Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

mardi 16 septembre 2014

LES NEUFS LEÇONS

Les neuf leçons du guerrier maasaï
avec Xavier Péron

Suite à de nombreux rêves prémonitoires, Xavier Péron rencontre le maasaï qu’il avait vu en songe et qui va l’initier aux neuf leçons des guerriers de son peuple. Quand l’anthropologue part en quête de sagesse et devient l’apprenti…

Quelle est, d’après vous, la leçon principale qui se dégage de votre livre ?
Ce que je voulais, c’est simplement atteindre le cœur des gens, qu’ils sentent qu’il y a cette possibilité d’écouter sa petite voix intérieure, de traverser les épreuves pour apprendre à mieux se connaître, et de cultiver la joie. Mon livre est l’histoire d’une vie, la mienne, qui est pleine de rebondissements. Je raconte ma réalité d’humain et comment j’ai reçu les enseignements maasaï. Donc ce n’est pas le récit d’une initiation abstraite ou ésotérique. C’est l’histoire de comment j’en suis arrivé à comprendre qu’il faut que je sois heureux moi-même pour apporter ce bonheur aux autres, que je me change moi-même pour éventuellement changer le monde, et non l’inverse. Chez les maasaï il y a un personnage qui ne parle pas mais dont la simple présence fait que tout se passe bien. Juste le fait qu’il soit là influence les événements de façon bénéfique. Voilà le message, nous pouvons tous arriver à ce niveau de sagesse.
Etrangement votre parcours initiatique se fait majoritairement en dehors du pays maasaï…
Oui, en fait, j’avais déjà été un peu initié sur le terrain alors que j’y suis resté 3 ans au début des années 80. Mais là-bas tout se passait de façon fluide, j’étais dans le bain et je me sentais très libre. C’est vraiment après, quand j’ai été repris dans la nasse de ma vie d’occidental, de mon quotidien et des difficultés justement non assumées, que tout a commencé. C’est là où je me suis souvenu de ce que m’avait dit Kenny : que j’avais neuf leçons à apprendre. Alors, je me suis mis en chemin. Cette quête a quand même duré 30 ans ! Mais elle m’a mené à un bonheur trouvé, à une rencontre magnifique avec La femme, avec qui je vis maintenant. C’est donc un livre qui reflète mon engagement le plus intime, le plus profond. C’est l’histoire de l’apprentissage que j’ai dû faire pour tenir debout en paix avec moi-même, dans l’Amour et le partage. On y trouve donc la quintessence de tout ce que j’ai perçu de la vie, depuis la noyade que j’ai vécu à l’âge de 6 ans.
Vous mentionnez cette noyade comme un événement fondateur pour votre développement…
J’ai fait cette rencontre avec l’extraordinaire à l’âge de 6 ans. Durant cette noyade, je suis passé un peu de l’autre coté, j’ai fait une expérience de mort imminente. Et j’ai contacté quelque chose qui me dépassait complètement. J’ai eu un sentiment de connexion au divin, un sentiment d’éternité. Et ce que j’ai perçu à ce moment-là, je l’ai en fait retrouvé chez les maasaï et lors de cette initiation avec Kenny - le guerrier maasaï de mon livre. En entendant les termes mêmes utilisés par Kenny, j’ai retrouvé le même ressenti que j’avais eu enfant, quand j’étais de l’autre coté. Ca m’a beaucoup rassuré sur l’existence de cette réalité - que j’ai retrouvée dans différents endroits du globe et au travers de différents personnages. J’ai vu qu’à un niveau, il y a une unité, une absence de séparation, une connexion avec sans doute le meilleur. Cela m’a fait comprendre qu’il y a une autre dimension aux choses et c’est cette dimension qui fait qu’on bascule parfois dans des expériences extraordinaires.
Ces expériences extraordinaires semblent jalonner votre vie…
Oui, à commencer par le fait que suite à cette noyade, j'ai fait plusieurs fois le même rêve étrange et prémonitoire. Je rêvais d’un homme noir drapé de rouge qui se transformait parfois en un rapace de très grande envergure, qui m'invitait à voler avec lui de mes propres ailes. Puis nous nous posions sur une plage où il me guidait dans une ronde d'enfants qui se donnaient la main autour d'un énorme rocher en forme de sphère. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, cet homme de mon rêve, je l’ai reconnu plus tard quand j’ai rencontré Kenny. Et par la suite, au long de mon initiation, j’ai par maintes fois flirté avec cet extraordinaire. On le voit quand par exemple je me fais attaquer à Montmartre et que je me « dédouble ». Alors que je suis entouré d’une bande de malfrats armés de crans d’arrêt, je me retrouve au dessus de moi-même. Et des paroles se mettent à couler de ma bouche comme du miel, ce qui renverse complètement la situation. Il y a aussi cette rencontre, lors d’un de mes footings quotidiens, avec cette femme étrange à l’ile de Groix, en Bretagne. Il faisait très mauvais, j’ai escaladé un rocher dans la brume, et cette femme est apparue et m’a tenu des propos hallucinants. Il m’est arrivé des choses étranges à l’île de la Réunion, au Kosovo… Et tout est vrai, je n’ai rien inventé. Ca peut paraître fantastique comme ça. C’est là où la réalité dépasse la fiction. Mais pour moi ce n’est pas étonnant. Et je ne suis pas le seul à qui il arrive ce genre de choses. Je pense que les gens ont juste du mal à en parler.
Vous semblez tirer des enseignements de tous ces moments extraordinaires…
Oui, ils m’ont amené à me questionner et à comprendre les choses autrement. Surtout ils m’ont appris très concrètement à écouter ma petite voix intérieure et à appeler une force qui est plus grande que moi. Pour les maasaï, il faut impérativement comprendre qu’il existe une force qui nous dépasse. Ils l’appellent En’Kaï, c’est le féminin sacré. Ils disent qu’on doit se laisser pénétrer par cette force, parce que c’est elle qui est capable de nous guérir de tout. Et c’est là où l’accompagnement de Kenny, qui m’a abreuvé de paroles sages et douces, a été un trésor sans nom. Parce que quelques fois j’oubliais que j’avais une initiation à faire. Et je suis allé de leçon en leçon, en oubliant souvent les leçons précédentes. Alors Kenny prenait un malin plaisir à me les rappeler en me disant « Ben, il y a encore du chemin ! » Donc je sais que j’ai été extrêmement guidé durant toutes ces années, sans doute parce que je fais confiance à cette force qui nous dépasse.
Et visiblement, vous ne craignez pas non plus les obstacles qui vous font grandir…
Exactement ! Chez les maasaï la souffrance est un don qu’on remercie. Ils n’ont cesse de remercier En’Kaï parce qu’ils savent qu’elle leur donne les moyens de surmonter les obstacles et donc de grandir. La clé c’est de se laisser guider, de ne pas résister. Laisser faire En’Kaï et cultiver la joie de vivre sans se prendre trop au sérieux. Et à ce moment-là on a de belles surprises. Les maasaï m’ont appris qu’il n’y a pas toujours des explications rationnelles aux choses. Ils disent alors que rester joyeux pour attirer le bon est primordial. Quand on est soucieux, on se déconnecte… Alors que la joie nous permet d’être mieux reliés au monde. C’est ce que j’ai appris de plus profond en partageant leur quotidien.
Et comment cette initiation a-t-elle changé votre regard sur le monde ?
Déjà, ça m’a amené à avoir le courage de démissionner d’une voie que l’on voulait tracée pour moi. J’étais maître de conférences, je dirigeais un laboratoire de géopolitique à l’île de la Réunion, j’avais un statut social enviable, je voyageais dans le monde entier, j’allais à des colloques. Mais progressivement je m’étiolais, parce que je sentais que je devenais extérieur à moi même. Et j’ai compris que malgré toute ma bonne volonté et tout ce que je pouvais apporter à mes étudiants - et Dieu sait si, au travers de mon enseignement de la science politique, j’essayais de leur enseigner la liberté - je ne vivais plus. J’ai donc suivi un chemin qui m’a appris à être plus à l’intérieur de moi-même, dans mon être. J’ai appris à avoir plus confiance dans tous les messages que j’ai reçus depuis l’âge de 6 ans et au travers de toutes mes expériences un peu particulières. J’ai compris que tous les événements extérieurs ne font que passer comme les nuages et que ce qui compte c’est de se connecter à l’enseignement profond qu’on porte tous en nous. Les maasaï disent que En’kaï et les maasaï sont égaux. Nous comme tous co-créateurs…

Quelques citations maasaï : « Le sage est celui qui questionne, qui chemine sur un chemin qu’il ne connaît pas encore. Pour apprendre de la vie, tu dois risquer de te perdre dans l’acceptation de la non connaissance. »
« L’égo rend tout sérieux et important, alors que l’esprit rit de tout. »
« En pardonnant, on retrouve sa vérité intérieure qui est faite de joie pure. C’est la seule solution pour vivre une vie pleine d’amour. »
« Le but dans la vie n’est pas d’avoir raison à tout prix au détriment des autres, mais d’être en paix avec soi-même. »
« Ce qui semble en conflit n’est en fait que les deux aspects d’une même réalité. »
« Il est inutile de résister au mal car il n’y a point de mal, par conséquent aucune raison de résister. »
« Mieux vaut commettre une erreur avec toute la force de vos êtres que d’éviter soigneusement d’en faire une avec des esprits tremblants. »
Les neuf leçons du guerrier maasaï, Xavier Péron
Editions Jouvence (Avril 2013 ; 317 pages)