde peut s'y retrouver. Chaque lame est bourrée de symboles. On peut ainsi établir une véritable communication avec son inconscient. Bien-sûr la qualité des protagonistes est essentielle, mais c'est d'abord à soi de plonger dans la profonde compréhension du lien qui nous unit en permanence à notre inconscient. 
Dénué de caractère religieux, la spiritualité du tarot est de plonger au coeur de la réalité symbolique du monde manifesté. Et en particulier la réalité de ses propres origines. Un langage symbolique avec sa généalogie et ce qu’elle nous a légué, et certainement ce qu'elle nous a laissé à travailler, peut se tisser, et Dieu sait s'il est démontré aujourd’hui combien on y est profondément lié (psychogénéalogie). Se réaliser spirituellement est une chose. Une grâce aussi si on a de chance. Mais se réaliser dans la vie, c’est avant tout se réaliser à travers ce que l’on a hérité, et à travers notre relation à cet héritage, ou challenge de vie.

Dans le monde des tarots, un nom revient souvent : celui d'Alexandro Jodorowsky. considéré comme un maître de tarots, c'est un écrivain prolifique, et bien plus (voir plus bas). C'est donc avec intérêt que je me suis rendu pour la première fois à une conférence, donnée à la librairie "les 100 ciels" à Paris. Accompagné de ma femme, qui a eu la bonne intuition de m'accompagner. Et je dois dire que nous fûmes bleufés. On a reconnu un homme universel ayant acquis une profonde compréhension de lui même et du monde. Aller voir Jodo, c’est un grand plaisir. C’est retrouver un peu d’espoir quant à la condition humaine dans notre actuelle France déprimée. Jodorowsky est un homme hors du commun à bien des égards, et c'est une chance de l'avoir parmi nous à Paris, surtout qu'il vient "se produire" (cabaret mystique)gratuitement dans la salle de conférence de la librairie les 22 de chaque mois  puis il dédicace ses livres (le site, dans la catégorie "évènements" permet de vérifier la date exacte chaque mois: http://lescentciels.free.fr/). Je l'ai rencontré peu avant ses 77 ans, et je crois que c'est aussi le père que je cherche à travers lui. Il faut savoir qu'il existe de nombreux différents jeux de tarot. Jodorowsky a donné son nom à l'un d'eux, qui est un "tarot de Marseille" amélioré et complété (ou restauré).
Il existe paraît-il de plus en plus de "bars à tarots". Celui, à part, ou Jodorowsky consulte directement les mercredi (il faut obtenir préalablement un ticket) : "le téméraire", 32 av Daumesnil à Paris, et celui ou on peut rencontrer quelques uns de ses élèves (notamment Moreno) les mardis pour un tirage (gratuit): "le bar sans nom" 49 rue de Lappe, Paris
Un blog est particulièrement bien documenté sur Jodo : http://thierryleblog.hautetfort.com/list/lecture/jean_giraud.html
Deux extraits :
 
Alexandro Jodorowsky est né le 17 février 1929 à Irique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s'installer

En 1953 Jodorowsky quitte le Chili, qu’avec son théâtre de marionnettes, il a auparavant parcouru en tous sens, contre l'avis de son père qui l'aurait préféré médecin. Destination Paris, où il commence par forcer la porte du Mime Marceau. Il lui écrit quelques-unes de ses plus célèbres pantomimes. Cinq ans plus tard, il abandonne pourtant la troupe, devient peintre en bâtiment, fréquente les surréalistes et fait la connaissance de Maurice Chevalier, qui l'engage pour dépoussiérer son spectacle

En 1962 Avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il créé le groupe Panique, pied de nez insolent et rigolard à l'intransigeance du mouvement surréaliste. L'histoire en retiendra quelques happening inénarrables, où se côtoient humour, performances sportives et pornographie.

En 1965 Jodorowsky s'embarque pour le Mexique, dans les bagages du Mime Marceau, qui lui a demandé de rempiler pour une tournée sud-américaine. Il y restera huit ans. Le temps de créer le Théâtre d'avant-garde de Mexico, d'adapter au cinéma une pièce de Fernando Arrabal, Fando et Lys, puis de tourner ses deux films les plus célèbres, El Topo et La Montagne Sacrée. C'est également au Mexique que Jodorowsky touche pour la première fois à la bande dessinée. Pour le dessinateur Manuel Moro, il imagine le personnage d'Anibal 5, et lui-même illustre pendant cinq ans ses Fabulas panicas (fables paniques) pour un hebdomadaire de Mexico.

En 1973 c'est le retour en france et la mise en chantier de son adaptation de "Dune", film sur lequel il travaillera jusqu'en 1979 mais qui ne verra jamais le jour.

En 1980 Jodorowsky et Moebius (Jean Giraud) se lancent dans les Aventure de John Difool. Avec elles, Jodorowsky fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée européenne, dont il devient l'un des scénaristes les plus originaux - et les plus prolifiques : il imagine des histoires pour Arno (Alef-Thau), etc...

En 1996 Jodorowsky reçoit à Angoulême l'Alph'art du meilleur scénario pour le premier volume de sa nouvelle série avec Georges Bess, Juan Solo. Il arrache ainsi la reconnaissance d'un milieu qu'ont longtemps déconcerté sa débauche d'énergie tous azimuts et une tenace odeur de soufre mystique. Outre ses activités de cinéaste (il a sept films à son actif, le dernier, Santa Sangre, tourné en 1992), Jodorowsky est un spécialiste incontesté du Tarot de Marseille, un maître de conférence anachronique qui chaque semaine, devant une assistance fidèle, extirpe de l'Almanach Vermot quelques leçons philosophiques, l'inventeur du concept de psycho-magie et un écrivain de plus en plus assidu, dont le dernier roman, L'Arbre du Dieu Pendu, a été traduit en français en 1996.
(.....)
On sait que cet ancien agitateur culturel, d’origine juive russe et grandi au Chili avant d’adopter l’Europe via le Mexique, s'est depuis longtemps mué en sage, aide les gens à trouver leur chemin dans le chaos spirituel moderne, grâce en particulier au jeu du Tarot. Voilà trente cinq ans qu’il reçoit chaque semaine, le mercredi, des gens venus de toute l’Europe, dans un bistrot transformé en “cabaret mystique” où, de façon rigoureusement gratuite, il tire les cartes à vingt-deux personnes, tandis que tout autour, une foule de plusieurs dizaines de quêteurs-de-sens se presse, pour entendre ce que dit l’artiste... parfois à voix basse quand, ayant (très compassionnellement) interpelé et écouté son “patient”, puis attentivement étudié son “arbre” (généalogique), il lui prescrit l’acte “psychomagique” destiné à ritualiser sa guérison.
Dans le vaste mouvement de découverte - ou de redécouverte - du transgénéalogique, Alexandro Jodorowsky fait figure d'outsider et de pionnier. Qu'est-ce que le “transgénéalogique” ? C'est la prise en considération, notamment par les thérapeutes, de tout ce qui nous touche, au corps, à l'âme et à l'esprit, en provenance de notre ascendance, de notre lignée. “ Or, dit Jodorowski, dans chacun de vos ancêtres, il y a un Bouddha qui dort : si vous voulez vous éveiller, travaillez à hisser votre arbre généalogique entier au niveau de sa bouddhéïté. ” Cet entretien a été publié dans “J’ai mal à mes ancêtres ”, de Patrice van Eersel et Catherine Maillard.

SOURCE :
  : Clés de Vie