Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris

lundi 3 mars 2014

TÉMOIGNAGE D 'UN MÉDIUM

Témoignage d'un médium sur l'au-delà

Le point de vue des médiums est souvent débattu, mais ils ont rarement l’occasion de l’exposer par eux-mêmes. Morceaux choisis du livre événement d’Henry Vignaud En contact avec l’invisible, à paraître en mars 2011 chez Inter-Editions, pour mieux comprendre les ressentis liés à ce type d’expérience.
Le médium français, Henry Vignaud, a accepté de se livrer au journaliste Samuel Socquet. Cette série d’entretiens révèle des aspects méconnus de l’intimité et du quotidien d’un médium. Dans En contact avec l’invisible, un ouvrage qui mêle expertise et témoignages, Henry Vignaud s’appuie sur plus de quarante années de vie quotidienne avec le monde de l’invisible pour décrire concrètement, avec précision et simplicité, sa perception d’un monde qui demeure inconnu du plus grand nombre. Depuis sa première vision, à l’âge de 6 ans, le lien avec l’invisible constitue en effet la trame de chaque jour et de chaque nuit d’Henry Vignaud, qui passe son existence à traverser cette frontière entre les vivants et les défunts. Au travers de son expérience, grâce au récit de rencontres tout à la fois familières et extraordinaires, le médium détaille sa compréhension du visible, de l’invisible, du lien entre ces deux mondes et du cheminement propre à l’esprit humain. Deux univers traditionnellement étanches, dans lesquels il évolue. Témoignage d’un médium sur l’au-delà.
Concrètement, comment se passe une séance de médiumnité ?

Tout d’abord, je demande de laisser passer quelques temps après la mort. En effet, s’il arrive qu’une âme se manifeste spontanément au moment où elle quitte son corps, il est souvent impossible d’établir le contact avec elle durant le temps du « sommeil réparateur de l’âme ».
Pendant ce laps de temps qui suit le décès, ce n’est pas le moment de demander des signes au défunt (même s’il peut se manifester spontanément, conscient ou non de sa mort), car alors l’âme a besoin de temps pour se dégager de ce qu’elle a vécu sur terre, pour dépasser sa souffrance, ses souvenirs, son attachement... Je demande donc d’attendre trois à six mois avant de venir me voir. Durant cette période-là, c’est aux vivants d’avoir des pensées d’amour pour fortifier le défunt, pour l’aider à se dégager.
D’autre part, pour une séance de médiumnité j’autorise toujours les enregistrements. Cela permet aux proches d’écouter aussi les messages de survie de l’âme, et à mon client d’y revenir. C’est souvent utile d’écouter « à froid », car sous le coup de l’émotion certaines choses peuvent échapper. Cela permet aussi de faire entendre l’enregistrement aux proches du défunt absents le jour du contact. L’enregistrement permet également de se rendre compte qu’il n’y a aucune manipulation de ma part, que je transmets toujours une information brute, telle que je la reçois du défunt. Lorsqu’il s’agit d’une consultation en privé, la séance commence en général par un contact visuel : je demande à mon client ou ma cliente de m’apporter une photo du défunt. Ce n’est pas forcément indispensable, mais ça m’aide à établir le contact plus rapidement. A partir de là, notre travail peut commencer. Je parle de notre travail, car le contact médiumnique implique un effort des deux côtés : de la part du médium bien sûr, mais aussi de la part du défunt.
Pour revenir à ce qui se passe en vous lors d’une séance, pouvez-vous nous expliquer précisément ce que vous ressentez lors d’un contact médiumnique ?

Par essence, l’expérience est propre à chacun et si vous consultez l’un de mes confrères il est probable qu’il vous expliquera les choses différemment : il existe une constance dans les phénomènes, mais leur perception varie selon le récepteur (c’est-à-dire le médium).
Au-delà En ce qui me concerne, je peux ressentir des sensations très variables d’un contact médiumnique à l’autre. Au début, c’est le corps qui est le réceptacle de cette énergie-là, mais lorsque la communication avec l’esprit reprend le dessus c’est plus souvent un état de connexion énergétique, une connexion vibratoire « fluidique » qui domine. Souvent, je vois d’abord un film défiler devant mes yeux. Je l’appelle le « microfilm », car il dure quelques instants, pendant lesquels le défunt me montre une scène en mouvement, des personnes, des lieux, des objets, des chiffres, des symboles... Mais ce peut aussi être des sons, des sensations tactiles, ou encore un courant qui me parcourt la colonne vertébrale de bas en haut, depuis le sacrum jusqu’à la glande pinéale. Il peut aussi m’arriver de prononcer, avant même de les comprendre, les paroles de l’esprit qui s’imposent à moi. Pour résumer, je dirais que dans les instants de contact je me sens habité, fragmentairement, par une force étrangère : celle du défunt, avec qui je sens que je suis en contact. Quand je dis « fragmentairement », je veux dire que la présence, les mots, les sensations, tout cela ne me parvient pas de manière linéaire ni homogène, mais par vagues. Par exemple, quand je reçois un message en clairaudience (voix extérieure) le phrasé est clair, audible, comme si un vivant me parlait. En revanche, les messages que je reçois par injonction (voix intérieure) peuvent être très clairement articulés, mais parfois la voix est saccadée et hachurée, comme si elle était mécanique, d’autres fois les modulations changent et certains mots sont moins audibles que d’autres (les articles, les débuts ou les finales des mots). Tout cela dépend de la vitesse avec laquelle l’esprit tente de s’imposer à moi pour se faire entendre, et de sa force pour aller jusqu’au bout du message. Je pense que l’esprit, qui vibre à une fréquence très élevée, doit la ralentir pour se mettre au diapason du vivant. Quand il n’y parvient pas suffisamment, son message reste trop rapide. Il en est de même avec les sensations, les images, la présence, etc., qui ont souvent cet aspect fragmentaire.
Les communications que vous évoquez sont peut-être fragmentaires, mais elles semblent plutôt vivantes...

Très vivantes, oui ! Dans ces instants-là, je ne suis pas du tout en contact avec quelque chose de mort. Je perçois au contraire la vie d’une conscience qui a sa propre évolution et sa volonté, dirigée à l’instant du contact vers le lien avec les vivants. Elle s’adresse à moi en fonction de sa sensibilité et de la mienne. [.] Mon travail consiste à accompagner dans le deuil, et pour cela mon client a droit à un minimum de preuves. Donc, la première chose, c’est de m’assurer que le défunt avec qui je suis entré en contact est bien le proche de la personne qui vient me consulter. Parfois, mais pas toujours, cette reconnaissance prend la forme d’une apparition d’une netteté très précise, qui permet à l’esprit de montrer le visage et la silhouette qui étaient les siens lors de son vivant. Mais selon les besoins de l’âme du défunt, l’apparition peut aussi consister en l’évocation d’un lieu ou d’une ambiance : le voyage que je fais, avec la guidance de l’esprit, peut m’entraîner vers des lieux qui lui étaient familiers, qu’il a visités de son vivant, etc. Je me souviens de cet esprit qui m’a un jour entraîné à sa suite pour me montrer dans le placard de son cabanon, une étagère sur laquelle il insistait, avec des bocaux et toutes sortes de détails inconnus de son épouse, que lui seul connaissait et qu’il me donnait pendant le contact. Il demandait à son épouse d’aller voir là-bas pour être certaine que le contact avait bien été établi avec lui. Dans un bocal, elle a trouvé des lettres et des cartes postales de la famille de son époux, notamment des correspondances qu’il avait eut avec sa mère et dont elle ignorait tout, exactement comme il lui avait dit qu’elle les trouverait.
Y a-t-il des questions-types que vous posez aux défunts pour les reconnaître avec certitude ?

Je ne pose pas de question, je préfère laisser venir le contact de l’esprit, dans la guidance, l’empathie, l’inspiration, plutôt que de le tarabuster de questions. De même, je n’aime pas être assailli de questions de la part de la personne qui vient me consulter : je laisse d’abord s’exprimer les esprits, les questions viennent ensuite. Comme je l’ai déjà dit précédemment à propos de la « volonté de l’esprit », il arrive même que le défunt, au cours de la conversation que j’ai avec mon client, me coupe la parole et rajoute un mot ou une phrase à la conversation que nous avons entre vivants. Je me souviens ainsi d’une amie médecin venue me voir pour une consultation. Son père, décédé dans l’année, vient en contact, et me dit pour elle à l’oreille « C’est bien que tu ailles voir ta mère » (laquelle est toujours vivante). Puis il me montre un superbe sapin de Noël. Mon amie me dit que c’est en effet la question du moment car c’est son père qui a toujours fait l’arbre de Noël, jamais sa mère, ni elle ni ses frères et sœurs. Cette année-là, pour leur premier Noël sans lui, ils se demandaient s’ils allaient en faire un ou non. En pleine conversation avec elle, il nous coupe pour dire : « C’est bien de changer les guirlandes ! » Là encore, mon amie m’explique qu’en effet, ils hésitaient à mettre de nouvelles guirlandes, car celles d’avant venaient de son enfance à lui...
Les questions, vous les posez donc plutôt aux vivants ?

Non, pas vraiment des questions, mais plutôt des demandes de validation. Chaque élément que me donne le défunt, je le livre à la personne pour qu’elle sache avec qui je suis en contact. J’aime donner des informations aussi précises que je peux. Je repère fragmentairement la phrase ou les mots, les visions flash ou les microfilms de l’esprit, mais je ne vais jamais au-delà. J’évite l’interprétation : il y a une logique structurée dans la succession d’enchaînements par lesquels l’esprit nous guide vers la conviction de sa reconnaissance. En tant que médium, si on manque de rigueur et de discernement, il est facile de s’auto-illusionner, de broder, de faire du remplissage... De mon côté je m’efforce de toujours retransmettre le plus fidèlement possible ce que je reçois. Il peut arriver qu’un flash soit de portée symbolique, mais la plupart du temps je restitue telles quelles les informations perçues. Par expérience, je sais en effet qu’il est primordial de transmettre les visions exactement telles que je les perçois, même si elles ne font pas plaisir à entendre : si elles me sont données c’est qu’elles ont un sens pour la personne en face de moi.
Comment les défunts s’adressent-ils à vous ?

Quand un défunt me parle, il peut le faire avec son accent s’il en avait un, il peut utiliser ses propres expressions, ses tics de langage au point qu’on me dit souvent « vous parlez avec les mêmes mots que mon père », ou « mon frère », « ma mère », etc.
Mais, outre les intonations de sa voix, son accent ou ses tics de langage, l’esprit peut aussi me transmettre sa gestuelle ou ses mimiques, comme ce jour-là en conférence où, pendant le contact, mon genoux me grattait d’une manière très particulière : c’était un homme âgé qui avait ce même tic et qui cherchait ainsi à se faire reconnaître ainsi. Une autre fois, lors d’une séance privée, je sens soudain ma main qui se raidit de plus en plus, et mon bras tout entier finit par se crisper devant moi, je demande à ma cliente si ça lui évoque quelque chose, elle me répond que oui, le défunt avait bien ce problème de santé au bras droit, le même qui s’est raidi chez moi. Dans une séance récente, je me suis mis à me gratter sur tout le corps tellement ça me démangeait. Quand je donne cette information à ma cliente elle me dit que sa mère, avec qui j’étais en contact, était en effet recouverte d’eczéma...
Ou encore l’esprit de cet homme qui s’impose en me faisant me lever. J’ai éprouvé si fortement sa densité que j’ai été obligé de reproduire sa gestuelle : il avait une manière très particulière de s’appuyer sur la table de la cuisine quand il parlait à sa femme, et me faisait faire ce geste-là, debout, tout le buste appuyé sur ses deux bras posés sur la table, penché en avant. Il a imposé ce geste à mon corps pour que son épouse puisse le reconnaître avec certitude. Dans ces situations, j’assiste à la scène en même temps que je la vis, sans pouvoir contrôler le mouvement de mon corps. Tous ces signes qui viennent au fur et à mesure du contact, ce sont des manifestations d’empathie que les défunts adressent à leurs proches comme preuve d’amour et de reconnaissance, comme des actes de présence.
Mais ces signes de « reconnaissance » pourraient tout aussi bien être des informations que vous captez de votre client, par télépathie. Comment pouvez-vous être certain que ces « preuves » ne sont pas tout simplement des bribes d’information qui proviennent du psychisme de la personne vivante assise en face de vous ?
Pour moi c’est assez facile de le savoir, car la vibration n’est pas la même quand je suis dans un lien télépathique, ou quand c’est un esprit qui cherche à me contacter. Quand je sens que le message me provient par télépathie (lecture directe d’une pensée), ce qui arrive rarement, je bloque l’échange et j’attends le contact avec l’esprit. Mon travail, ce n’est pas de plonger dans l’inconscient de la personne qui vient me consulter, mais bien d’entrer en contact avec l’esprit du défunt. Je peux dire que l’esprit, c’est la partie encore vivante du défunt. D’ailleurs c’est souvent le contenu des messages transmis par le défunt qui lève toute ambiguïté quant à une possible télépathie. Ainsi, certains défunts révèlent des faits que leurs proches eux-mêmes ignoraient totalement. Ils n’auraient donc pas été capables de me les transmettre par télépathie. 
SOURCE INREES

Extrait du livre En contact avec l'invisible
Henry Vignaud (InterEditions, 2011)
En contact avec l’invisible, Henry Vignaud & Entretien avec Samuel Socquet
InterEditions (2013 ; 192 pages)
Collection : Nouvelles Evidences