Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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mardi 5 février 2013

A lire .....

LE VOYAGE À IXTLAN (Carlos Castanéda).


Le Voyage à Ixtlan

Carlos Castaneda

Editeur : Éditions Gallimard (1988)


Résumé :   « En toi rien n'a vraiment changé. » Ainsi se terminait le précédent livre de Carlos Castaneda, Voir (Les enseignements d'un sorcier yaqui). C'est le même sorcier indien, don Juan Matus, qui constitue la figure centrale du Voyage à Ixtlan.Deux conceptions du monde s'affrontent ici. Elles ont pour enjeu la conscience de l'auteur qui se voit soumis à un déconditionnement intensif, auquel il se prête avec curiosité, tout en s'efforçant de comprendre ce qui lui arrive. Ainsi s'opère une initiation déroutante à la faveur de laquelle l'Occidental pénètre toujours plus profondément dans le monde mental de son guide. Initiation qui ne va pas sans rébellion, scepticisme et repentirs, sans parler des terribles angoisses qu'elle impose au néophyte. Initiation qui se poursuivra pendant dix ans et prendra fin sur une illumination qui forme la dernière partie du livre.

CHERCHEUR DE VÉRITÉ .

Chercheur de vérité

récits, dits et contes soufis

Idries Shah

Editeur : Albin Michel (2010)


Résumé :   « Il n’y a qu’un moyen de découvrir si vous avez besoin d’un clou ou d’une vis dans votre planche. Enfoncez le clou. Si le bois se fend, c’est une vis qu’il vous fallait ! » La tradition soufie a pour particularité de transmettre ses enseignements par le biais de plaisanteries, de contes, d’anecdotes tirées du quotidien, d’histoires à valeur d’exemple ou d’avertissement. Idries Shah, auteur et poète qui a largement contribué à la diffusion des enseignements soufis en Occident, a réuni dans ce livre un grand nombre de ces histoires-enseignements, bien souvent empreintes d’humour, et nous fait entrevoir, comme l’écrit le Prix Nobel Doris Lessing dans sa préface, la complexité, la richesse et l’originalité de l’héritage soufi.

jeudi 10 janvier 2013

OUVRIR NOS CANAUX D ÉNERGIE .

Les livres incontournables à découvrir

Le lien entre la méditation, les émotions et le corps vécu est un vaste sujet. Dans cet ouvrage, Jacques Vigne développe une notion centrale dans le yoga et le raja yoga, mais peu connue en Occident, d'ouverture des canaux d'énergie, avec ses corrélations neurologiques et psychologiques....

lundi 3 décembre 2012

APRÈS L 'EXTASE ?


Après l'extase, la lessive...

Jack kornfield

Préfacé par Thierry Janssen
Editeur : Pocket (Novembre 2010)


Résumé :   La plupart des épopées spirituelles s'achèvent sur l'illumination ou l'éveil. Mais que se passe-t-il ensuite ? Qu'advient-il lorsque le maître zen rentre chez lui et retrouve femme et enfants ? Qu'arrive-t-il lorsqu'un mystique chrétien va faire ses courses ? A quoi ressemble la vie après l'extase ? Comment vivre de tout son coeur ce qui a été réalisé ? C'est pour répondre à ces questions que Jack Kornfield a mené une vaste enquête auprès de nombreux maîtres et instructeurs qui, après avoir consacré leur vie à une recherche spirituelle, transmettaient à d'autres ce qu'ils avaient eux-mêmes reçu. Maîtres zen, lamas tibétains, rabbins, abbés de monastères, nonnes et yogis, disciples de longue date ou enseignants chevronnés, en acceptant de livrer en toute sincérité les difficultés auxquelles ils ont été confrontés, nous montrent que la sagesse ne consiste pas à nier nos faiblesses mais à les intégrer à notre démarche. Car, comme le dit l'adage : « Ou vous entrerez entier au Paradis, ou vous n'entrerez pas. » Jack Kornfield nous invite à ne plus considérer l'éveil comme une fin en soi mais à privilégier une action éveillée qui, tout en accueillant nos plus profondes expériences spirituelles, accepte de procéder à un grand nettoyage intérieur.



L'âme du monde

Editeur : Editions NIL (Mai 2012)


Résumé :   Pressentant l imminence d un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l Antiquité appellent l Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l harmonie de l univers. Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l amour et contribuer à la transformation du monde ? Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d un humanisme spirituel qui aide à vivre. À la suite de son Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir transmet ses connaissances philosophiques et spirituelles à travers un conte initiatique lumineux qui touche le c ur autant que l intelligence.


samedi 10 novembre 2012

Les phénomènes prémonitoires

Les phénomènes prémonitoires
[978-2-913720-39-8]
16,00 €
Les phénomènes prémonitoires
Cliquer pour agrandir
De tous temps, dans l’histoire des peuples, les prémonitions ont existé. Que ce soit des rêves prophétiques, des pressentiments ou des avertissements, elles ont marqué plus d’une génération.
Ernest Bozzano va à la rencontre de ces phénomènes ou prévisions d’évènements futurs. Avec son esprit scientifique, il nous les classe en s’appuyant sur des dizaines de témoignages concrets : prémonitions de morts, prémonitions d’accidents, de tremblements de terre etc…
Alors, s’agit-il de notre conscience subliminale ou d’interventions de l’au-delà ?
 

mardi 30 octobre 2012

PETIT GUIDE POUR UNE VIE HEUREUSE

Petit guide pour mener
une vie heureuse

Comment mener une vie heureuse et harmonieuse avec soi-même et avec les autres ? C’est à cette question que répond Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue, historien des religions, écrivain, dans son livre « Petit traité de vie intérieure » en apportant des connaissances pratiques au lecteur. Extraits.
La foi est l’une des dimensions les plus importantes de la vie intérieure. Je ne parle pas de la foi telle qu’on l’entend à propos des religions monothéistes, c’est-à-dire la croyance en Dieu sans preuve de son existence, mais de cette foi, que l’on pourrait qualifier de confiance, sans laquelle on ne peut avancer, progresser dans la vie. Les spiritualités orientales utilisent d’ailleurs indifféremment les mots de foi et de confiance pour parler de cet état d’être. Le bouddhisme, par exemple, part d’un constat empirique : sans une foi-confiance préalable dans le dharma, l’enseignement du Bouddha, tout progrès spirituel est impossible. Et sans une foi-confiance préalable dans le maître, on ne peut pas intégrer ses enseignements. La raison en est simple : si nous n’avions pas foi que ce que nous allons étudier va nous être profitable, nous ne l’étudierions pas sérieusement. Les enfants connaissent cette vérité et ils l’appliquent spontanément : ils ont foi en leurs parents, ils les croient, et apprennent ce qu’ils leur transmettent. Cela vaut aussi bien pour la transmission de la culture et des valeurs que pour tous les autres apprentissages. C’est d’ailleurs ainsi que, comme la plupart d’entre nous, j’ai appris à faire du vélo : mon père derrière moi me maintenait en équilibre, je ne le voyais pas et j’avais peur, je lui ai dit de ne pas me lâcher, il m’a demandé de lui faire confiance. Quelques mètres plus loin, je me suis aperçu que je pédalais tout seul. J’avais réussi à me lancer grâce à la foi-confiance que j’avais en lui. […]

La foi est donc tout d’abord indispensable pour progresser par la confiance que nous faisons à d’autres individus qui en savent plus que nous (parents, éducateurs, scientifiques, sages), ensuite parce qu’elle nous aide à vivre et à nous développer en nous fiant au monde et à la vie. Nous sommes motivés pour progresser, pour apprendre, pour avancer, pour chercher, pour nous engager, pour créer, parce que nous croyons qu’il y quelque vérité et quelque bonté dans le monde et dans la vie. Sinon, à quoi bon se lever le matin ?

Cette foi varie selon les individus. Chez certains, le désespoir, la peur, le ressentiment, la colère l’emportent. L’existence devient alors douloureuse. La vie au quotidien peut se transformer en enfer quand elle est dénuée de confiance. Le monde apparaît hostile, dangereux. La peur remplace la confiance. On n’ose plus prendre un avion de peur qu’il ne s’écrase, on n’ose plus pas entrer dans une relation amoureuse de peur d’être trahi ou abandonné, on n’ose pas postuler à un emploi de peur que notre candidature ne soit rejetée. Et, au lieu de progresser, on reste paralysés dans notre vie professionnelle, affective et sociale. Notre existence devient impossible si on n’a pas un minimum de confiance. En soi, dans les autres, dans la vie. […]

Dans la lignée des stoïciens, et sans nécessairement croire en Dieu, un individu qui a foi en la vie et qui est persuadé que tout ce qui advient est bénéfique, même si les apparences sont tout autres, développera une confiance et une positivité qui ne feront qu’entretenir et nourrir cette croyance et cette confiance. Plus nous voyons les « cadeaux » de la vie, plus ils viennent à nous. Plus nous percevons le positif de l’existence, plus la vie nous semble belle et lumineuse. […]

Sans aller jusqu’à cette mystique de l’abandon de toute volonté, admettons qu’il nous est impossible d’exercer une maîtrise totale sur notre vie : les failles par lesquelles l’impromptu surgit sont imprévisibles. En voulant à tout prix contrôler cette part d’impondérable, nous nous condamnons à vivre dans l’angoisse permanente. Nous ne pouvons pas non plus contrôler autrui : nous devons accepter qu’il nous échappe toujours, y compris quand il s’agit de son conjoint ou de son enfant. Comme l’écrit Khalil Gibran si justement dans Le Prophète : « Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les enfants de la vie. » Nous ne pouvons pas davantage contrôler totalement notre vie professionnelle soumise à tant d’aléas externes, ni nous obstiner à vivre dans l’illusion de stabilité et de sécurité.

Alors, faisons de notre mieux pour maîtriser ce qui peut l’être, à commencer par nos désirs et nos passions, mais armons-nous psychologiquement à accepter l’imprévu, à nous y adapter et à en tirer le meilleur parti. Les sagesses indiennes utilisent une expression que l’on pourrait traduire par « lâcher-prise » pour qualifier cette attitude intérieure d’abandon au réel. Mais on ne peut véritablement lâcher prise que lorsqu’on a confiance en la vie. La première fois que nous sommes amenés à le faire, c’est toujours une épreuve : nous avons peur de l’inconnu, nous sommes angoissés. Et puis l’expérience positive du lâcher-prise – détente, joie, conscience que rien de grave ne nous est arrivé – augmente la confiance et nous aide à aller encore plus loin dans l’abandon.
Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir
PLON/Perrin/Presses de la Renaissance (Novembre 2010 ; 193 pages)



Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir
Pocket (Septembre 2012 ; 192 pages)

jeudi 25 octobre 2012

LE MANUEL .

Un manuel pour écouter l'extraordinaire

La première soirée de l’automne 2010 fut un instant émouvant pour tous les membres et toute l'équipe de l'INREES. Nous avions dans les mains l’aboutissement de près de deux années d’effort : un livre d’un peu plus de 400 pages, un travail collectif ayant rassemblé plus de trente personnes, un ouvrage important, tant pour la suite de l’action de l’INREES que pour toutes celles et ceux qui y trouveront des éclaircissements sur ce qu’ils pensent traverser.
En tant que directeurs de l’ouvrage, Paul Bernstein et moi avons présenté ce travail, son objectif qui est celui de poser les bases d’une vraie réflexion pratique autour de l’extraordinaire : « Nous souhaitons que ce Manuel soit un outil de ressources pour les gens, afin que chacun de vous puisse aller chercher des informations au sein du livre sur ce qui l'intéresse particulièrement, comme dans une encyclopédie. »

Nous avons ensuite détaillé un peu plus l’architecture de l'ouvrage, qui est composé de 11 chapitres, dont deux chapitres introductifs et neuf concernant des catégories d’expériences extraordinaires. A ce sujet, nous avons expliqué « combien il nous a été difficile de catégoriser ce qui porte bien souvent sur des phénomènes indicibles ».

Le premier chapitre explique ce que nous entendons par extraordinaire. Le second, plus technique, offre des clés et des outils pour aider le soignant à dissocier dans un comportement ou un récit, ce qui serait de l’ordre du trouble de ce qui ne l’est pas.
Paul a insisté sur le fait que cet ouvrage ne présente pas de « recettes magiques », pas plus qu’il n’offre de vision simpliste des phénomènes, mais au contraire permet d’approcher ces expériences avec toute la subtilité requise. La question du diagnostic différentiel est d’ailleurs également développée dans ce chapitre 2, mais aussi au sein de chaque chapitre, en fonction du type d’expérience présentée. Les neufs chapitres portant sur des expériences sont construit sur une même intention. Nous avons ainsi expliqué que dans chacun d’eux, nous retrouvons une première section se penchant sur les caractéristiques humaines et cliniques de l’expérience, une seconde sur les hypothèses et explications scientifiques (quand elles sont disponibles), une troisième sur les conséquences pour l’expérienceur, et une autre encore sur les propositions de réponse et d’accompagnement, sur les approches thérapeutiques possibles.

Après cette première partie, plusieurs des rédacteurs ont offert une brève introduction sur leurs chapitres respectifs. Evelyn Elsaesser-Valarino d’abord, puis Erik Pigani, et enfin Isabelle de Kochko ont abordé succinctement certaines questions qu’ils abordent en profondeur dans leur texte. « En tant que thérapeute, je n'ai pas à trouver de réponse ou d'explication sur ces phénomènes, mon objectif est d'accueillir, écouter et accompagner le témoin, avec la même neutralité qu'elle que soit l'histoire qui est présentée » précisa Isabelle de Kochko.

A l’issue de la soirée, Bernard Castells, co-fondateur de l'INREES et nouvellement désigné Vice président, a annoncé ce qui constitue la seconde phase de l’action de l’INREES : la création d’un réseau national d’accueil et d’écoute de l’extraordinaire. Ce réseau est ouvert à toutes et à tous. Une commission scientifique, qui vient d’être créée au sein de l’INREES sous la direction de Bernard Castells, aura pour objectif de définir un cadre et de mettre au point un référentiel permettant la sélection et l’intégration des intervenants à ce réseau. Parallèlement, un travail va être engagé dans le développement de formations, notamment par la mise en place de formats nouveaux.

Cet automne, l’INREES entre donc dans une phase active. Grace à ce Manuel qui vient d’être salué dans un dossier du mensuel Psychologies magazine, nous proposons enfin une structure d’accueil à toutes celles et ceux qui souhaiteraient nous rejoindre dans un cadre alliant esprit d’ouverture et méthode. La salle de l’Institut Océanographique ne pouvait accueillir plus de monde, plus de 500 personnes ont tenu à être présentes pour ce moment symbolique.
Manuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod - InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)

mardi 23 octobre 2012

LES POUVOIRS INEXPLIQUÉS DES ANIMAUX.

Les pouvoirs inexpliqués des animaux

 
 
 
 
Pressentiment et télépathie chez les animaux sauvages et domestiques
 

Rupert Sheldrake

Editeur : Éditions J'ai Lu (Octobre 2005)
 


Résumé :   Dans le monde entier, des milliers de propriétaires d'animaux témoignent : des chiens retrouvent le chemin de leur maison alors qu'ils en étaient séparés de centaines de kilomètres. D'autres hurlent au moment précis où leur maître meurt. Des chats consolent des malades. Des chevaux sentent l'imminence d'une catastrophe. Des perroquets, des pigeons, des moutons et même des poussins démontrent des facultés hors du commun : télépathie, voyance, télékinésie, don de guérison. Comment expliquer ces phénomènes ? Au terme d'une étude de cinq années, Rupert Sheldrake, biologiste célèbre, prouve l'existence d'un lien invisible unissant les humains, les animaux et l'environnement. Il nous livre des histoires étonnantes, souvent émouvantes, et explique comment mesurer les capacités psychiques de son animal.
 
 
 

mercredi 17 octobre 2012


Thierry Janssen
La maladie a-t-elle un sens ? Voilà une question qui nous concerne tous. Pourtant la médecine ne se la pose plus. Elle...

Dr Raymond Moody
« Un homme meurt, entend le constat du médecin, se voit sur son lit de mort, entouré de ses proches... Un bourdonnement...

mercredi 5 septembre 2012

La spiritualité, une quête individuelle

Son premier roman, Loin de Chandigarh, a fait de Tarun Tejpal un des souffles de la littérature indienne contemporaine. Son nouveau roman, La vallée des masques, interroge les prêts-à-penser, y compris en matière de spiritualité.
Il était une fois Aum. Maître spirituel, guide éclairé, « pur des purs » mythique aux idées séduisantes de vérité : se détacher du fardeau de la possession et de l’ego, trouver la paix intérieure, bâtir une société où tous les hommes seraient libres et égaux… Il était une fois un homme. Sans nom. Sans visage non plus, car dans la confrérie d’Aum où il naît et grandit, tout le monde porte un masque, en signe d’unité et de fraternité.
Le héros de La vallée des masques parle de méditation, d’éveil, de sixième sens, de connexion à la nature. Pourtant, le nouveau roman de Tarun Tejpal n’a rien d’une quête mystique et initiatique. « Ce livre explore plutôt les dangers du dogmatisme, commente son auteur. Dans toute l’histoire de l’humanité, même les plus belles idées, parées des meilleures intentions, finissent par engendrer des systèmes où règne la domination. »



Tarun Tejpal sait de quoi il parle : son expérience de journaliste nourrit depuis plus de vingt ans sa compréhension des organisations humaines, qu’elles soient sociales, politiques ou spirituelles. « Grandes ou petites, le schéma est toujours le même. Au départ, le discours semble plausible, les idées attractives. Et puis, petit à petit, tu ressens un malaise. » Soit parce que le leader « instrumentalise le mythe pour lui faire dire ce qui l’arrange », acquérir un pouvoir et maintenir une emprise. Soit parce que certains fidèles, par besoin de trouver un cadre et de s’en remettre à quelqu’un, tombent dans la soumission et la superstition.
« Le doute toujours alterne avec la foi,
commente Tarun Tejpal. Pour aller de l’avant, on a besoin de croire en quelque chose. Mais sans vigilance, la foi est la porte ouverte à toutes les chimères, toutes les manipulations. La spiritualité doit être une quête individuelle. Personne ne peut prétendre détenir la vérité et te dire quoi faire. »

Clés pour avancer : curiosité, libre-arbitre, mais aussi empathie et capacité à embrasser le monde dans sa diversité. « La perfection n’existe pas ! L’homme est complexe, le monde aussi. Je suis terrifié par les gens qui disent savoir ce qui est bon, non seulement pour eux, mais pour les autres. D’où vient ce besoin de contrôler ? » Et cette capacité à se conformer, s’enfermer dans des postures… « Il n’y a pas un seul chemin. A chacun de faire sa propre expérience et d’inventer ses propres règles. »
Comme lui le fait : « Je suis un mélange de civilisations, et ce mélange me rend heureux. Dans ma tête, je me sens très occidental. Je suis agnostique, je crois à la logique, à la raison, j’écoute Mozart et Beethoven, mais dans mon cœur, je suis complètement oriental. Mes impulsions sont très indiennes. J’adopte la philosophie hindoue parce qu’elle célèbre la vie, ne la dénigre pas. Des chapitres entiers parlent de sexe et célèbrent l’amour ! »

L’amour… « Dans un monde en peine, dont on a du mal à comprendre le sens, c’est la seule chose qui peut nous sauver ! » Peu importe de quoi, « c’est une attitude ». S’ouvrir, accueillir, comprendre, accepter, être là, s’engager…
Une manière d’être que Tarun Tejpal cultive au quotidien. Dans sa maison secondaire de l’Himalaya, « où règne indubitablement un haut niveau de spiritualité ». Dans son amour de la musique qui, par sa capacité à « nous ébranler, nous habiter, nous libérer », est selon lui « ce nous rapproche le plus du divin. » Dans l’écriture, enfin. « Quand je commence un livre, j’ai une idée du sujet, des situations, des personnages, mais je ne sais jamais comment ils vont évoluer. C’est un processus organique, une exploration intérieure. » Une « conscience en expansion » qui le guide dans tout ce qu’il entreprend. Notamment en tant que fondateur et rédacteur en chef de Tehelka, un magazine d’investigation réputé. « Les journalistes doivent être des guerriers, s’engager dans les batailles de la société ». En restant fidèles à ce qu’ils souhaitent raconter, « car toute histoire, au final, est un médicament dans la grande pharmacopée des histoires du monde : peu importe ce qui te pousse à l’écrire, elle finira par trouver écho chez quelqu’un, le soulager face à ses propres difficultés. »
La vallée des masques, Tarun Tejpal
Albin Michel (Août 2012 ; 464 pages)

samedi 1 septembre 2012

L'ENFER OU LE PARADIS ?

Comment transformer l'enfer
en paradis ?

Vous n’aimez pas votre boulot ? Vous prenez mal les remarques de votre boss ? Pour le psychothérapeute américain Michael Hall, fondateur d’une école de coaching réputée, nous avons les capacités de transformer un enfer, professionnel ou autre, en paradis. Explications.
© National Geographic
« Toute critique ne doit pas être perçue comme une attaque personnelle ! souligne Michael Hall. C’est peut-être le signe que votre patron a passé une mauvaise journée, ou que vous-même êtes fatigué. Vous pouvez l’envisager comme un apport constructif, ou un simple point de vue que vous ne partagez pas. »
Concepteur d’une méthode de développement personnel appelée la Neuro-Sémantique, Michael Hall affirme que notre bonheur tient à notre capacité à prendre le contrôle des significations qu’on donne aux choses.
« Rien n’a aucun sens en soi,
explique-t-il. Nos pensées, nos actions, reposent sur la construction par notre cerveau d’un système de références qui modèle notre vision de l’environnement, notre interprétation des événements, et la manière dont on y réagit. »


Selon la Neuro-Sémantique, nos perceptions et nos attitudes reposent sur une « matrice » composée « d’idées, de croyances, de valeurs, de souvenirs, de désirs, de cadres et de modèles mentaux », façonnés par le milieu dont on est issu, l’éducation qu’on a reçue, la culture dans laquelle on a grandi, les gens qu’on rencontre, les situations qu’on traverse… « Plus on avance dans la vie, plus les couches s’accumulent, plus elles s’imbriquent les unes aux autres, plus la matrice se complexifie. »
Parfois de manière harmonieuse, parfois dans la douleur. Car de la différence enregistrée entre notre représentation et notre expérience du monde, naissent des émotions, voire un mal-être, qu’un simple changement de comportement ou de contexte ne suffit pas à éradiquer durablement.
« Ce qu’il faut, c’est prendre conscience des systèmes qui formatent nos pensées et nos actions, les identifier, les comprendre, puis les remettre en question. »
Si je crée ma réalité en créant les significations que je donne aux choses, quelles sont-elles ? Sont-elles pertinents, robustes, utiles ? Rendent-elles ma vie agréable, conforme à mes aspirations ? Dans le cas contraire, quelles autres significations pourrais-je imaginer ?
« En formation, nous proposons par exemple aux gens d’attribuer sept significations à un objet, puis sept autres, puis encore sept,
explique Michael Hall. La chaise sur laquelle je suis assis peut être une arme si je vous la jette à la figure, un jouet pour un enfant, un vecteur de créativité pour son designer, une source de revenu pour ceux qui la fabriquent et la commercialisent. Elle sera un objet de convoitise si je suis fatigué, ou une torture si je suis assis dessus inconfortablement depuis des heures ! Plus notre capacité à donner différents sens aux choses est riche, plus nous maîtrisons l’art de construire de nouvelles perspectives, moins nous sommes bloqués face aux événements, plus nous savons nous adapter, et réagir efficacement. »

Au plus près de ce que l’on est, moins soumis aux modèles imposés. « En prenant du recul par rapport à nos films mentaux, en se donnant un temps pour nourrir notre cerveau d’autres images, d’autres possibilités de montage, on cesse de réagir à fleur de peau, de se laisser guider par des automatismes et de prendre les choses trop à cœur », commente Michael Hall.
En accord avec les trois principes évoqués par le psychologue Martin Seligman dans Learned Optimism: How to Change Your Mind and Your Life (1991) : quoi qu’il arrive, ne pas en faire une affaire personnelle, ne pas le considérer comme immuable ni lui accorder trop d’importance.
Ainsi, face à une critique, ne pas se dire « c’est de ma faute, rien ne va, ça ne changera jamais » (de quoi sombrer dans la déprime, se sentir sans espoir ni soutien et capituler), mais comprendre que ce n’est qu’une situation, que ça pourrait être pire, que ça finira par passer, et se mettre ainsi dans un état d’esprit constructif.

Et si l’environnement fait de la résistance ? « Sans nier qu’il joue un rôle, même lorsqu’on s’en éloigne (il reste dans nos têtes), il faut en relativiser l’importance, estime Michael Hall. Penser qu’il m’entrave ou me contrôle, c’est effectivement lui donner le pouvoir, c’est faire de son emprise une réalité. »
Y compris dans les cas les plus sordides : « Comme l’a souligné le neuropsychiatre autrichien Viktor Frankl, rescapé des camps de concentration, nous avons toujours la liberté de décider comment nous répondons à une situation, de trouver en nous un sens positif à ce que nous vivons. »
Facile à dire ! « Selon la théorie des systèmes, questionner un système de l’intérieur, par son attitude, ses paroles ou ses actes, permet aussi, inéluctablement, de l’infecter », rappelle le psychothérapeute.

Ne reste plus qu’à s’y mettre. « Dans les organisations, seulement 20 à 30% des initiatives de changement parviennent à leur terme », indique Michael Hall. Car on a beau savoir ce qu’il faudrait faire, on peine à le mettre en œuvre. « Une évolution durable ne s’obtient pas par simple injonction ou motivation ; elle doit être le fruit d’une pratique répétée. Les neurosciences ont par exemple montré qu’il faut trois semaines pour transformer un exercice quotidien en habitude. »
Alors, prêt ? Tous les jours, prenez un moment de recul par rapport aux événements, devenez-en un témoin conscient, essayez de leur donner des sens différents, d’imaginer d’autres manières de les interpréter et d’y réagir.
Au besoin, faites-vous aider par un coach, « qui n’est ni un gourou ni un thérapeute, mais un facilitateur », rappelle Michael Hall. Quelqu’un qui, par une discussion approfondie, met en lumière votre manière de fonctionner, vous aide à révéler votre potentiel et le réaliser.
En espérant que les dirigeants, en entreprise comme en politique, s’y mettent également, « parce que ce sont eux qui fixent les sens de nos cadres professionnels et sociétaux, donc modèlent notre esprit de groupe et nos rapports sociaux ». De même que le système éducatif. Dans cette perspective, Michael Hall travaille à la conception d’outils pédagogiques, du CP à la Terminale, s’appuyant sur les outils de la Neuro-Sémantique. Pour que les nouvelles générations apprennent à mieux prendre le contrôle de leur vie et de leur rapport au monde.


- Site de Michael Hall : www.neurosemantics.com
- Site de ses partenaires français : www.talents-coach.com
Le Méta-Coaching, L. Michael Hall, Michelle Duval
(2012 ; 361 pages)

vendredi 31 août 2012

ENVISAGER UN AU -DELÀ !

60 millions d'individus
revenus de la mort ?

Et si nos capacités de réanimation nous permettaient d'envisager un « au-delà » ? C'est ce que pense le Dr Jean-Jacques Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur, qui a rassemblé dans son dernier livre « sept bonnes raisons » d'y croire.
© Sentiments d'éternité / INREES
« Juste après mon arrêt cardiaque, je suis sorti de mon corps. J’étais au plafond et j’ai tout vu ; j’ai assisté à tous les détails de ma réanimation. Je voulais hurler aux personnes qui tentaient de me faire revenir à la vie de me laisser tranquille, de me laisser filer, mais ils ne pouvaient pas m’entendre. J’étais formidablement bien et je n’avais pas du tout le désir de revenir dans mon corps. Je suis ensuite passé dans un tunnel. Je baignais dans une lumière d’amour inconditionnel et mon bonheur était d’une puissance indicible. J’ai revu toute ma vie dans ses moindres détails et en accéléré. J’ai ressenti le bien et le mal que j’avais fait aux autres. J’ai rencontré un être de lumière d’une bonté infinie qui m’a demandé ce que j’avais fait de ma vie et ce que j’avais fait pour les autres. Mes parents décédés sont venus m’accueillir pour me dire qu’il fallait que je revienne dans mon corps car je ne pouvais malheureusement pas rester avec eux alors que je le souhaitais ardemment. Ils m’ont montré une frontière qui était une limite que je ne devais pas franchir. Au moment où j’ai réintégré mon corps, toutes mes douleurs terrestres sont revenues et j’étais tellement triste de quitter cette merveilleuse lumière. Je suis maintenant très heureux car je sais qu’il y a une vie après la mort et qu’un jour je serai de nouveau dans cette lumière d’amour. Je sais aussi que, sur cette terre, le plus important est de savoir aimer et aider les autres. Cette expérience a bouleversé ma vie. Plus rien ne sera jamais comme avant. »

Les voyages vers l’au-delà

En vingt-cinq ans de réanimation, j’ai pu rassembler plusieurs centaines de témoignages de patients revenus d’une mort clinique. Le discours reconstitué dans les lignes précédentes est une synthèse condensée de ces différents récits ; une sorte de résumé regroupant les principales caractéristiques de ces singuliers voyages dans l’au-delà. La séquence évènementielle décrite est presque toujours la même et ceci indépendamment des cultures, des philosophies, des lieux de vie ou des religions.

Il n’existe aucun facteur prédictif pour vivre l’expérience ; ni l’âge ni le sexe ni le niveau social ni les croyances ne permettent de dégager des prédispositions particulières pour connaître cet extraordinaire événement. Pourtant, aucune histoire ne se ressemble vraiment car chacun exprime son vécu avec sa sensibilité et sa culture. Toutefois, les nombreux éléments récurrents que j’ai pu recueillir laissent à penser que l’itinéraire est, à peu de choses près, toujours le même. C’est comme si on demandait à un jeune Esquimeau, à une vieille américaine ou un quinquagénaire Sénégalais de raconter un voyage à Venise ; leurs histoires seraient fort différentes mais au total, on s’apercevrait assez rapidement qu’ils sont tous les trois partis visiter la même ville. Par exemple, un enfant victime d’un arrêt cardiaque dit avoir vu « un grand monsieur qui s’éclairait tout seul » pour décrire l’être de lumière. Certains rencontrent Jésus-Christ, d’autres Bouddha, la Vierge Marie ou encore le prophète Mahomet ; la divinité aperçue dans la lumière se métamorphose en fonction des croyances et des religions. Un élément est retrouvé dans cent pour cent des cas : pour ceux qui ont connu la chose, la vie se poursuit après la mort et l’au-delà existe. Ils en sont intimement persuadés et rien ni personne ne pourra leur faire changer d’avis. L’un d’eux m’a dit un jour :

« Même si un scientifique parvenait à prouver par A plus B que mon expérience n’était qu’une hallucination, je ne le croirai pas une seule seconde car je suis certain au fond de moi que ce que j’ai vécu ce jour là était bien réel ; cela n’avait rien à voir avec un rêve ou une hallucination ! »


Selon les dernières études statistiques, ils seraient au moins 60 millions à avoir connu cette expérience transcendante après un arrêt cardiaque : 4% de la population occidentale (2,5 millions de Français, 12 millions d’Américains), beaucoup moins dans les régions de la planète où les possibilités de réanimation sont quasi inexistantes. Il y a fort à parier qu’avec la banalisation de ce genre d’histoires et le développement de défibrillateurs automatiques, on assistera très rapidement à une multiplication des récits.

Ils sont bien revenus de la mort !

La mort clinique est définie par l’arrêt du fonctionnement cérébral. Cet état peut-être objectivé par l’enregistrement d’une activité électrique neuronale nulle ; électroencéphalogramme (EEG) plat. Lorsque l’on obtient deux EEG plats à quatre heures d’intervalle pendant au moins vingt minutes, en dehors de narcose (produits administrés en intraveineux pour faire dormir) ou d’hypothermie, on considère que la mort clinique est devenue irréversible. Dans ces conditions, on est en mesure de débrancher le patient du respirateur ou de lui prélever ses organes par des dons. En fait, cet état correspond à nos limites actuelles de réanimation et il est probable que d’ici quelques décennies, celles-ci soient complètement dépassées. Il ne faut pas oublier que les médecins des générations précédentes ne pratiquaient pas les massages cardiaques et se contentaient de signer un certificat de décès chaque fois qu’un cœur cessait de battre.

Depuis peu, nous savons qu’un EEG devient plat dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque. Etant donné que dans les meilleures conditions de surveillance, comme c’est le cas en soins intensifs, il existe une période incompressible d’au moins une minute pour porter les premiers secours, on peut considérer que toutes les victimes réanimées après un arrêt cardiaque ont bien connu une mort clinique. Et c’est sans compter les personnes isolées à la campagne dont les cœurs sont repartis au bout de plusieurs dizaines de minutes après l’intervention du SAMU le plus proche !

Nos études ont montré qu’environ 18% des sujets réanimés d’un arrêt cardiaque racontaient la fameuse expérience décrite au début (de ce chapitre). Les termes de near death experience (NDE) employé par les Anglo-Saxons depuis les années soixante dix, d’expérience imminente (EMI) ou encore d’expérience aux frontières de la mort (EFM) sont par conséquent aujourd’hui complètement dépassés. Il est désormais plus juste de parler d’expérience de mort provisoire (EMP). La mort clinique est en effet déjà là quand les patients sont réanimés puisque l’activité cérébrale est nulle dès le moment du premier massage cardiaque. Le propriétaire d’un cœur arrêté n’est pas « proche de la mort » ni « aux frontières de la mort » ou en « état de mort imminente » ; il est déjà mort et souvent depuis de nombreuses minutes !
Les 7 bonnes raisons de croire à l'au delà, Jean-Jacques Charbonier
Editions Trédaniel (Janvier 2012 ; 220 pages)

lundi 23 juillet 2012

SEUL AU BOUT DU MONDE.

Seul au bout du monde
avec Sylvain Tesson

Dans un monde en crise, en mutation profonde, le mieux n’est-il pas de partir s’installer en solitaire dans une cabane au bord du lac Baïkal, loin des hommes et de leur tumulte ? Exploration de la fuite avec un écrivain voyageur en mouvement constant, dont le dernier livre a été récompensé par un Prix Médicis.
© Thomas Goisque
Ce désir de tout plaquer pour aller se retrouver seul dans la nature, que vous réveillez chez moi et probablement chez beaucoup de lecteurs, pose la question de la difficulté à vivre en société. La solution résiderait-elle dans le fait de quitter la société et de partir vivre en solitaire ?
La cabane est, en quelque sorte, la résolution radicale de cette contradiction. Je me sens un être profondément contradictoire, ou plus exactement : traversé de contradictions. Avoir à choisir entre le nomadisme et la sédentarité, entre le confort d’une vie agréable, stable, et une vie d’imprévus et d’accidents m'est impossible…
Ces paradoxes, assez banals, fondent la nature humaine, le solfège même de la vie. L’envie radicale de coupure, de silence, de solitude, bref la tentation de l’ermite que vous évoquez – qui est un rejet, une fuite – je l’ai eue à un tel point que j’ai voulu un jour en faire l’expérience.
Le fait que ce livre ait été bien accueilli correspond probablement à une vraie tentation, même si elle est profondément enfouie. Nous vivons dans une culture de la ville, de la prévoyance, de la construction, une culture européenne où l’on nous explique que vivre, c’est réaliser son destin, c’est construire, bâtir, fructifier, transmettre un héritage… Ces valeurs-là sont exaltées. À l’inverse, il existe des gens qui professent les valeurs de la jouissance immédiate, du désencombrement, de l’allègement de sa vie ; mais ces valeurs-là, on les laisse à quelques saltimbanques, aux ermites, aux artistes, aux marginaux, bref à des gens que l’on regarde avec le mépris accordé à ceux qui ont décidé de ne laisser aucune trace. Cette tentation a également été enfouie car pour survivre économiquement dans une société moderne très violente, complexe et dure, il faut prévoir, mettre de côté, épargner (surtout avec les tourments économiques que l’on traverse en ce moment). Donc la figure de référence est plutôt celle de l’écureuil – l’animal totem de la Caisse d’épargne. Cette figure-là est plus exaltée que celle du chien de talus, ou du loup, qui consomme ce qu’il a au moment où il l’a, qui s’en trouve en pleine jouissance, qui ne fait aucune provision, même si demain il aura faim, mais peu importe puisqu’il aura joui pendant un moment…
Alors oui, cette tentation de tout envoyer balader demeure. Peut-être que des expériences comme la mienne, montrant que c’est au fond très facile – il suffit de le vouloir, une cabane cela ne coûte pas cher, on se met dans les bois, on s’enferme, et puis on vit selon cette réalité de l’érémitisme – est ce qui a réveillé l’envie chez les gens. C’est ainsi en tout cas que j’analyse le succès un peu bizarre avec lequel a été accueilli ce livre, qui pourtant n’avait rien d’évident...
Source INREES

samedi 5 mai 2012

AUX PORTES DE LA MORT;

Guillaume Musso :
aux portes de la mort

En six ans, Guillaume Musso a vendu 7 millions de livres, il est l’un des auteurs les plus lus en France. Il a rencontré le succès avec Et après, paru en 2004, qui relate l’expérience de mort imminente, l’EMI, du jeune Nathan et les conséquences qu’elle eut sur sa vie.
Comment vous est venue l’idée d’utiliser le sujet des expériences de mort imminente pour ce roman Et après ?

Guillaume Musso :
C’est venu après un accident de voiture que j’ai eu en l’an 2000 sur l’autoroute. J’étais en route pour aller voir ma fiancée qui faisait ses études à Nice. Moi-même je venais juste de commencer à enseigner à Montpellier. Je roulais un peu vite et j’ai eu cet accident. J’en suis sorti indemne, mais j’ai vraiment eu l’impression de frôler la mort. D’ailleurs, lorsque les remorqueurs ont vu l’état de la voiture, ils m’ont dit que j’avais eu vraiment beaucoup de chance.

Sur le coup, il ne s’est rien passé. Mais dans les jours et les semaines qui ont suivi, je me suis senti un peu différent. Je revivais l’accident sous forme de fl ashs, de souvenirs. C’est là que j’ai commencé à me documenter, à lire pas mal d’ouvrages, d’essais de personnes qui ont frôlé la mort, qui ont fait des EMI… J’ai lu tout Raymond Moody, Marie de Hennezel, Elisabeth Kubbler-Ross. J’ai constaté que le phénomène ne datait pas d’hier. Ce qui m’intéresse, c’est que les gens reviennent parfois de ces expériences en éprouvant le besoin de changer, de remettre de l’ordre dans leur vie, en tout cas de hiérarchiser leurs valeurs autrement. C’est un peu ce qui m’est arrivé à l’époque. Prenant conscience de la fragilité de la vie, je me suis dit : « Essaye de faire ce que tu veux vraiment, ne passe pas à côté de ta vie ». Or, ce que je voulais vraiment depuis longtemps, mon rêve, c’était d’écrire des romans… Et je me suis dit que ce serait bien de raconter une histoire qui aborde ce thème des EMI. J’ai commencé à jeter des idées sur le papier, et une histoire a pris forme, celle de ce garçon qui manque de se noyer dans un lac, et que la mort rejette, lui donnant une occasion de poursuivre sa vie.

Avez-vous eu d’autres sources d’inspiration ?


A la même époque, Sixième Sens de Night Shyamalan est sorti au cinéma. Je me suis dit que c’était quand même incroyable d’arriver à déplacer des millions de gens avec une histoire de fantômes. C’est aussi un film qui parle du deuil, de la mort. Et la fiction a cet avantage de pouvoir aborder des thèmes graves sous un angle, disons, divertissant. Dans l’édition, au premier abord, écrire sur la mort fait peur. Mais grâce à la fiction, et aussi au surnaturel, on arrive à présenter le sujet de façon attrayante. Et les gens acceptent alors d’aller vers ces œuvres et de se confronter aux questions qu’elles soulèvent.
Romans ou films, la fiction en général est un vecteur puissant pour des thèmes vers lesquels on n’irait pas forcément parce qu’on les trouverait plombant, ou parce qu’on n’a pas envie d’y faire face.

Et ça a été difficile d’écrire sur la mort ?


Ça a été passionnant. Par rapport à l’accident, il y a vraiment un avant et un après. C’est d’ailleurs pour cette raison que c’est aussi le titre du livre. Avant, j’étais un homme insouciant et un béotien sur le sujet. Ensuite, pendant 3 ans, je me suis documenté, j’ai lu énormément, j’ai discuté avec des gens. Il y a eu cette prise de conscience de la fragilité de la vie. Et ça ne m’a plus lâché. Elle ne tient qu’à un fil. On croit toujours avoir le temps mais on sait quand ça commence, on ignore quand ça finit. C’est devenu finalement une matière première de mes romans. Dans Seras-tu là ?, par exemple, j’ai pris le prétexte du voyage dans le temps pour parler de la vieillesse et du temps qui passe… Dans Parce que je t’aime, j’utilise l’hypnose pour parler du deuil. Je reçois entre 10000 et 12000 courriers ou mails par an et je constate que j’ai beaucoup de lecteurs dans des professions médicales, infirmières, médecins. Je suis aussi beaucoup lu par les patients, et parmi eux, par des gens malades qui passent parfois de longs mois à l’hôpital. Ça m’a amené au thème de la résilience, de la possibilité de rebondir, de se reconstruire après un traumatisme.

Avez-vous vécu une EMI vous-même ?


Non, je n’ai pas vécu d’EMI. Mais avec l’accident, il y a eu un vrai choc, une prise de conscience très forte de la fragilité de la vie. C’est ce qui m’a fait écrire un roman, et m’a fait accorder davantage d’importance à certaines valeurs.

Qu’est-ce que le travail de documentation que vous avez fait pendant toutes ces années vous a appris ?


Ça a soulevé énormément de questions, en particulier sur la part du hasard et celle du destin… Au cœur de mes deux romans, Sauve-moi et Je reviens te chercher, il y a cette question : les événements nous arrivent-ils de façon chaotique, par hasard, de manière complètement imprévisible, ou bien existe-t-il un ordre des choses, une sorte de livre du destin ? En tant que romancier, je me sers de la question, je ne propose pas de réponse parce que je n’en ai pas moi-même. Et puis j’ai toujours été intéressé par l’aspect culturel des religions - architecture, musique… - Je ne suis pas croyant, mais je suis très ouvert
Source INREES

Le phénomène de réincarnation




20 cas suggérant le phénomène de réincarnation

Editeur : Éditions J'ai Lu (Mars 2007)
Résumé :   Comment le phénomène de réincarnation peut-il être envisagé par un esprit rationnel ? A quoi attribuer les souvenirs que des milliers de gens rapportent et qui semblent appartenir à des vies antérieures ? La réincarnation a captivé Ian Stevenson, un éminent professeur de l'université de Virginie. Sur les milliers de témoignages recueillis en Inde, au Brésil, au Liban ou en Alaska, le chercheur a retenu les plus crédibles et les plus saisissants. 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation rassemble ainsi les récits de vingt enfants dont les éléments ont pu être vérifiés et validés par des recherches scrupuleuses. Marques de naissance, habitudes et phobies des enfants trouvent alors un éclairage surprenant. Un livre qui ébranle notre conception de la conscience et du cerveau humain
 

jeudi 5 avril 2012

La médecine face à l'au-delà

Pour la première fois, des médecins parlent...Jean-Jacques Charbonier
Résumé :   Ils sont magnétiseurs, médiums, guérisseurs mais aussi chirurgiens, anesthésistes, urgentistes, infirmiers, aide soignants ou simples malades et, pour la première fois dans cet ouvrage, ils racontent leurs expériences avec l'au-delà. À la lumière de ces témoignages époustouflants et de son expérience professionnelle auprès des comateux et des mourants, l auteur nous fait partager le fruit de ses recherches la mort,  la maladie et les guérisons dites « miraculeuses ».

Editeur : Editions Trédaniel (Septembre 2010